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[Savoyard] Né à Thonon en 1774 ou 1781, Jean-Marie Adolphe Dessaix était un des cinq fils de Charles Eugène Joseph Dessaix, docteur en médecine de la faculté de Turin, après avoir soutenu sa thèse le 17 juin 1764, puis protomédecin du Chablais le 17 octobre 1768 et aussi poète, lui-même fils d’André-Joseph Dessaix, barbier-chirurgien et apothicaire. Le plus célèbre des frères de Jean-Marie Adolphe fut le général Dessaix, docteur en médecine en premier lieu, rapidement tourné vers la carrière des armes, « Bayard de la Savoie », gouverneur de Berlin. Trois autres frères furent aussi militaires : François André Lubin, Jean-François et Claude François Aimé, qui fut plus tard avocat. Jean-Marie Adolphe Dessaix « de Thonon, département du Léman » présenta et soutint sa thèse de doctorat à l’Ecole de Médecine de Paris le 24 juillet 1806, à propos d’une « Dissertation médicale sur les maladies utiles » (BIU Santé, Paris, 1806, n° 95, 90 p.). L’impétrant dédia les résultats de son étude à son « Père, C. J. E. Dessaix, docteur en médecine », ainsi qu’au docteur C.A. Récamier, médecin de l’Hôtel-Dieu de Paris. Sa conclusion générale indiquait : « Nous avons vu des maladies, tantôt écartant des causes de trouble, ou aguerissant l’économie contre ces causes, nous fournir des prophylactiques précieux ; d’autrefois, moyens d’exclusion, ou compléments utiles, restituer à l’économie des conditions plus importantes que celles qu’elles lui font perdre ; plusieurs de ces maladies peuvent, dans un même individu, remplir la même tâche et se remplacer mutuellement. En dernier lieu enfin, nous avons vu des troubles passagers guérir radicalement des maladies souvent réfractaires à d’autres moyens… ». Médecin militaire, le docteur Jean-Marie Dessaix fut prisonnier à Smolensk, revint de Russie en 1814, puis exerça la médecine à Lyon. Marié, il eut trois enfants : une fille, Madame Gallay, et deux fils, Eugène, poète, et Antony, étudiant en droit et en médecine, qui se tourna finalement vers les lettres, les poésies, les légendes et les études historiques, tout en étant successivement secrétaire de la mairie de Thonon, archiviste-adjoint à la Préfecture de Chambéry, avant de devenir rédacteur à « la Tribune savoisienne d’Annemasse ». Son père, le docteur Jean-Marie Dessaix fut l’auteur de plusieurs écrits sur l’homéopathie, notamment « l’Homéopathie et ses agresseurs » (Paris, Baillière, 1836, BIU Santé, 67253). Il mourut à Thonon le 18 mai 1844. |