Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
seconde Responsio
au livre de Jean Pecquet (1654)
4. Seconde partie, note 20.
Note [20]

V. note [2], Historia anatomica, chapitre vi, pour la priorité usurpée de Jan van Horne dans la découverte des voies thoraciques du chyle, qui devait être un sujet de profonde frustration pour Jean Pecquet.

Jan de Wale n’a pas parlé de son élève allemand qui aurait vu le réservoir bien avant Pecquet et ne l’a pas lui-même décrit dans sa lettre à Thomas Bartholin sur le mouvement du chyle, datée de septembre 1640 : v. note [6], Experimenta nova anatomica, chapitre i, pour sa citation par Pecquet sur ce point.

Jean ii Riolan prenait un malin plaisir à encenser l’École de Leyde pour sa gloire usurpée d’avoir découvert les voies nouvelles du chyle. Il était pourtant sûrement au courant des démonstrations du réservoir que Jacques Mentel avait données à Paris depuis 1629, mais il s’agissait d’un des deux docteurs pecquétiens qu’il voulait aussi humilier.

Guy Patin a ainsi introduit van Horne dans sa lettre à Charles Spon datée du 13 septembre 1656 :

« Il y a ici un honnête homme, Professor anatomicus Leidensis nommé M. van Horne, qui est auteur d’un livre intitulé de Ductu chylifero. Il m’a prié de le mener chez M. Riolan qu’il a vu avec une joie incroyable. Il a dit au bonhomme Riolan qu’il était venu à Paris durant leurs vacances tout exprès pour le voir et l’embrasser. »

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
seconde Responsio
au livre de Jean Pecquet (1654)
4. Seconde partie, note 20.

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(Consulté le 08/12/2025)

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