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Membre honoraire de la Société Médicale Allemande de Paris en 1865, résidant à Athènes. Dans la Revue Médicale Française et Etrangère de 1831 (2, p. 532 à 536, BIU Santé Médecine 90219), a été mentionné un long compte-rendu d'un livre, traduit du grec : "esquisse sur les hôpitaux ", par Jean Bouros, docteur en médecine, Paris (imprimerie de M. Eberhart, rue du Foin Saint-Jacques, n° 12, in 8, 1831). Cet ouvrage rappelle l'historique des hôpitaux de la Grèce byzantine et leur description au XIXe siècle, à la suite de la guerre de libération de l’empire ottoman. Citons le rédacteur de la Revue : "S'il est un événement qui doive exciter notre admiration, c'est de voir une nation qu'un esclavage de plusieurs siècles semblait avoir avilie et dégradée pour toujours, après avoir fait des efforts inouis pour récupérer son indépendance, s'occuper avec non moins d'ardeur et de zèle de se régénérer elle-même pour la culture des sciences et des lettres : c'est le spectacle que nous donne la Grèce depuis 15 ans. Ceux de ses enfants (en bien petit nombre) chez lesquels s'était transmis jusqu'aujourdhui le dépôt sacré de leur brillante histoire et des lumières, se sont répandus dans toutes les parties de l'Europe civilisée pour y recueillir et apporter dans leur patrie tout ce qui peut concourir à son bien moral et physique. M. Bouros est de ce nombre. Nous pensons qu'il fait honneur à la Grèce moderne et que l’ancienne ne l'eut point cru indigne d'elle. M. Bouros est du petit nombre des malheureux Grecs échappés de l’horrible massacre de l'île de Chio. Après avoir étudié la médecine dans les meilleures Universités d'Allemagne et d'Italie, il est venu visiter la France et y rechercher ce qui peut être utile à sa patrie. Il a cru avec raison que les hôpitaux méritaient surtout de fixer son attention …" (BIU Santé Médecine 90960, t. 105, n° 2, 1831). Enfin le 31 Juillet 1829, il soutint sa thèse de doctorat en médecine à la faculté de Halle "Dissertatio inauguralis de pharmacologia graecorum veterum in genere" (BIU Santé Médecine 90960, t. 110, n° 5). Son curriculum vitae précisait qu’il était né dans l’île de Chios en 1805 et qu’il y fréquenta l’école puis le lycée. En 1825, il commença ses études de médecine à l’Université de Vienne, pour y bénéficier de l’enseignement de Mayer, Czermaki, Hartmann, Rose et Watmann notamment. Sources consultées : BIU Santé Médecine |
Jean Bouros a soutenu sa thèse pour obtenir le grade de docteur le 31 juillet 1829 à la faculté de médecine de Halle (Saxe), écrite en latin : Dissertatio inauguralis de Pharmacologia graecorum veterum in genere ou A propos de la pharmacologie des grecs anciens à l’origine (BIU Santé, 90960, t 110, n°5). A la fin de cette thèse de 60 pages, figure le curriculum vitae ou vita de l’impétrant, comme toujours dans les thèses de médecine de langue allemande au XIXe siècle. Ainsi a-t-on appris qu’il était né en 1805 à Chios, île en mer Egée, proche de la côte turque, où il commença sa scolarité. Ses parents durent quitter Chios en 1822 en raison de « l’horrible massacre de l’île ». Ils se rendirent à Trieste, où Jean Bouros poursuivit ses études secondaires en italien. En 1825, il commença ses études de médecine à Vienne, en Autriche, avant de rejoindre Halle en Saxe pour les achever. Dans son curriculum vitae, Jean Bouros a cité quelques uns de ses maîtres en médecine : Schere, Jacquin, Mayer, Czermaki, Hartmann et Watmann. En 1831, le Dr. J. Bouros fit paraître à Paris, chez l’imprimeur Eberhart, rue du Foin Saint-Jacques, n°12, un Essai sur les hôpitaux de son pays depuis l’antiquité ( BIU Santé 90960, n°2), en langue grecque. La Revue médicale et étrangère en fit un compte-rendu (1831, 2, 532-536, BIU Santé 90219), mettant en exergue cette publication rédigée par J. Bouros, qui « est venu visiter la France et y rechercher ce qui peut être utile à sa patrie ». En raison de ce séjour, le Dr. Jean Bouros a figuré sur la liste des membres honoraires de la Société médicale allemande dès 1865, mais résidant à Athènes, était-il précisé. |