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Dechambre, Amédée (dir.) - Dictionnaire encyclopédique des sciences médicales / [publ. sous la] dir. de M. A. Dechambre . - série 4, tome 12, HAA - HEM. - Paris : G. Masson : P. Asselin - 1886 |
Neveu de Johann-Georg Heine et beau-frère de Joseph von Heine, Bernhard Heine naquit dans le Wurtemberg le 20 août 1800. Dès l’âge de dix ans, il s’intéressa à la mécanique orthopédique, fit ses études de médecine et suivit les traces de son oncle, tout en élargissant le domaine déjà étudié. Dès 1829, B. Heine dirigea l’institut orthopédique de Wurtzbourg. Professeur d’orthopédie en 1833, il se consacra à la chirurgie osseuse, particulièrement aux prélèvements des os. Dès 1830, il avait présenté aux facultés de Wurtzbourg et de Munich l’ostéotome. Dans le numéro 41 de la Gazette Médicale de Paris du 11 octobre 1834, fut rapporté le « Mémoire sur un nouvel instrument, dit ostéotome, pour ablation partielle des os », qu’il lut à l’Académie des Sciences, précisant sa description, son mode d’emploi, et les résultats obtenus grâce à plusieurs observations. Elle lui décerna en 1835 le prix Montyon pour son invention, qu’il alla même présenter à Saint-Petersbourg en 1837. Bernhard Heine a poursuivi ses recherches sur la régénération du tissu osseux aux dépens du périoste intact, permettant les progrès de la chirurgie opératoire. Un autre prix Montyon lui fut alors attribué en 1838. Le Dr. Ch. Sédillot, professeur de clinique chirurgicale à Strasbourg, publia à Paris, en 1867, chez Baillière « De l’évidement sous-périosté des os » : il souligna l’intérêt des expériences de B. Heine, qui obtenait « des ossifications plus abondantes et plus régulières, lorsqu’il avait laissé l’os dans la gaîne périostée » affirmant « qu’avec le périoste, on refera des os ». Le Dr. Sédillot rappela les résultats des travaux de B. Heine dans un mémoire lu à la séance du 7 avril 1864, à la Société médicale de Strasbourg. Le professeur Bernhard Heine mourut le 31 juillet 1846 d’une hémoptysie foudroyante à Glockenthal, près de Thoune, en Suisse, âgé seulement de 46 ans. Il n’a pas figuré sur les listes des membres de la Société médicale allemande de Paris, fondée en 1844. B. Heine est venu au moins deux fois dans la capitale française, pour se rendre à l’Académie des Sciences. Sources consultées : Dechambre, BLHA, NDB, Gallica, Gazette médicale de Paris |