Base biographique



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Présentation de la base


Présentation de la Base biographique

En quelques mots

Les enregistrements contenus dans cette base peuvent concerner toute personne ayant contribué à l’histoire de la santé, de tous les lieux, de toutes les époques.

On y trouve particulièrement :

  1. des médecins
  2. des pharmaciens
  3. des dentistes
  4. des étudiants dans l’une de ces disciplines
  5. des paramédicaux ou les membres de professions qui leur correspondaient à une époque antérieure : barbiers, matrones...
  6. des savants dont l'activité a un rapport avec la santé
  7. toute personne dont l'œuvre ou l'activité ont été significativement en rapport avec la santé
  8. des patients, des personnages célèbres ayant fait l'objet d'une étude bio-pathologique

Plus en détail

Typologie des informations contenues dans la Base biographique

La Base biographique permet de chercher des informations de différents types :

  • des informations en texte intégral. Certaines proviennent de répertoires biographiques intégrés à la base de données ; d’autres sont la transcription de sources d’archive.
  • des liens hypertextes qui conduisent à des informations en texte intégral. Un travail systématique est entrepris pour signaler dans la Base biographique les ressources qui sont numérisées dans la bibliothèque numérique de Medica : articles de revues, articles de dictionnaires, « titres et travaux scientifiques », ouvrages biographiques… Des données en ligne sur Internet provenant d’autres sites sont également signalées.
  • des références bibliographiques, dont la quasi-totalité sont accessibles dans les collections de la bibliothèque (vous pouvez les consulter dans les salles de lecture, ou commander des reproductions à distance auprès du service de fourniture de documents de la bibliothèque).
  • des informations ponctuelles diverses : présence d’un portrait dans la Banque d’images et de portraits, appartenance de la personne à l’Académie de médecine, par exemple.

En outre, toute information de la Base biographique appartient à un « lot de sources », documenté ; cela permet aux usagers comme aux bibliothécaires de savoir quels dépouillements ont été effectués, et quelle est la source des informations qu’ils consultent.

Dans l’avenir, les informations contenues dans la vedette seront également sourcées : un indicateur signalera quelle est la source biographique qui a fourni le ou les noms de la personne, ses dates de naissance et de mort, etc.

Histoire de la Base biographique

L’origine de la Base biographique est un fichier entretenu par la bibliothèque au fil des décennies depuis une date inconnue du début du XXe siècle. On trouvait dans ce fichier :

  • des informations de base sur les personnes (nom, dates et lieux de naissance et de mort)
  • parfois quelques éléments biographiques sommaires
  • des références bibliographiques, qui renvoient à des documents de la colleciton de la bibliothèque et qui permettent de se documenter sur la personne.

Ce répertoire sur fiches a pris une assez grande extension, et il est devenu un outil très utile pour exploiter la collection.

Au début du XXIe siècle, les fiches ont été rétroconverties sous une forme informatique très simple, qui a permis leur diffusion sur Internet. Le dépouillement des nouvelles acquisitions de livres, ainsi que des articles de périodiques de nature biographique a été continué.

Mais la base ainsi constituée s’est également enrichie de très nombreuses informations nouvelles :

  • grâce à la coopération de l’Académie de médecine, elle a signalé les membres de l’Académie, ainsi que les dossiers biographiques présents à l’Académie
  • elle a été connectée à la Banque d’images et de portraits de la bibliothèque
  • elle a intégré la retranscription intégrale des fiches du « Fichier Laborde » (Ms 5503)
  • elle a intégré le dépouillement de dossiers d’étudiants en médecine effectué aux Archives nationales par Pierre Moulinier
  • des dépouillements systématiques ont été entrepris : données issues de la numérisation, mais aussi dépouillements de dictionnaires ou d’autres ressources qui ne se trouvent pas en ligne et peuvent être essentiels pour la recherche.
  • etc.

Ces enrichissements progressifs ont rendu la Base de plus en plus complexe et peu maniable pour les professionnels qui s’en chargeaient. Le dispositif avait par ailleurs plusieurs limitations techniques : une très faible visibilité extérieure (les moteurs de recherche n’avaient pas accès aux données) ; des données peu structurées, qui rendaient très difficile de fournir aux usagers des informations compréhensibles sur les sources dépouillées, et qui ne permettaient pas de connaître la source des informations de base ; l’impossibilité de connecter ces informations biographiques avec les « données d’autorité » utilisées dans le monde de la documentation.

Pour pouvoir poursuivre son enrichissement et la rendre plus adaptée aux nouvelles ressources documentaires, elle a été entièrement refondue entre 2015 et 2018. La version bêta de cette nouvelle Base biographique a été mise en ligne en mai 2018.

Nous espérons pouvoir poursuivre son évolution dans l’avenir, notamment en permettant sa connexion à d’autres ressources grâce à des identifiants normalisés.

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Heine, Bernhard

Naissance 1800
Décès 1846
 

Répertoires ou dépouillements d'archives biographiques

J.-M. Mouthon. Un répertoire biographique des médecins de langue allemande à Paris au XIXe siècle

Nom Heine,

Neveu de Johann-Georg Heine et beau-frère de Joseph von Heine, Bernhard Heine naquit dans le Wurtemberg le 20 août 1800. Dès l’âge de dix ans, il s’intéressa à la mécanique orthopédique, fit ses études de médecine et suivit les traces de son oncle, tout en élargissant le domaine déjà étudié. Dès 1829, B. Heine dirigea l’institut orthopédique de Wurtzbourg. Professeur d’orthopédie en 1833, il se consacra à la chirurgie osseuse, particulièrement aux prélèvements des os. Dès 1830, il avait présenté aux facultés de Wurtzbourg et de Munich l’ostéotome.

Dans le numéro 41 de la Gazette Médicale de Paris du 11 octobre 1834, fut rapporté le « Mémoire sur un nouvel instrument, dit ostéotome, pour ablation partielle des os », qu’il lut à l’Académie des Sciences, précisant sa description, son mode d’emploi, et les résultats obtenus grâce à plusieurs observations. Elle lui décerna en 1835 le prix Montyon pour son invention, qu’il alla même présenter à Saint-Petersbourg en 1837. Bernhard Heine a poursuivi ses recherches sur la régénération du tissu osseux aux dépens du périoste intact, permettant les progrès de la chirurgie opératoire. Un autre prix Montyon lui fut alors attribué en 1838.

Le Dr. Ch. Sédillot, professeur de clinique chirurgicale à Strasbourg, publia à Paris, en 1867, chez Baillière « De l’évidement sous-périosté des os » : il souligna l’intérêt des expériences de B. Heine, qui obtenait « des ossifications plus abondantes et plus régulières, lorsqu’il avait laissé l’os dans la gaîne périostée » affirmant « qu’avec le périoste, on refera des os ». Le Dr. Sédillot rappela les résultats des travaux de B. Heine dans un mémoire lu à la séance du 7 avril 1864, à la Société médicale de Strasbourg.

Le professeur Bernhard Heine mourut le 31 juillet 1846 d’une hémoptysie foudroyante à Glockenthal, près de Thoune, en Suisse, âgé seulement de 46 ans. Il n’a pas figuré sur les listes des membres de la Société médicale allemande de Paris, fondée en 1844. B. Heine est venu au moins deux fois dans la capitale française, pour se rendre à l’Académie des Sciences.


Sources consultées : Dechambre, BLHA, NDB, Gallica, Gazette médicale de Paris