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Médecin grec, né à Philippopel, qui soutint sa thèse de doctorat en médecine en 1797 à Iéna : "De morbis uteri secundum librium Hippocratis peri gunakeies phuseos". Il fit un séjour de formation complémentaire à Vienne et Paris. De ses écrits, on a retenu : Antipanacea s. de causis quae morbos difficiles curatu vel ansanabiles, licet per se non tales sint, plerumque reddunt ; et aussi en grec. Vienne 1810 et 1814 Sur la peste, Paris, 1832 Mémoire sur la contagion des maladies exotiques, telles que la peste orientale, le choléra morbus, la Fièvre Jaune etc. Sources consultées : BLHA |
Né à Philipopolis, Thrace, en 1773, Anastase Georgiadès commença sa scolarité au lycée de sa région, avant de poursuivre « à Bucarest l’étude de la langue grecque littéraire, la poésie, la rhétorique, les mathématiques et la philosophie ». Il s’est rendu ensuite à Vienne en Autriche en 1802, où il étudia la médecine, suivant des cours de minéralogie, zoologie, botanique, anatomie, physiologie. Il continua son cursus médical à Iéna, en Saxe, pour apprendre la chirurgie, la matière médicale, mais aussi la pharmacie, l’ophtalmologie et « l’accouchement théorique et pratique ». Il soutint sa thèse à Iéna le 13 septembre 1806. Il retourna ensuite à Vienne, où il fréquenta les hôpitaux pendant quatre années. Il vint alors à Paris pour parfaire sa formation, principalement pour les accouchements, fréquentant l’Hôtel-Dieu et l’hôpital Saint Louis. Il publia en 1810 à Vienne, en latin, un De causis, quae morbos difficiles curatu, vel insanabiles, licet per se non tales sint, plerumque reddunt (BIU Santé, 35109). Un curriculum vitae manuscrit en français a été ajouté en première page et a permis d’obtenir les renseignements ainsi rapportés. Anastase Georgiadès a donc beaucoup voyagé, puisque Paris fut son ultime capitale d’apprentissage médical. |