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Né à Metzovou(n) (Epire) le 29 mars 1803, Demetrius Patzuris commença ses études de médecine à Caen, avant de les poursuivre à Paris. Chronologiquement, Demetrius C. Patzuris « de Metzovon en Grèce, bachelier ès lettres et ès sciences, aide de M. Amussat » (page de titre) soutint sa thèse de doctorat en médecine le 09 mars 1831, à propos de Quelques propositions chirurgicales sur la lithotripsie, la cystostomie et la torsion des artères (BIU Santé, Paris, 1831, n°45, 19p.). Le professeur Dubois était doyen ; le professeur Moreau présidait le jury, entouré des professeurs Chomel et Boyer, des Drs Bayle et Martin-Solon, Agrégés. Deux observations illustrèrent le sujet. Demetrius C. Patzuris dédia cette étude « à ses oncles Triantaphyllos et D. Zamam ». Mais la BIU Santé détient la thèse d’un second Demetrius Patzuris (sans C) « de Matzovon, Grèce », qui soutint sa thèse le 13 août 1831 à la faculté de Paris, sur Quelques considérations sur la fracture du col du fémur (BIU Santé, Paris, 1831, n°183, 20p.). Le doyen était le professeur Orfila. Le jury était présidé par le professeur Cloquet (pathologie chirurgicale), entouré de ses collègues Broussais, Fouquier et Boyer, et des Drs. Bouvier et Briquet, Agrégés. L’impétrant a insisté sur le raccourcissement, la rotation externe et l’impossibilité de décoller le talon, jambe tendue.Sur le plan thérapeutique, il recommandait les procédés d’extension répétée. Ces deux thèses correspondent-elles au même candidat ? Dans ce cas, pourquoi une seconde thèse ? La première a –t-elle été invalidée ? Ou bien s’agit-il de deux candidats différents, tous deux orginaires de la même localité ? Le C ferait pencher pour cette seconde hypothèse. Le fichier de Pierre Moulinier n’en comporte qu’un seul sans C. Enfin les pages de titres des deux thèses ne mentionnent aucune année de naissance, ce qui ne facilité guère la compréhension. |
Cursus scolaire Cette fiche est extraite du corpus des étudiants étrangers. |