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Département Histoire de la santé.
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Né à Saint-Denis, Ile de la Réunion, le 1er décembre 1852, Jules Jaillet vint à Paris pour étudier la médecine : il a présenté et soutenu sa thèse pour le doctorat le 13 février 1884 à propos « De l’alcool, sa combustion, son action physiologique, son antidote » (BIU santé, Paris, 1884, n°118, 180 p.). Jules Jaillet était « Ancien chef de laboratoire de thérapeutique de la Faculté de médecine de Paris, ex-Interne en médecine de l’hôpital de Rothschild, ex-Interne en pharmacie des hôpitaux de Paris, lauréat de la Société d’émulation pour les sciences pharmaceutiques, lauréat de la Société française de tempérance… ». Le professeur Béclard était doyen ; le jury fut présidé par le professeur Hayem, entouré de son collègue Guyon (compatriote du candidat), et des Drs. Ribemont-Dessaignes et Henninger, Agrégés. S’appuyant sur 44 observations, l‘impétrant a envisagé la combustion de l’alcool, son action physiologique et toxicologique, enfin le traitement de l’empoisonnement aigu par l’alcool. La strychnine est un médicament énergique et certain contre les phénomènes mortels produits par l’alcool. « C’est combattre un poison par un autre poison ». Elle lutte contre les manifestations délirantes (ivresse et delirium) de l’alcoolisme chronique ; « il ne faut pas avoir peur des doses élevées de strychnine quand il s’agit d’un homme qui se trouve dans le coma et le collapsus alcoolique ». En thérapeutique, il faut « commencer par un centigramme de sulfate de strychnine en sous-cutanée, puis toutes les deux heures une nouvelle petite dose, jusqu’à ce que les phénomènes réflexes se produisent ». Pour éviter le refroidissement du corps, il faut entourer le corps du malade avec des couvertures. Son lieu d’exercice n’a pas été retrouvé. |
Cursus scolaire Cette fiche est extraite du corpus des étudiants nés dans les colonies. |