Avis au bienveillant lecteur, note 3.
Note [3]

J’ai été fort soulagé de lire que Jean Pecquet s’est lui-même excusé de son mauvais latin, {a} et que Thomas Bartholin {b} et Jean ii Riolan {c} l’en ont explicitement blâmé.

Répondant sans doute à une requête de Charles Spon, Guy Patin lui écrivait dans sa lettre du 4 septembre 1654 : {d} « Je parlerai à M. Pecquet pour sa traduction » ; mais rien de tel n’a malheureusement vu le jour. {e}

J’ai souri aussi en me souvenant, mais sans y croire, de ce que Patin écrivait au même Spon le 6 novembre 1657 : {f}

« M. Du Prat […] dit que M. Pecquet s’amuse à distiller des eaux minérales de diverses fontaines et qu’il ne fait autre chose, et qu’il n’écrit rien du tout. Aussi n’en est-il pas capable : c’était un jésuite qui lui fit son premier livre et un autre, son second, et qui sont morts tous deux ; c’est pourquoi il n’a pu répondre au dernier livre de M. Riolan. » {g}


  1. V. note [9], Experimenta nova anatomica, chapitre vi.

  2. V. note [8], Historia anatomica, chapitre v.

  3. V. note [17], seconde Responsio, seconde partie.

  4. V. sa note 3.

  5. V. note [1], Dissertatio anatomica, chapitre viii, pour la traduction anglaise (Londres, 1653) des Experimenta nova anatomica de 1651, qui est malheureusement incomplète et fort laborieuse (comme le laissait attendre l’exécrable latin de la source).

    Déniché à la fin de mon travail, le résumé français autographe que Pecquet en a lui-même donné n’est guère plus satisfaisant.

  6. V. sa note 25.

  7. Responsiones duæ de Jean ii Riolan, parues en 1655.

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Avis au bienveillant lecteur, note 3.

Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=1520&cln=3

(Consulté le 09/12/2025)

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