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Il était le fils de Johann Peter Frank (1745-1821), médecin légiste et spécialisé en hygiène, professeur successivement à Göttingen, Pavie, Vienne, Wilna (Vilnius) et Saint-Petersbourg. Joseph Frank était né à Rastatt (Baden) le 23 Décembre 1771. Il étudia la médecine en Lombardie à Mailand et Pavie, où il soutint sa thèse de doctorat en 1791. S'inspirant et défendant la doctrine de John Brown (1735-1788), médecin et publiciste écossais, il se passionna pour ses idées philosophico-médicales, basées sur "l’incertitude et l’impénétrabilité de l’art de guérir ". En 1794, il devint répétiteur et assistant dans la Clinique médicale de son père à Pavie. Il succéda à ce dernier, qui fut appelé à Vienne un an plus tard. Mais dès 1796, il le rejoignit et devint premier médecin à l’hôpital général de la capitale autrichienne. En 1803, il fit un voyage scientifique de formation complémentaire en France et à Paris, ainsi qu'en Ecosse. Il en résulta la publication d’un journal, tenu notamment lors de son séjour parisien. En 1804, il devint professeur de Pathologie à l’Ecole médico-chirurgicale de Wilna (Vilnius en Lithuanie), avant d'en devenir professeur de Clinique et directeur de l’hôpital, succédant à son père appelé à Saint Petersbourg. Il le resta jusqu'en 1824 et rédigea plus tard des Mémoires. Il fut contraint de demander sa retraite en raison d'une maladie oculaire. Il resta ensuite deux années à Vienne, avant de se retirer dans sa villa au bord du lac de Côme (Lombardie). Il mourut le 18 décembre 1842. Il avait épousé une chanteuse soprano viennoise, Kristin Gerhardy, admiratrice des compositions de Beethoven. Elle organisa de ce fait des soirées musicales. Enfin le professeur Joseph Frank resta très attentif aux pauvres durant toute sa carrière professionnelle : on dit que Balzac s’en serait inspiré pour décrire son "médecin de campagne, le docteur Benassis". En 1799, Johann Peter le père et Joseph (le fils) Frank ont été indiqués sur la liste des associés étrangers de la Société de Médecine de Paris. En 1823, Joseph Frank fut élu à la Société médicale d’Emulation, et le 24 Février 1835 correspondant étranger de l’Académie de médecine. Parmi ses nombreux travaux, il faut citer : Lettera, sulla dottrina die Brown al Sign. Brugnatelli, Pavie, 1794 Heilart der klinischen Lehranstalt zu Pavia, Wien, 1797 De l'influence de la Révolution Française sur des objets relatifs à la médecine pratique, "discours prononcé à la séance publique de l'Université Impériale de Vilna le 15 Septembre 1814, alors qu'il y était professeur de médecine pratique et de clinique à la susdite Université" (BIU Santé Médecine 90958) Handbuch der Toxikologie, Wien, 1800, 2ème édition 1816, traduit en français et en italien. Reise nach Paris, London und einem grossen Theile des übrigen Englands und Shottlands in Beziehung auf Spitäler, Versorgungshäuser usw… Wien, 1804-05, 2ème éd. 1816. La partie concernant son séjour à Paris en 1803, a fait l'objet d'une publication avec notes établies par le Dr. S Trzebinski de Wilno (Pologne), dans le bulletin de la Société française d'Histoire de la médecine, 1924, n° 18, 107-124, en ligne à la BIU Santé Médecine. Guide ou instruction pour connaître et choisir un médecin, traduction française d'un ouvrage paru en 1800 à Vienne, Paris 1846 (BIU Santé Médecine 77528) Les mémoires biographiques de Jean-Pierre Frank et de Joseph Frank, son fils, rédigés par ce dernier, en français, après avoir quitté la Lituanie, probablement à partir de 1830. Des cinq tomes, quelques chapitres du second, le troisième et le quatrième concernent l’existence de Joseph Frank à Vilnius. Se référer à Druckuté Genovaité (maître de conférence du Département de français de l’Université de Vilnius), l’écriture de voyages d’après les Mémoires de Joseph Frank, ISSN,0258-0802 Literatura 2008 50(4), 13-20 Sources consultées : BLHA, BIU Santé Médecine et bulletin de la Société française d’histoire de la médecine, 1924, n°18, 107-124 |
Médecin. Fils de Johann Peter Frank. Médecin de l'Hôpital général de Vienne. Voyage beaucoup à travers l'Europe afin de poursuivre ses travaux. Membre de plusieurs sociétés savantes. Enseigne la pathologie à l'université de Vilnius (1804), crée avec Bécu l'Institut de vaccination |