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Né le 29 janvier 1864 à Smyrne (Izmir, port de Turquie sur la mer Egée), Socrate Lagoudaky(is) vint faire ses études de médecine à la faculté de Paris, où il soutint sa thèse pour l’obtention du doctorat le 30 mai 1894, en présentant une « Etude clinique des rapports de la syphilis et du tabès » (BIU santé, Paris, 1894, n°286, 42 p.). Externe des hôpitaux de Paris en 1889, il fut rayé de la liste en 1890 et n’a pas fait figurer ce titre sur la première page. Le professeur Straus a présidé le jury, composé de son collègue Landouzy et des Drs. Brissaud et Chauffard, Agrégés. Le professeur Brouardel était doyen. L’impétrant a dédié son étude à Jean Lagoudaky, un parent. A partir de 212 cas de tabès, le Dr. Socrate Lagoudaky a pu conclure que « la syphilis est une simple cause prédisposante dans l’étiologie de cette maladie ; un tiers seulement des tabètiques se trouve avoir eu antérieurement la syphilis et la principale cause est due à une débilité primitive congénitale de la moelle, de nature héréditaire ». Comme l’indique la fiche de P. Moulinier, le jeune médecin grec est resté à Paris pour y exercer : en 1896 le guide Rosenwald le mentionne rue Monceau, 9, Mar. J. Sam.2 à 4. Chavalier de l’Ordre du Sauveur, selon Gallica, le Dr. S. Lagoudaky est souvent intervenu en tant que grec à Paris. Le journal Le Matin du 24 février 1897 rapporte qu’à propos du conflit gréco-turc en Crête, il fit l’éloge du moine Papamalekos lors de l’insurrection de 1867. Le 23 avril 1897, l’Univers et le Monde annoncent qu’en raison de la déclaration de guerre gréco-turque, le Dr Lagoudaky et son épouse ont rejoint l’Hellade. Gallica a permis de retrouver ce praticien, aux activités multiples : en 1898-99, il était rédacteur en chef d’« Hippocrate, Revue mensuelle de médecine historique » et le 31 décembre 1901, la « Revue des études grecques » publiait la liste des membres de l’association, parmi lesquels figurait « Socrate Lagoudakis, docteur médecin, 103 Av. de Villiers ». Le 6 juin 1901, le journal « La Justice » a rapporté qu’il était membre de la Ligue franco-italienne et a prononcé une allocution à l’occasion de l’anniversaire de la bataille de Magenta, victoire franco-sarde du 4 juin 1859. La « Revue diplomatique » du 1er décembre 1901 a publié un long commentaire du Dr. Lagoudaky sur les troubles qui venaient d’avoir lieu à Athènes. Il n’oublia jamais sa patrie. La date et le lieu de son décès restent ignorés. |
Cursus scolaire Informations complémentaires Cette fiche est extraite du corpus des étudiants étrangers. |