Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
Responsio ad Pecquetianos
3e de 6 parties, note 14.
Note [14]

Jean ii Riolan ne distinguait pas clairement les deux dissections des lactifères que Jean Pecquet a réalisées à Montpellier et dont notre édition a fait état.

  • Celle de janvier 1652, six mois avant son doctorat (en juillet suivant), avait eu lieu dans l’amphithéâtre d’anatomie ; visant à démontrer les lactifères du thorax à un nombreux auditoire, elle avait été houleuse : v. note [11], seconde Responsio de Jean ii Riolan, 2e partie.

  • Pecquet a lui-même relaté celle de 1654 qui avait porté sur les rapports des lactifères avec les mamelles, en présence de Lazare Rivière (qui avait aussi assisté à la dissection de 1652) et de Jean Martet : v. note [3], Nova Dissertatio, expérience iv, dont la notule {a} explique la première parenthèse de Riolan sur le néologisme pecquétien anatomista, pour anatomicus, « anatomiste ».

Les Opera Medica Universa [Œuvres médicales complètes] de Rivière, professeur de Montpellier mort en 1655, ont paru à Lyon en 1663 (vnote Patin 1/734). Elles contiennent la dernière édition des Institutiones Medicæ [Institutions médicales] qui ont fait sa réputation européenne. La découverte de Pecquet n’y est pas citée et le chyle y est appelé Pituita alimentaria [Pituite alimentaire] (titre du chapitre iv, livre i, section i, pages 10‑11), sans explication détaillée des mécanismes de la sanguification.

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
Responsio ad Pecquetianos
3e de 6 parties, note 14.

Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=1056&cln=14

(Consulté le 09/12/2025)

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