Texte : Anagramma (1654), note 2.
Note [2]

L’auteur de l’Anagramma s’identifie dès ces premiers vers comme étant Jacques Mentel : il a été le premier à voir le réservoir du chyle chez le chien en 1629 à Paris, pour en faire la démonstration à ses collègues et à ses étudiants (dont Jean Pecquet en 1647), et était alors, avec Pierre De Mercenne, l’un des deux docteurs « pecquétiens » de la Faculté de médecine de Paris dont les insultes de Jean ii Riolan déchiraient la réputation (nostram famam). V. sa lettre à Pecquet de 1651 et la première partie du Clypeus du [Bouclier] (Rouen, 1655) où, sous la signature de Guillaume de Hénaut, Pecquet l’a déclaré premier inventeur du réservoir.

En dépit de cette quasi-signature, dans sa réponse à l’Anagramma, Riolan l’a attribué à Sebastianus Alethophilus, alias Samuel Sorbière : v. note [30], Responsio ad Pecquetianos, 6e et dernière partie.

S’il était bien l’auteur de ces vers, Mentel n’avait pas froid aux yeux, car il attaquait Riolan, de 19 ans son aîné et le très vénérable ancien de la Faculté, que nul de ses docteurs ne pouvait blâmer sans provoquer le scandale.

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Anagramma (1654), note 2.

Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=0056&cln=2

(Consulté le 08/12/2025)

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