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Né le 01 Novembre 1809 à Breslau (Basse Silésie, Prusse, actuellement Wroclaw en Pologne), il fut médecin de formation, mais il n’a pas été possible de retrouver l’année de sa soutenance de thèse, ni l’Université où elle eut lieu. Il n’est pas impossible qu’il ait éxercé, puisque ce fut seulement en 1844, âgé de 35 ans, qu’il vint à Paris et acheta la librairie internationale Avenarius & Brockhaus, disposant semble-t-il d’un capital important, mais n’ayant reçu aucune formation dans ce domaine. Il exploita au début son fonds de commerce de façon illicite, puisqu’il n’obtint l’autorisation de librairie que le 6 Décembre 1850, étant déjà aidé par Friedrich Vieweg. Franck a développé l’exportation du livre français vers l’Allemagne. Il fut amené à rédiger des revues bibliographiques hebdomadaires, telles le Catalogue général de la librairie française (1847) et la Bibliographie universelle (1848). Il a développé notamment les matières scientifiques, et parmi elles la médecine. Il a cédé son commerce à Vieweg en 1851. Plusieurs de ses compatriotes furent commis dans sa librairie : Edwin Tross, Charles Frédéric Hoff, Léonard Liepmannsohn, Julius Stargardt. En 1861, Vieweg a vendu sa librairie de commission et d’édition à Albert Herold et Felix Linder. Mais la librairie A. Franck et F. Vieweg, propriétaire, rue Richelieu, 67 (même adresse que sur l’Adressbuch de 1854), a été éditrice des premières publications de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes, notamment en 1869 (La stratification du langage de Max Müller, traduite par M. Havet, élève à l'Ecole des hautes Etudes) et en 1872 (La vie de saint Alexis, poème du XIe siècle, par G. Paris et Léopold Pannier). Bien qu’arrivé à Paris en 1844, le Dr. Albert Franck ne fut pas mentionné dans la liste des membres de la Société médicale allemande de Paris, fondée la même année. Enfin dans l’Adressbuch des allemands à Paris en 1854, un médecin dénommé Franck, sans prénom, rue d’Antin, 13, a été indiqué: il s’agit très vraisemblablement d’un simple homonyme, la tâche d’éditeur-libraire l’ayant suffisamment occupé pour ne pas exercer sa profession de médecin. De plus Albert Franck, libraire allemand, a été mentionné rue Richelieu, 67. Enfin aucun Franck n’a été retrouvé parmi les médecins étrangers de langue allemande autorisés à exercer en France de 1813 à 1853 ou refusés (Arch. Nat. F 17/4513 et ss.). Sources consultées : Jeanblanc Helga, Des Allemands dans l’industrie et le commerce du livre à Paris, 1811-1870, CNRS Editions, 1994 ; Kratz Isabelle, Libraires et éditeurs allemands installés à Paris, 1840-1914, Revue de synthèse : IV S. N°1-2, janv.-juin 1992 et bibliothèque de l’EPHE |