Nom | Entrez des mots ou débuts de mots. L'ordre est indifférent, de même que les caractères accentués ou non. Tous les termes sont tronqués implicitement. |
---|---|
Dates | Choisissez l'année exacte, ou des intervalles (1750...1760 = entre 1750 et 1760), ou combinez les deux pour trouver les personnes ayant vécu telle année : année de naissance <1750 et année de décès >1750 donne toutes les personnes vivantes en 1750. |
"Où trouver le dossier administratif d'un professeur ou d'un étudiant ?".
Département Histoire de la santé.
Merci de nous signaler toute erreur ou omission.
|
Il exerçait rue de la Sourdière, 33. Né le 12 Juillet 1817 à Bordeaux, il y a commencé ses études de médecine, puis les a poursuivies à Paris. Alors qu’il était interne de première classe à l’Hôtel-Dieu, il publia en 1842 un "Manuel pratique des maladies du cœur et des gros vaisseaux" Paris, librairie médicale de Just Rouvier, "guidé principalement par les traités de Sénac, Corvisart, Laennec, Bertin, Bouillaud, Gendrin et surtout l’excellent ouvrage d’un observateur que la mort vient d’enlever prématurément à la science, le Dr. James Hope… Il a comparé et vérifié par lui-même". Ce livre fut traduit en anglais par W A Harris, à Philadelphie en 1843. Le 26 Mai de la même année, Aran soutint sa thèse à la faculté de médecine de Paris, à propos "des palpitations de cœur considérées principalement dans leurs causes, leur nature et leur traitement ". Il était très au fait des langues étrangères ("sehr bewandert in fremden, Sprachen", blha) et a traduit en français de l’anglais l’ouvrage de James-Henry Bennet, à Manchester, "des ulcérations et engorgements du col utérin", Paris, 1851. Il fut aussi le traducteur de l’allemand en français du livre "Traité d’auscultation et de percussion", Paris, 1854, rédigé par Skoda à Vienne. Nommé professeur Agrégé après une leçon sur "les morts subites", il put ainsi donner des cours privés de thérapeutique à l’Ecole pratique et devenir suppléant du professeur Rostan à l’Hôtel-Dieu, où ses observations cliniques eurent un succès certain. Devenu ensuite médecin à l’hôpital Saint Antoine, il consacra une grande partie de son temps aux hospitalisés et publia de ce fait des "leçons cliniques sur les maladies de l’utérus et de ses annexes", recueillies par le Dr. A. Gauchet et revues par l’auteur, Paris, 1858. Il participa à la rédaction de revues : Archives générales, Union médicale, où il faisait des analyses critiques de travaux en langues étrangères, anglais et allemand. Il publia aussi ses travaux personnels, principalement en thérapeutique : la veratrine, le chloroforme et les traitements du rhumatisme articulaire aigu. Le Dr. Aran mourut le 22 Février 1861, âgé seulement de 44 ans. Plusieurs de ses livres restèrent inachevés, notamment "un dictionnaire de thérapeutique". Amédée Latour souligna dans "l’Union médicale" son aptitude à la pratique des langues étrangères. Sa connaissance de l’allemand justifiait sûrement sa présence dans l'"Adressbuch der Deutschen in Paris von 1854". Mais il n’a pas été mentionné sur les listes de la Société médicale allemande, créée en 1844. Sources consultées : BLHA, BIU Santé Médecine, Adressbuch et Annuaire du commerce et de l’industrie Firmin Didot, 1854 |
Biographie Médecin interniste français, professeur agrégé, Hôpital Saint-Antoine, ParisPublication(s) de François-Amilcar Aran mentionnée(s) ou évoquée(s) dans le Dictionnaire médical de l’Académie nationale de médecine
En relation avec l'article
«
Aran-Duchenne (syndrome d')
»
du Dictionnaire médical de l'Académie nationale de médecine François-Amilcar Aran a publié:
|
Laffort (L.)- Médecins devant la Révolution de 1848 (Thèse de médecine de Paris. 1948. n° 620)
Huguet, F. Les professeurs de la Faculté de médecine de Paris : dictionnaire biographique, 1794-1939. Paris : Institut national de recherche pédagogique , éd. du C.N.R.S, 1991. p. 513-514 (Cote Médecine : HM Mag.Biogr G 142 / 262917)