Base biographique



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Dates Choisissez l'année exacte, ou des intervalles (1750...1760 = entre 1750 et 1760), ou combinez les deux pour trouver les personnes ayant vécu telle année : année de naissance <1750 et année de décès >1750 donne toutes les personnes vivantes en 1750.


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Présentation de la Base biographique

En quelques mots

Les enregistrements contenus dans cette base peuvent concerner toute personne ayant contribué à l’histoire de la santé, de tous les lieux, de toutes les époques.

On y trouve particulièrement :

  1. des médecins
  2. des pharmaciens
  3. des dentistes
  4. des étudiants dans l’une de ces disciplines
  5. des paramédicaux ou les membres de professions qui leur correspondaient à une époque antérieure : barbiers, matrones...
  6. des savants dont l'activité a un rapport avec la santé
  7. toute personne dont l'œuvre ou l'activité ont été significativement en rapport avec la santé
  8. des patients, des personnages célèbres ayant fait l'objet d'une étude bio-pathologique

Plus en détail

Typologie des informations contenues dans la Base biographique

La Base biographique permet de chercher des informations de différents types :

  • des informations en texte intégral. Certaines proviennent de répertoires biographiques intégrés à la base de données ; d’autres sont la transcription de sources d’archive.
  • des liens hypertextes qui conduisent à des informations en texte intégral. Un travail systématique est entrepris pour signaler dans la Base biographique les ressources qui sont numérisées dans la bibliothèque numérique de Medica : articles de revues, articles de dictionnaires, « titres et travaux scientifiques », ouvrages biographiques… Des données en ligne sur Internet provenant d’autres sites sont également signalées.
  • des références bibliographiques, dont la quasi-totalité sont accessibles dans les collections de la bibliothèque (vous pouvez les consulter dans les salles de lecture, ou commander des reproductions à distance auprès du service de fourniture de documents de la bibliothèque).
  • des informations ponctuelles diverses : présence d’un portrait dans la Banque d’images et de portraits, appartenance de la personne à l’Académie de médecine, par exemple.

En outre, toute information de la Base biographique appartient à un « lot de sources », documenté ; cela permet aux usagers comme aux bibliothécaires de savoir quels dépouillements ont été effectués, et quelle est la source des informations qu’ils consultent.

Dans l’avenir, les informations contenues dans la vedette seront également sourcées : un indicateur signalera quelle est la source biographique qui a fourni le ou les noms de la personne, ses dates de naissance et de mort, etc.

Histoire de la Base biographique

L’origine de la Base biographique est un fichier entretenu par la bibliothèque au fil des décennies depuis une date inconnue du début du XXe siècle. On trouvait dans ce fichier :

  • des informations de base sur les personnes (nom, dates et lieux de naissance et de mort)
  • parfois quelques éléments biographiques sommaires
  • des références bibliographiques, qui renvoient à des documents de la colleciton de la bibliothèque et qui permettent de se documenter sur la personne.

Ce répertoire sur fiches a pris une assez grande extension, et il est devenu un outil très utile pour exploiter la collection.

Au début du XXIe siècle, les fiches ont été rétroconverties sous une forme informatique très simple, qui a permis leur diffusion sur Internet. Le dépouillement des nouvelles acquisitions de livres, ainsi que des articles de périodiques de nature biographique a été continué.

Mais la base ainsi constituée s’est également enrichie de très nombreuses informations nouvelles :

  • grâce à la coopération de l’Académie de médecine, elle a signalé les membres de l’Académie, ainsi que les dossiers biographiques présents à l’Académie
  • elle a été connectée à la Banque d’images et de portraits de la bibliothèque
  • elle a intégré la retranscription intégrale des fiches du « Fichier Laborde » (Ms 5503)
  • elle a intégré le dépouillement de dossiers d’étudiants en médecine effectué aux Archives nationales par Pierre Moulinier
  • des dépouillements systématiques ont été entrepris : données issues de la numérisation, mais aussi dépouillements de dictionnaires ou d’autres ressources qui ne se trouvent pas en ligne et peuvent être essentiels pour la recherche.
  • etc.

Ces enrichissements progressifs ont rendu la Base de plus en plus complexe et peu maniable pour les professionnels qui s’en chargeaient. Le dispositif avait par ailleurs plusieurs limitations techniques : une très faible visibilité extérieure (les moteurs de recherche n’avaient pas accès aux données) ; des données peu structurées, qui rendaient très difficile de fournir aux usagers des informations compréhensibles sur les sources dépouillées, et qui ne permettaient pas de connaître la source des informations de base ; l’impossibilité de connecter ces informations biographiques avec les « données d’autorité » utilisées dans le monde de la documentation.

Pour pouvoir poursuivre son enrichissement et la rendre plus adaptée aux nouvelles ressources documentaires, elle a été entièrement refondue entre 2015 et 2018. La version bêta de cette nouvelle Base biographique a été mise en ligne en mai 2018.

Nous espérons pouvoir poursuivre son évolution dans l’avenir, notamment en permettant sa connexion à d’autres ressources grâce à des identifiants normalisés.

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Carron du Villards, Charles Joseph Fr.

Naissance 1800
Décès 02/02/1860
 

Portraits

Existence d'un portrait non numérisé



Répertoires ou dépouillements d'archives biographiques

J.-M. Mouthon. Un répertoire des médecins savoyards et des ressortissants de la péninsule italienne

Nom Carron du Villards , Charles-Joseph-F
Naissance 1799
Décès 02/02/1860

[Savoyard]

Né à Annecy en 1799 (ou 1801 ?), il était le fils de Jacques Louis Carron du Villards, médecin principal des armées et hôpitaux du roi de Sardaigne en 1793, qui fut plus tard « professeur collégié (agrégé) à l’Université de Turin, lauréat grand prix de vaccine en 1812 et de la Société de médecine de Paris ». Charles-Joseph F. fut élève de Scarpa à Pavie et soutint sa thèse de doctorat en médecine à Turin en 1820. Aussitôt après il fit un long séjour en Italie, avant de s’installer à Annecy, « où il pratiquait avec beaucoup de succès ». Mais « doué d’une activité inquiète, qui ne lui permettait pas de rester longtemps à la même place », le savoyard vint « à Paris en 1828 auprès de Lisfranc, pour remplir les fonctions de prosecteur, dans les cours de médecine opératoire, que faisait ce dernier…Il se blessa même à un œil. ». Le Dr. Carron obtint la naturalisation française en 1832. Membre de la Société philanthropique savoisienne de Paris, ii recevait, rue Jacob, 30 (10° arr), puis rue de l’Observance, 6. Son séjour parisien fut riche en publications : la Gazette médicale de Paris a rapporté notamment des « considérations pratiques sur les tumeurs des paupières » le 16 février 1833, et peu après un « Annuaire médico-chirurgical ou Répertoire général de clinique », 7e année. En 1835, Charles-Joseph-Frédéric Carron du Villards fonda à Paris un institut ophtalmologique, « dispensaire pour le traitement gratuit des maladies oculaires », situé cloître Saint-Merry, ancien Tribunal de commerce : mais l’entreprise échoua rapidement, Carron étant peu soucieux de la gestion d’une telle entreprise. La même année, parut son « Guide pratique des maladies des yeux » (BIU Santé, 35570, Paris, 1835, deux volumes).

Parti plus tard au Mexique, où il réussit en chirurgie, il fut mis à la tête du service de santé militaire avec le grade de général. Loin de France, Carron du Villards fit parvenir plusieurs écrits aux revues spécialisées, en particulier au Journal des connaissances médicales pratiques et à la Gazette médicale de Paris, telle cette correspondance du 25 mai 1852, dans le n° 07 : « observation relative à un cas de torticolis ancien, très compliqué, guéri par la section sous-cutanée du sterno-mastoïdien et du paucier ».

Le Dr. Carron du Villards migra ensuite au Pérou, puis au Chili, via le Cap Horn, avant d’atteindre le Brésil, pour créer une maison de santé à Rio de Janeiro, comme il l’a écrit à son compatriote et ami le Dr. Caffe, après avoir été malade et aussi victime de révolutions au Mexique. En 1859, il rédigea des « Passe-temps ophtalmologiques maritimes » (BIU Santé, 90960, t252, n°2, Rio de Janeiro, Morizot, 1859, 68 p.). Il perdit son dernier fils, à qui il destinait l’établissement créé dans la capitale brésilienne. C-J-F Carron du Villards mourut d’une affection cardiaque le 2 février 1860, quelques semaines avant le rattachement de la Savoie, son pays d’origine, à la France. Même s’il n’a pas soutenu de thèse à la faculté de Paris, cet Annécien eut une forte influence à Paris où il exerça, ayant même obtenu la naturalisation française, dans sa seconde patrie.



Références bibliographiques

Références bibliographiques entrées jusqu'en 2015

Kos. 1984. 8. p. 174, portrait (Cote Médecine : 100625)

Wayenborgh. International biography and bibliography of ophthalmologists (2001-2002)

Wayenborgh, Jean-Paul. IBBO [International biography and bibliography of ophthalmologists]. Oostende : J.P. Wayenborgh, 2001-2002. P. 115, part. 1 (Cote Médecine : HM Mag.SPE Ophtal 24 / 10267-7)



Informations diverses

Dossier à l'Académie de Médecine