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Louis-Auguste-William Ulcoq naquit le 28 août 1855 à Moka, chef-lieu de district, au centre de l’Ile. Orphelin de père (Antoine Ulcoq, 1830-1875, propriétaire terrien), il commença ses études de médecine à la faculté de Montpellier et les acheva à Paris. Il présenta et soutint sa thèse pour le doctorat le 14 mars 1881, à propos « Du pied bot consécutif à la paralysie infantile et de son traitement » (BIU santé, Paris, 1881, n°90, 47 p.). Le jury était composé du professeur Verneuil, président, du professeur Hayem et des Drs. Terrillon et Pozzi, Agrégés. Le professeur Vulpian était doyen. Vingt six observations ont permis à l’impétrant d’envisager toutes les formes cliniques de pied bot, terme définissant « tout vice de direction permanent, toute déviation persistante des pieds ». Mais il trouve plus complète, mais moins concise la définition proposée par David Mellet (Suisse, d’Oron) en 1823 dans sa thèse à Paris sur le même sujet : « difformité des pieds qui consiste dans leur déviation plus ou moins considérable, de manière que le pied appuie sur le sol, pendant la marche, sur une autre partie que sur « toute l’étendue de la face plantaire ». Cette déformation entraîne d’importantes difficultés à la déambulation. Les appareils mécaniques suffisent le plus souvent. Mais quand le pied sera en équin, voire en équin-varus ou valgus, « il faut avoir recours à la ténotomie », suivie de la mise en place temporaire d’un appareil redresseur, précédant « un simple brodequin lacé et muni de bons contreforts », avec traitement prolongé par manipulations, massage et faradisation. Le Dr. L. A. William Ulcoq a exercé à l’Ile Maurice, où il est décédé le 28 décembre 1912. |
Cursus scolaire Cette fiche est extraite du corpus des étudiants étrangers. |