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Né le 22 Avril 1784 à Brigue dans le Valais (Suisse), il fut élève aux collèges de Brigue et Sion, avant de partir à 20 ans pour Vienne, où il suivit les cours de médecine à l'Université. Après un examen sur la philosophie et la physique avec une dispense, alors qu'il était étranger en Autriche (ainsi qu'il l’a indiqué dans les "Souvenirs de ma vie"), il envisagea d'aller à Wurzbourg : en fait, après étape à Munich, il se rendit à la faculté de Landshut (Bavière), où il fut reçu docteur en médecine et en chirurgie le 17 Octobre 1805, dirigé par le professeur Walther. Sa thèse portait sur "les opérations de la hernie". La guerre avec Napoléon était à proximité. Finalement il retourna à Vienne, où il y avait déjà de nombreux suisses. Il assista à l'entrée des français et même il fut spectateur lors d'une revue que passait Napoléon à Schönbrunn. Après la bataille d'Austerlitz le 02 Décembre 1805, les hôpitaux de Vienne étaient encombrés de blessés, nécessitant des soins, auxquels il participa : il contracta de ce fait le typhus, avec d'autres jeunes médecins. Il en réchappa. Après une longue convalescence, il reprit sa fréquentation hospitalière, fut reçu interne dans la maison d’accouchements, où il apprit la pratique et reçut l'enseignement clinique. Il fréquenta aussi la Clinique des maladies des yeux du Dr Beer. Il travailla jusqu'à 14 heures par jour, ayant peu de distractions. A 23 ans il obtint le 12 Septembre 1807 le brevet de chirurgien major du bataillon valaisan au service de la France et fut envoyé à Gênes. Il avait obtenu l’autorisation d’exercer dans l’Empire français le 31 Mai 1815, par Napoléon Ier, empereur des français (Arch. Nat. F 17/4513 et ss.) Il quitta le Service en 1830, alors qu'il était attaché au 7° régiment d'Infanterie de la garde royale (1er Suisse), qui occupait la caserne de Babylone. Il exerça alors la médecine à Paris, et même participa aux soins nécessaires lors de l'épidémie de choléra de 1832. Ainsi, il fut fait chevalier de la Légion d'Honneur, tout en recevant une médaille de bronze de la ville de Paris, en témoignage de son courageux dévouement. Il mourut à Paris le 17 Janvier 1856. Il ne semble pas avoir été membre de l'Association des Médecins Allemands de Paris. Par contre il a été mentionné comme médecin sur l'Adressbuch der Deutschen in Paris de 1854, avec 64 autres confrères sur 4.772 allemands. L'Almanach général de médecine pour la ville de Paris en 1833 indiquait qu'il recevait rue des Fossés Montmartre, 6, de midi à 2 heures. Enfin l’Annuaire des 500.000 adresses commerciales et industrielles (Didot, 1854) l’a cité rue de la Ferme, 3, avec le sigle de la L.H. Sources consultées : Bulletin SFHM, Adressbuch de 1854 et Arch. Nationales F 17/4513 et ss. |