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Hoefer, Ferdinand - Enumération des travaux - Paris, typ. Firmin Didot - 1852 |
Né en 1811 à Doeschnitz (Schwarzburg-Rudolstadt, Saxe), Ferdinand Hoefer, destiné primitivement à l’étude de la théologie, fit d’abord une randonnée en Allemagne, Hollande et Belgique. En 1830, sans moyen d’existence, âgé seulement de 19 ans, il vint en France, où il intégra le régiment étranger de Hohenlohe, participant ainsi à l’occupation de la Morée (Péloponnèse). Après dissolution de cette unité en 1831. Ferdinand Hoefer revint en France et trouva des établissements pour l’accueillir à Nantua, Saint-Etienne et Roanne. Il fut ensuite secrétaire de Victor Cousin (1792-1867), philosophe, professeur à la Sorbonne et homme politique, et le resta jusqu’en 1836, tout en étant précepteur. Il publia dans les Annales d’anatomie et de physiologie en particulier. Il se mit à l’étude de la philosophie, puis de la médecine. Il présenta et soutint sa thèse pour le doctorat à la faculté de Paris le 31 janvier 1840, en répondant aux quatre questions posées : « De la nature de la chlorose, Des symptômes et de la marche des abcès de la prostate, Des changements que subissent les cartilages dans les différents âges, et De l’action chimique exercée par les diverses substances employées dans le but de conserver les pièces d’anatomie pathologique » (BIU santé, Paris, 1840, n°24, 49p.). Le jury fut présidé par le professeur Brechet entouré de son collègue Richard et des Drs. Gouraud et Sédillot, Agrégés. L’impétrant a complété par des propositions, parmi lesquelles : « les femmes qui nourrissent elles-mêmes leurs enfants sont plus souvent préservées de péritonite puerpérale que celles qui se trouvent dans le cas contraire ». Le Dr. Ferdinand Hoefer a exercé à Paris : le Guide Roubaud de l’année 1849 l’a mentionné, rue Vavin, 4, de 11 à 1h. En 1843, il reçut la mission d’étudier la médecine en Allemagne et en 1846, l’économie. Naturalisé français en 1848, il multiplia les publications après l’Histoire de la chimie depuis les temps les plus reculés jusqu’à notre époque, Paris, Hachette, 1842, réédité en 1869, et son Dictionnaire de médecine pratique, Paris, 1847 : Histoire de la chimie et de la physique, Paris 1872 Histoire de la botanique, de la minéralogie et de la géologie, Paris, 1872 Histoire de la zoologie et de l’Astronomie, Paris, 1873 Histoire des mathématiques, Paris, 1874. Il n’a pas été retrouvé sur les listes des membres de la Société médicale allemande de Paris. En 1851, Didot lui confia la direction de la « Nouvelle biographie générale », publiée en 46 volumes, jusqu’en 1866 (BIU santé). Mort en mai 1878, il habitait les Bosserons, 27 rue des Grés à Brunoy (Seine & Oise), commune qui l’honora comme « médecin, lexicographe et écrivain ». |
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