Céroplastie et céroplasticiens à Saint-Louis

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Eczéma
 
Coll. Musée de l’hôpital Saint-Louis
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Favus
Le favus est une maladie contagieuse qui atteignait essentiellement les enfants d'âge scolaire et dont la nature mycosique fut mise en évidence pour la première fois par Schoenlein en 1839. L'aspect clinique du favus, tel que le montre ce moulage, est caractéristique.
"L'aspect du cuir chevelu est sordide. Il est couvert de croûtes épaisses, sèches, parmi lesquelles des cheveux sont agglutinés. (...) Les croûtes font sur la peau une saillie d'un demi à un centimètre. Elles sont sèches, de couleur jaune paille, quelquefois brunes par places (...) Les cheveux qui en sortent sont d'un gris cendré spécial. Le tout exhale une odeur de nichée de souris caractéristique. (...) Si l'on nettoie de toutes ses croûtes et de ses cheveux une tête favique et si l'on attend deux ou trois semaines, on verra se reconstituer le godet, lésion élémentaire, dont on observe difficilement sans cela les premiers débuts. Le godet naît comme une pustulette circumpilaire contenant une goutte laiteuse. Après quelques jours, il est solide et constitue dans l'épiderme une sorte d'anneau autour du cheveu. il est évasé en son centre et montre un bourrelet périphérique arrondi. (...) Tout godet et la masse énorme que les godets peuvent constituer sont uniquement faits par des gerbes de filaments mycéliens agglomérés".
Avant même qu'on eût appris à reconnaître le favus, on savait déjà empiriquement le traiter. L'épilation en était l'unique thérapeutique, réalisée selon plusieurs méthodes. La plus ancienne était dénommée la calotte. Il s'agissait d'un emplâtre résineux très adhérent, qu'on appliquait sur le cuir chevelu de telle sorte qu'il englobe tous les cheveux et qu'en le retirant on arrache également les cheveux malades ou non. A côté de ce procédé que certains trouvaient barbare mais que Sabouraud recommandait en raison de son efficacité, de sa facilité d'utilisation, l'épilation à la pince ou avec les ongles était également très utilisée au XIXème siècle. Sabouraud en fixait les règles principales.
La longueur du traitement, sa difficulté et la contagiosité de la maladie furent à l'origine de la création à l'hôpital Saint-Louis, à l'initiative de Lailler, chef de service de cet établissement, d'une école pour enfants teigneux, ouverte en 1886, assurant les soins et la scolarité et appelée plus tard, Ecole Lailler.
Coll. Musée de l’hôpital Saint-Louis
Favus
Le favus est une maladie contagieuse qui atteignait essentiellement les enfants d'âge scolaire et dont la nature mycosique fut mise en évidence pour la première fois par Schoenlein en 1839. L'aspect clinique du favus, tel que le montre ce moulage, est caractéristique.
"L'aspect du cuir chevelu est sordide. Il est couvert de croûtes épaisses, sèches, parmi lesquelles des cheveux sont agglutinés. (...) Les croûtes font sur la peau une saillie d'un demi à un centimètre. Elles sont sèches, de couleur jaune paille, quelquefois brunes par places (...) Les cheveux qui en sortent sont d'un gris cendré spécial. Le tout exhale une odeur de nichée de souris caractéristique. (...) Si l'on nettoie de toutes ses croûtes et de ses cheveux une tête favique et si l'on attend deux ou trois semaines, on verra se reconstituer le godet, lésion élémentaire, dont on observe difficilement sans cela les premiers débuts. Le godet naît comme une pustulette circumpilaire contenant une goutte laiteuse. Après quelques jours, il est solide et constitue dans l'épiderme une sorte d'anneau autour du cheveu. il est évasé en son centre et montre un bourrelet périphérique arrondi. (...) Tout godet et la masse énorme que les godets peuvent constituer sont uniquement faits par des gerbes de filaments mycéliens agglomérés".
Avant même qu'on eût appris à reconnaître le favus, on savait déjà empiriquement le traiter. L'épilation en était l'unique thérapeutique, réalisée selon plusieurs méthodes. La plus ancienne était dénommée la calotte. Il s'agissait d'un emplâtre résineux très adhérent, qu'on appliquait sur le cuir chevelu de telle sorte qu'il englobe tous les cheveux et qu'en le retirant on arrache également les cheveux malades ou non. A côté de ce procédé que certains trouvaient barbare mais que Sabouraud recommandait en raison de son efficacité, de sa facilité d'utilisation, l'épilation à la pince ou avec les ongles était également très utilisée au XIXème siècle. Sabouraud en fixait les règles principales.
La longueur du traitement, sa difficulté et la contagiosité de la maladie furent à l'origine de la création à l'hôpital Saint-Louis, à l'initiative de Lailler, chef de service de cet établissement, d'une école pour enfants teigneux, ouverte en 1886, assurant les soins et la scolarité et appelée plus tard, Ecole Lailler.
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Favus
Le favus est une maladie contagieuse qui atteignait essentiellement les enfants d'âge scolaire et dont la nature mycosique fut mise en évidence pour la première fois par Schoenlein en 1839. L'aspect clinique du favus, tel que le montre ce moulage, est caractéristique.
"L'aspect du cuir chevelu est sordide. Il est couvert de croûtes épaisses, sèches, parmi lesquelles des cheveux sont agglutinés. (...) Les croûtes font sur la peau une saillie d'un demi à un centimètre. Elles sont sèches, de couleur jaune paille, quelquefois brunes par places (...) Les cheveux qui en sortent sont d'un gris cendré spécial. Le tout exhale une odeur de nichée de souris caractéristique. (...) Si l'on nettoie de toutes ses croûtes et de ses cheveux une tête favique et si l'on attend deux ou trois semaines, on verra se reconstituer le godet, lésion élémentaire, dont on observe difficilement sans cela les premiers débuts. Le godet naît comme une pustulette circumpilaire contenant une goutte laiteuse. Après quelques jours, il est solide et constitue dans l'épiderme une sorte d'anneau autour du cheveu. il est évasé en son centre et montre un bourrelet périphérique arrondi. (...) Tout godet et la masse énorme que les godets peuvent constituer sont uniquement faits par des gerbes de filaments mycéliens agglomérés".
Avant même qu'on eût appris à reconnaître le favus, on savait déjà empiriquement le traiter. L'épilation en était l'unique thérapeutique, réalisée selon plusieurs méthodes. La plus ancienne était dénommée la calotte. Il s'agissait d'un emplâtre résineux très adhérent, qu'on appliquait sur le cuir chevelu de telle sorte qu'il englobe tous les cheveux et qu'en le retirant on arrache également les cheveux malades ou non. A côté de ce procédé que certains trouvaient barbare mais que Sabouraud recommandait en raison de son efficacité, de sa facilité d'utilisation, l'épilation à la pince ou avec les ongles était également très utilisée au XIXème siècle. Sabouraud en fixait les règles principales.
La longueur du traitement, sa difficulté et la contagiosité de la maladie furent à l'origine de la création à l'hôpital Saint-Louis, à l'initiative de Lailler, chef de service de cet établissement, d'une école pour enfants teigneux, ouverte en 1886, assurant les soins et la scolarité et appelée plus tard, Ecole Lailler.
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Le favus est une maladie contagieuse qui atteignait essentiellement les enfants d'âge scolaire et dont la nature mycosique fut mise en évidence pour la première fois par Schoenlein en 1839. L'aspect clinique du favus, tel que le montre ce moulage, est caractéristique.
"L'aspect du cuir chevelu est sordide. Il est couvert de croûtes épaisses, sèches, parmi lesquelles des cheveux sont agglutinés. (...) Les croûtes font sur la peau une saillie d'un demi à un centimètre. Elles sont sèches, de couleur jaune paille, quelquefois brunes par places (...) Les cheveux qui en sortent sont d'un gris cendré spécial. Le tout exhale une odeur de nichée de souris caractéristique. (...) Si l'on nettoie de toutes ses croûtes et de ses cheveux une tête favique et si l'on attend deux ou trois semaines, on verra se reconstituer le godet, lésion élémentaire, dont on observe difficilement sans cela les premiers débuts. Le godet naît comme une pustulette circumpilaire contenant une goutte laiteuse. Après quelques jours, il est solide et constitue dans l'épiderme une sorte d'anneau autour du cheveu. il est évasé en son centre et montre un bourrelet périphérique arrondi. (...) Tout godet et la masse énorme que les godets peuvent constituer sont uniquement faits par des gerbes de filaments mycéliens agglomérés".
Avant même qu'on eût appris à reconnaître le favus, on savait déjà empiriquement le traiter. L'épilation en était l'unique thérapeutique, réalisée selon plusieurs méthodes. La plus ancienne était dénommée la calotte. Il s'agissait d'un emplâtre résineux très adhérent, qu'on appliquait sur le cuir chevelu de telle sorte qu'il englobe tous les cheveux et qu'en le retirant on arrache également les cheveux malades ou non. A côté de ce procédé que certains trouvaient barbare mais que Sabouraud recommandait en raison de son efficacité, de sa facilité d'utilisation, l'épilation à la pince ou avec les ongles était également très utilisée au XIXème siècle. Sabouraud en fixait les règles principales.
La longueur du traitement, sa difficulté et la contagiosité de la maladie furent à l'origine de la création à l'hôpital Saint-Louis, à l'initiative de Lailler, chef de service de cet établissement, d'une école pour enfants teigneux, ouverte en 1886, assurant les soins et la scolarité et appelée plus tard, Ecole Lailler.
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Favus
Le favus est une maladie contagieuse qui atteignait essentiellement les enfants d'âge scolaire et dont la nature mycosique fut mise en évidence pour la première fois par Schoenlein en 1839. L'aspect clinique du favus, tel que le montre ce moulage, est caractéristique.
"L'aspect du cuir chevelu est sordide. Il est couvert de croûtes épaisses, sèches, parmi lesquelles des cheveux sont agglutinés. (...) Les croûtes font sur la peau une saillie d'un demi à un centimètre. Elles sont sèches, de couleur jaune paille, quelquefois brunes par places (...) Les cheveux qui en sortent sont d'un gris cendré spécial. Le tout exhale une odeur de nichée de souris caractéristique. (...) Si l'on nettoie de toutes ses croûtes et de ses cheveux une tête favique et si l'on attend deux ou trois semaines, on verra se reconstituer le godet, lésion élémentaire, dont on observe difficilement sans cela les premiers débuts. Le godet naît comme une pustulette circumpilaire contenant une goutte laiteuse. Après quelques jours, il est solide et constitue dans l'épiderme une sorte d'anneau autour du cheveu. il est évasé en son centre et montre un bourrelet périphérique arrondi. (...) Tout godet et la masse énorme que les godets peuvent constituer sont uniquement faits par des gerbes de filaments mycéliens agglomérés".
Avant même qu'on eût appris à reconnaître le favus, on savait déjà empiriquement le traiter. L'épilation en était l'unique thérapeutique, réalisée selon plusieurs méthodes. La plus ancienne était dénommée la calotte. Il s'agissait d'un emplâtre résineux très adhérent, qu'on appliquait sur le cuir chevelu de telle sorte qu'il englobe tous les cheveux et qu'en le retirant on arrache également les cheveux malades ou non. A côté de ce procédé que certains trouvaient barbare mais que Sabouraud recommandait en raison de son efficacité, de sa facilité d'utilisation, l'épilation à la pince ou avec les ongles était également très utilisée au XIXème siècle. Sabouraud en fixait les règles principales.
La longueur du traitement, sa difficulté et la contagiosité de la maladie furent à l'origine de la création à l'hôpital Saint-Louis, à l'initiative de Lailler, chef de service de cet établissement, d'une école pour enfants teigneux, ouverte en 1886, assurant les soins et la scolarité et appelée plus tard, Ecole Lailler.
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