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Membre de la Société Médicale Allemande de Paris en 1844, année de sa création. Seul son nom est indiqué, sans prénom, ni ville de résidence. Toutefois, Moyse Cahen, ex-chirurgien Aide-major au troisième régiment de lanciers a soutenu sa thèse de doctorat en médecine à la Faculté de Paris le 04 Janvier 1816, rédigeant une dissertation "sur la circoncision, envisagée sous les rapports religieux, hygiéniques et pathologiques" (BIU Santé Médecine, 90973, Paris, 1816, n° 2). Elle est dédiée à son père et à sa mère ainsi qu'à ses oncles, Samuel et Joseph Bing, grâce auxquels il a poursuivi ses études. Dans l'introduction, il indique que "cette dissertation se divisera donc naturellement en trois parties : dans la première, nous donnerons succinctement les preuves de l'origine et de l'antiquité (pour ancienneté) de la circoncision ; dans la seconde nous décrirons la manière dont elle se pratique chez les diverses nations qui l’ont adoptée, et en particulier dans la religion juive, à laquelle nous appartenons ; la troisième partie, qui est la plus importante, et celle à laquelle nous chercherons à donner les plus grands développements, nous la considérerons sous le double rapport de son utilité hygiénique et pathologique dans les contrées où elle prit naissance ". De 1816 à 1840, le docteur Cahen fut membre du Comité de bienfaisance israélite de Paris, créé en 1809, 28 rue Grenier Saint Lazare, puis 47 rue Sainte Avoye, actuelle rue du Temple. Il succéda au Dr. Rodier, premier médecin adjoint à ce Comité de 1809 à 1816. Les réunions étaient hebdomadaires, pour s'occuper de l'assistance pécuniaire et alimentaire des vieillards et des orphelins. Son fils, Mayer Cahen, ancien interne et lauréat des hôpitaux de Paris, membre de la Société Anatomique, soutint sa thèse de doctorat en médecine à la Faculté le 18 Juillet 1846, traitant de "la Néphrite Albumineuse chez les femmes enceintes" (BIU Santé Médecine, 90973, 1846, n° 100). Elle était dédiée à son père le Dr. Cahen et à son grand- père M. Alkan Mayer Cahen, inspecteur des écoles consistoriales. En 1866, le Dr. Mayer Cahen, lauréat de l'Institut et médecin en chef de l'hôpital de Rothschild, a publié "Du choléra, sa nature et son traitement", imprimerie Martinet, Paris (BIU Santé Médecine 90963, t. 28, n° 9, 36 p.). Un Cahen, sans prénom, médecin, demeurant rue d'Hauteville, 33, est mentionné sur les listes du recensement des Juifs à Paris en 1852 (Archives du Consistoire de Paris) : il s’agit probablement du fils, bien que la date de décès du père ne soit pas connue. Sources consultées : BIU Santé Médecine, AIU et Lustmann F., De l'Emancipation à l'Antisémitisme, Histoire de la Communauté Juive de Paris,1789- 1880, Paris, Honoré Champion, 2006 |