Céroplastie et céroplasticiens à Saint-Louis

<<  <  >  >> 

Baretta réalisa, à la demande des médecins de Saint-Louis, près de 3000 moulages de dermatoses, supports pédagogiques aidant les dermatologues à mémoriser les formes cliniques de ces maladies. Parmi les dermatoses les plus fréquentes à l’époque de Baretta, on remarquera de nombreux moulages de gale, psoriasis, eczéma, favus, cancers, tuberculose cutanée.

Gale
La gale fut longtemps une des maladies les plus fréquentes à la consultation de l'hôpital Saint-Louis. Ainsi, par exemple, de 1859 à 1864, Lailler traita à Saint-Louis plus de 21 000 cas de gale et à la fin du XIXème siècle, plusieurs centaines de lits étaient occupés en permanence par des malades porteurs de gale. Outre ces considérations qui donnaient à la maladie une importance particulière, les circonstances de découverte du sarcopte, l'une des toutes premières causes des maladies cutanées à être mise en évidence complétèrent l'intérêt pour cette affection. Jusque dans les premières années du XIXème siècle, seuls quelques textes et quelques dessins du naturaliste suédois de Geer attestaient l'existence d'un acarien responsable de la gale. Jean-Chrysanthe Galès, pharmacien à l'hôpital Saint-Louis, fut le premier à prétendre montrer, à la demande, le sarcopte de la gale. Auteur d'une thèse sous la direction d'Alibert, Galès montra en effet en 1812 un insecte qu'il disait avoir extrait des vésicules scabieuses. L'Académie de Médecine lui décerna même un prix, reconnaissant en lui le découvreur de la cause de la gale. Toutefois, Cuvier comparant la description de Galès aux dessins de de Geer suggéra qu'il ne s'agissait peut-être pas du même insecte. Le discrédit fut ainsi jeté sur la découverte de Galès d'autant plus que celui-ci refusait de répéter l'expérience en public. Dans le même temps, Raspail suggéra à son tour que l'expérience de Galès n'était probablement qu'une supercherie. Le dénouement de ce feuilleton à rebondissements fut apportée par Simon François Renucci, étudiant corse en stage chez Alibert. Le 13 août 1834, Renucci montra le moyen de faire apparaître aisément le sarcopte de la gale. Le mystère était enfin résolu.
Coll. Musée de l’hôpital Saint-Louis
Gale
La gale fut longtemps une des maladies les plus fréquentes à la consultation de l'hôpital Saint-Louis. Ainsi, par exemple, de 1859 à 1864, Lailler traita à Saint-Louis plus de 21 000 cas de gale et à la fin du XIXème siècle, plusieurs centaines de lits étaient occupés en permanence par des malades porteurs de gale. Outre ces considérations qui donnaient à la maladie une importance particulière, les circonstances de découverte du sarcopte, l'une des toutes premières causes des maladies cutanées à être mise en évidence complétèrent l'intérêt pour cette affection. Jusque dans les premières années du XIXème siècle, seuls quelques textes et quelques dessins du naturaliste suédois de Geer attestaient l'existence d'un acarien responsable de la gale. Jean-Chrysanthe Galès, pharmacien à l'hôpital Saint-Louis, fut le premier à prétendre montrer, à la demande, le sarcopte de la gale. Auteur d'une thèse sous la direction d'Alibert, Galès montra en effet en 1812 un insecte qu'il disait avoir extrait des vésicules scabieuses. L'Académie de Médecine lui décerna même un prix, reconnaissant en lui le découvreur de la cause de la gale. Toutefois, Cuvier comparant la description de Galès aux dessins de de Geer suggéra qu'il ne s'agissait peut-être pas du même insecte. Le discrédit fut ainsi jeté sur la découverte de Galès d'autant plus que celui-ci refusait de répéter l'expérience en public. Dans le même temps, Raspail suggéra à son tour que l'expérience de Galès n'était probablement qu'une supercherie. Le dénouement de ce feuilleton à rebondissements fut apportée par Simon François Renucci, étudiant corse en stage chez Alibert. Le 13 août 1834, Renucci montra le moyen de faire apparaître aisément le sarcopte de la gale. Le mystère était enfin résolu.
Coll. Musée de l’hôpital Saint-Louis
Gale
La gale fut longtemps une des maladies les plus fréquentes à la consultation de l'hôpital Saint-Louis. Ainsi, par exemple, de 1859 à 1864, Lailler traita à Saint-Louis plus de 21 000 cas de gale et à la fin du XIXème siècle, plusieurs centaines de lits étaient occupés en permanence par des malades porteurs de gale. Outre ces considérations qui donnaient à la maladie une importance particulière, les circonstances de découverte du sarcopte, l'une des toutes premières causes des maladies cutanées à être mise en évidence complétèrent l'intérêt pour cette affection. Jusque dans les premières années du XIXème siècle, seuls quelques textes et quelques dessins du naturaliste suédois de Geer attestaient l'existence d'un acarien responsable de la gale. Jean-Chrysanthe Galès, pharmacien à l'hôpital Saint-Louis, fut le premier à prétendre montrer, à la demande, le sarcopte de la gale. Auteur d'une thèse sous la direction d'Alibert, Galès montra en effet en 1812 un insecte qu'il disait avoir extrait des vésicules scabieuses. L'Académie de Médecine lui décerna même un prix, reconnaissant en lui le découvreur de la cause de la gale. Toutefois, Cuvier comparant la description de Galès aux dessins de de Geer suggéra qu'il ne s'agissait peut-être pas du même insecte. Le discrédit fut ainsi jeté sur la découverte de Galès d'autant plus que celui-ci refusait de répéter l'expérience en public. Dans le même temps, Raspail suggéra à son tour que l'expérience de Galès n'était probablement qu'une supercherie. Le dénouement de ce feuilleton à rebondissements fut apportée par Simon François Renucci, étudiant corse en stage chez Alibert. Le 13 août 1834, Renucci montra le moyen de faire apparaître aisément le sarcopte de la gale. Le mystère était enfin résolu.
Coll. Musée de l’hôpital Saint-Louis
Gale
La gale fut longtemps une des maladies les plus fréquentes à la consultation de l'hôpital Saint-Louis. Ainsi, par exemple, de 1859 à 1864, Lailler traita à Saint-Louis plus de 21 000 cas de gale et à la fin du XIXème siècle, plusieurs centaines de lits étaient occupés en permanence par des malades porteurs de gale. Outre ces considérations qui donnaient à la maladie une importance particulière, les circonstances de découverte du sarcopte, l'une des toutes premières causes des maladies cutanées à être mise en évidence complétèrent l'intérêt pour cette affection. Jusque dans les premières années du XIXème siècle, seuls quelques textes et quelques dessins du naturaliste suédois de Geer attestaient l'existence d'un acarien responsable de la gale. Jean-Chrysanthe Galès, pharmacien à l'hôpital Saint-Louis, fut le premier à prétendre montrer, à la demande, le sarcopte de la gale. Auteur d'une thèse sous la direction d'Alibert, Galès montra en effet en 1812 un insecte qu'il disait avoir extrait des vésicules scabieuses. L'Académie de Médecine lui décerna même un prix, reconnaissant en lui le découvreur de la cause de la gale. Toutefois, Cuvier comparant la description de Galès aux dessins de de Geer suggéra qu'il ne s'agissait peut-être pas du même insecte. Le discrédit fut ainsi jeté sur la découverte de Galès d'autant plus que celui-ci refusait de répéter l'expérience en public. Dans le même temps, Raspail suggéra à son tour que l'expérience de Galès n'était probablement qu'une supercherie. Le dénouement de ce feuilleton à rebondissements fut apportée par Simon François Renucci, étudiant corse en stage chez Alibert. Le 13 août 1834, Renucci montra le moyen de faire apparaître aisément le sarcopte de la gale. Le mystère était enfin résolu.
Coll. Musée de l’hôpital Saint-Louis
Gale
Psoriasis
Décrit par Robert Willan en 1808 sous l’appellation lepra vulgaris, le psoriasis était défini comme "un aspect squameux et rugueux de la peau, parfois continu, parfois formant diverses lésions de tailles différentes et souvent accompagnées de rhagades et de fissurations cutanées".
Coll. Musée de l’hôpital Saint-Louis
Psoriasis
Décrit par Robert Willan en 1808 sous l’appellation lepra vulgaris, le psoriasis était défini comme "un aspect squameux et rugueux de la peau, parfois continu, parfois formant diverses lésions de tailles différentes et souvent accompagnées de rhagades et de fissurations cutanées".
Coll. Musée de l’hôpital Saint-Louis
Psoriasis
Décrit par Robert Willan en 1808 sous l’appellation lepra vulgaris, le psoriasis était défini comme "un aspect squameux et rugueux de la peau, parfois continu, parfois formant diverses lésions de tailles différentes et souvent accompagnées de rhagades et de fissurations cutanées".
Coll. Musée de l’hôpital Saint-Louis
Psoriasis
Décrit par Robert Willan en 1808 sous l’appellation lepra vulgaris, le psoriasis était défini comme "un aspect squameux et rugueux de la peau, parfois continu, parfois formant diverses lésions de tailles différentes et souvent accompagnées de rhagades et de fissurations cutanées".
Coll. Musée de l’hôpital Saint-Louis
Psoriasis