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[Savoyard] Né le 9 mars 1840 à Cormeilles-en-Parisis (actuellement Val d’Oise), Henri Cazalis fit ses études de médecine à la faculté de Paris et y soutint sa thèse de doctorat en 1875 sur « la dégénérescence amyloïde et la stéatose du foie et des reins dans les longues suppurations et la septicémie chirurgicale » (BIU Santé, Paris, 1875, n°2, 45 p.). Sa lecture a permis d’apprendre qu’il était aussi « licencié en droit ». L’impétrant la dédia à son père, le Dr. Adolphe Cazalis. Le président du jury était le Pr. Verneuil. Etoffée de nombreuses observations et d’une solide bibliographie, l’auteur a noté que l’examen des viscères mettait en évidence une dégénérescence amyloïde, ou une stéatose, ou encore une tuberculose. Aucune intervention ne pouvait être envisagée dans les dernières périodes de la phtisie amyloïde. Selon le Guide Rosenwald de l’année 1893, le Dr Cazalis exerçait à Paris, rue Miromesnil, 86, l’été à Aix-les-Bains, Savoie. En 1900, il recevait 2 ter rue Herras (Trocadero). Parmi les artistes et écrivains fréquentés, il prodigua ses soins à Maupassant et Verlaine. Henri Cazalis fut aussi médecin inspecteur des Eaux à Aix-les-Bains, comme il l’a précisé dans l’ouvrage paru en 1876 chez Masson, consacré à « l’eau de Challes, Savoie, eau sulfurée sodique forte, iodo-bromurée, et principales indications » (pulmonaires, dermatologiques et rhumatologiques essentiellement). Bien d’autres publications suivirent touchant aux rhumatismes et à la ville d’Aix, telle la brochure de 93 pages, intitulée « Aix en Savoie, Marlioz, Challes et Saint-Simon, Etude médicale » (BIU Santé 70579) et agrémentée de gravures. Sa plume de praticien n’avait pas de limites : la santé et l’hygiène en vue du mariage firent partie de ses préoccupations, préconisant déjà un examen prénuptial. Henri Cazalis fut enfin un des poètes parnassiens, ami de Mallarmé avec lequel il échangea une correspondance suivie : sous les noms de Jean Caselli, puis de Jean Lahor, le médecin consultant d’Aix fit paraître de très nombreux poèmes, parmi lesquels L’Illusion (Paris, A. Lemierre, 1897). Ce recueil contient les Chants de l’amour et de la mort, les Chants panthéistes, la Gloire du néant, les Heures sombres. Le Dr Cazalis mourut à Genève le 1er juillet 1909 et fut enterré à Ferney-Voltaire, non loin de la Savoie, sa province d’adoption. |
Godonneche (J.)- Jean Lahor, poète et médecin.- Fontenay-le-Comte, Imp. Lussard, 1975.- 21,5 cm., [XII-] 223 p. (Cote Médecine : 173386 / 173449)
Howyan (H.)- Un médecin poète et philosophe (Thèse de médecine de Paris. 1928. n° 117)
Joseph (L. A.)- H. Cazalis, sa vie, son oeuvre, son amitié avec Mallarmé.- 1972 (Cote Médecine : 172488)
Presse médicale. 1909. 14/07. 56. pp. 553-4 (Cote Médecine : 100000)
Paris médical. 1913. XII. pp. 677-9, le monument de J. Lahor 1932. 186. pp. 66-8 / Molinéry (Cote Médecine : 111502 partie paramédicale)
Progrès médical. 1951. 11. pp. 341-2 (Cote Médecine : 90170)