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Né lui aussi à Céos ou Kea, île de l’archipel des Cyclades en mer Egée, le 23 janvier 1819, Xénophon-J. Rota débuta les études de médecine à l’école de Bordeaux, avant de venir à Paris, où il soutint sa thèse de doctorat le 26 novembre 1847 à propos De l’influence des lésions physiques et des affections organiques sur les formes du délire chez les aliénés (BIU Santé, Paris, 1847, n°235, 32p.). Il précisa qu’il était « ex-Interne de l’Asile des aliénés de Bordeaux et médecin auxiliaire de la Maison de santé Reboul-Richebragues ». Il ne semble pas avoir été nommé au concours de l’Externat, mais seulement « élève des hôpitaux de Paris ». Pour rédiger sa thèse, il a écrit qu’il était « reconnaissant aux docteurs Tardieu, Voisin et Falret ». Ces deux derniers dirigeaient la Maison de santé de Vanves ( BIU Santé asclépiades, en ligne, Mouthon J-M) pour aliénés. Felix Voisin l’avait fondée en 1822, puis s’était associé à son collègue Jean-Pierre Falret. L’année de la soutenance, le professeur Orfila était doyen de la faculté. Le jury fut présidé par le professeur Adelon, entouré du professeur Andral et des Drs. Becquerel et Duméril fils. S’appuyant sur sept observations, Xénophon J. Rota développa la mélancolie, les délires, la manie, les hallucinations, les illusions sensoriales. Ce jeune médecin grec resta à Paris et garda la même orientation médicale, puisqu’il collabora toute sa vie à la Maison de santé de Madame Reboul-Richebraques, rue de Picpus, 90, où « étaient reçus des aliénés et des pensionnaires libres » (BnF, Gallica, en ligne). L’almanach de 1854 a indiqué le Dr Rota à cette adresse. Selon le Journal des débats politiques et littéraires du 24 octobre 1871, l’établissement fut mis en adjudication sur enchère à la Chambre des Notaires de Paris. Le rachat de l’établissement, du matériel et de la clientèle n’empêcha pas le Dr. Xénophon Jacques Rota d’en devenir le directeur, fonction qu’il remplit jusqu’à sa retraite. La France Médicale du 24 août 1889 (tome II, 36éme année, n°99, p :1165) l’a mentionné dans sa rubrique nécrologique, précisant « ancien directeur de la Maison de santé, rue de Picpus, 90. Obsèques ce matin à l’église russe, rue Daru ». La cathédrale grecque orthodoxe Saint Etienne rue Georges Bizet ne fut achevée qu’en 1895. Dans le seul document fondateur encore existant, de la Société Médicale Hellénique de Paris le 13 décembre 1856, Xénophon Rota figure dans le comité de parrainage aux côtés de Littré, Daremberg, Briau, mais aussi de Basileios Phormion, Nicolas Piccolos, Rok Phokion et Hilarion-D Rousseau. |
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