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[Italien] Né à Florence le 16 septembre 1868, Anacréon Stamatiades fut dispensé des baccalauréats en 1887. Il a pris onze inscriptions à la faculté de médecine de Montpellier, de janvier 1890 à avril 1892, suivies de cinq à Bordeaux de 1892 à 1893. Il présenta et soutint sa thèse pour le doctorat en médecine à la faculté de Paris en 1895, à propos « Du traitement de certaines tumeurs des fosses nasales par les voies naturelles » (BIU Santé, Paris, 1895, n° 380, 63 p.). Son père était chancelier de la Principauté de Samos. Ses origines étaient sûrement hellénes. |
Né à Florence le 18 septembre 1868, Anacréon Stamatiadès commença ses études de médecine à Montpellier, les poursuivit à Bordeaux, avant de les achever à Paris, où il soutint sa thèse pour l’obtention du doctorat le 04 juillet 1895, à propos Du traitement de certaines tumeurs malignes des fosses nasales par les voies naturelles (BIU Santé, Paris, 1895, n° 380, 63 p.). Le doyen de la faculté était le professeur Brouardel. Le jury, présidé par le professeur Panas, compatriote de l’impétrant, était composé du professeur Mathias-Duval et des Drs. Humbert et Brun, Agrégés. Anacréon Stamatiadès dédia les résultats de son travail « à la mémoire de son père, docteur en médecine de l’Université de Pise, à ses oncles Nicolas Stamatiadès, docteur en Droit, et Aristote Stamatiadès, consul d’Espagne et Epaminondas Stamatiadès, chancelier de la principauté de Samos, officier d’Académie ». Il n’oublia pas son président de jury et compatriote le professeur Photinos Panas, membre de l’Académie de médecine. Le candidat envisagea l’historique, l’étiologie, l’anatomo-pathologie, les symptômes, le diagnostic et le traitement. Après l’électrolyse préconisée par Nélaton, les traitements chirurgicaux ont été abordés : arrachement, broiement, excision, rugination (avec une rugine, sorte de rabot pour racler les os), cautérisation. Prévenir les hémorragies et les récidives est le plus difficile. Dix observations ont été rapportées. Le Dr. Anacréon Stamatiadès regagna la Grèce. En 1902, il publia chez Maloine Camaran (BIU Santé, 74657) : sur la page de titre, il avait précisé qu’il était « de la faculté de Paris, ancien interne de l’hôpital Saint-léon (Bayonne), ex-médecin de la Principauté de Samos, médecin-directeur des offices sanitaires de Samos ». Camaran était un îlot de la mer Rouge, où a séjourné le Dr Stamatiadès : il prit des notes qui lui ont permis de décrire l’île, le lazaret, le service des quarantaines, les pélerins musulmans, ajoutant à la fin un lexique français-arabe (en caractères latins). L’ensemble était « destiné aux futurs médecins sanitaires ». Il remercia son compatriote le docteur Cozzonis Effendi, Inspecteur général du service sanitaire de l’Empire Ottoman « sur la proposition duquel le Conseil supérieur de santé a bien voulu lui accorder l’autorisation d’imprimer l’ouvrage ». |
Cursus scolaire Cette fiche est extraite du corpus des étudiants étrangers. |