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Né le 10 septembre 1837 à Corfou, Georges Zancarol a fait ses études de médecine dans sa ville natale, puisqu’il a précisé qu’il était « docteur en médecine de la faculté de Corfou », lors de sa soutenance de thèse à Paris, le 30 novembre 1864, âgé de 27 ans. Le sujet choisi était : Des accidents du seigle ergoté et de l’application du forceps pendant l’accouchement (BIU Santé, Paris, 1864, n°206, 62p.). Son étude fut « dédiée à son grand-père, Georges Chartas ». Le doyen de la faculté était le professeur Tardieu. Le jury était présidé par le professeur Depaul, entouré de son collègue Jarjavay et des Drs. Blot et Parrot, Agrégés. L’impétrant a conclu que l’ergot de seigle était funeste pour l’enfant et la mère. L’utilisation du forceps pouvait entraîner des incidents, surtout à cause de l’inexpérience de l’opérateur. Georges Zancarol a publié ultérieurement en français : en 1893, il rédigea le Traitement chirurgical des abcès du foie des pays chauds, étude clinique et expérimentale ( BIU Santé 49772). Les malades furent opérés, selon le protocole Zancarol. 157 observations ont été rapportées ; il y a eu cependant 76 décès. En 1895, le même auteur a publié dans le Progrès médical (Paris, 1895, t 1, n°24, 15/06, 393-397, BIU Santé 49772) « Dysenterie et abcès du foie ». Pour Zancarol, il s’agissait d’une « entérocolite spécifique de nature microbienne avec ulcérations nécrobiotiques ». Cliniquement il a relevé les évacuations muco-sanguinolentes, le ténesme et la diarrhée. Le traitement reposait sur l’ipéca, 50 cg + 5 cg d’opium matin et soir, 4-5 jours, suivis d’un purgatif. Il y ajoutait une injection d’eau distillée et du nitrate d’argent. |
Cursus scolaire Cette fiche est extraite du corpus des étudiants étrangers. |