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Département Histoire de la santé.
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Né à Saint-Louis, Ile de la Réunion, le 31 janvier 1842, François Félix Paulet est venu à Paris faire ses études de médecine : il présenta et soutint sa thèse pour l’obtention du doctorat le 30 juillet 1870, à propos d’une « Etude sur l’accouchement provoqué » (BIU santé, Paris, 1870, n°203 ou 204, 52p.). Il était « élève des hôpitaux de Paris, Interne à l’Hospice général des Aliénés de Saint-Yon (Rouen) ». L’impétrant avait dédié ses travaux à la mémoire de sa « défunte sœur Maria-Amélie, morte le 26 mars 1859 lors de l’épidémie de choléra-morbus, et M. A. Bouillet, mon premier maître en France, licencié en droit, professeur d’histoire de l’université de France ». Le professeur Wurtz était doyen ; le jury était composé du professeur Pajot, président, du professeur Gosselin et des Drs. Bucquey et Jaccoud, Agrégés. Le candidat a défini le terme d’accouchement provoqué : « lorsqu’à la fin du septième mois de la grossesse, époque reconnue par la science pour la viabilité du fœtus, le médecin intervient pour des raisons majeures, afin d’arrêter dans sa marche une grossesse mortelle pour le fœtus, grave, très grave, le plus souvent même mortelle pour la femme ». Selon Pajot, trois méthodes sont possibles : ponction, dilatation et excitation. Cette dernière est préférable, en s’aidant des instruments de Pajot ou de Tarnier, illustrés dans le texte. Selon le Guide Rosenwald de 1891, le Dr. Paulet exerçait à Saint-Denis, ville de 51.000 habitants, avec quinze autres confrères. En 1900, il est mentionné, seul médecin à Saint-Leu, commune de 8.500 habitants. |
Cursus scolaire Cette fiche est extraite du corpus des étudiants nés dans les colonies. |