Nom | Entrez des mots ou débuts de mots. L'ordre est indifférent, de même que les caractères accentués ou non. Tous les termes sont tronqués implicitement. |
---|---|
Dates | Choisissez l'année exacte, ou des intervalles (1750...1760 = entre 1750 et 1760), ou combinez les deux pour trouver les personnes ayant vécu telle année : année de naissance <1750 et année de décès >1750 donne toutes les personnes vivantes en 1750. |
"Où trouver le dossier administratif d'un professeur ou d'un étudiant ?".
Département Histoire de la santé.
Merci de nous signaler toute erreur ou omission.
|
★ |
[Savoyard] Grâce à A. Dechambre (Dictionnaire encyclopédique des sciences médicales, Paris, Masson, 1870, BIU santé, en ligne), on sait que Jean Burdin est né à Chambéry en 1770. Il fut chirurgien dans les armées de la République, avant de soutenir sa « Thèse à l’Ecole de médecine de Paris » le 3 prairial an XI (23 mai 1803), à propos d’une « Dissertation sur la phtisie pulmonaire précédée de quelques considérations générales sur les maladies de poitrine » (BIU santé, Paris, 1803, n°5, 16 p.). En lisant la liste des professeurs en exercice, on a remarqué « les citoyens » Desgenettes, Percy, Pinel, Baudelocque, Cabanis et Sue ; mais le Président du jury et ses membres n’ont pas été mentionnés. Pour l’auteur, « une plaie de poitrine, une phlegmasie aigue de la plèvre, un catarrhe des bronches qui ne sont pas guéris à l’époque accoutumée, peuvent dégénérer en phtisie ». Sont souvent évoqués les termes de « scrophule », rachitisme et constitution catarrhale. Mais la phtisie est la terminaison naturelle de plusieurs affections de poitrine. Il pratiqua à Paris et ses publications furent remarquées, notamment un « Essai sur la gangrène humide des hôpitaux d’après l’état des connaissances chimiques et physiologiques » (Paris, 1796), ainsi qu’un « Cours d’études médicales ou exposition de la structure de l’homme, comparée à celle des animaux », Paris, 1803, 5 volumes. Le Dr. Jean Burdin fut admis à l’Académie de médecine en 1820, année de sa création. Il mourut à Paris en 1835. Son frère cadet, Claude, né à Lyon en 1777, suivit l’exemple de son frère : médecin militaire, avant de soutenir sa thèse à Paris la même année, ayant présenté un « Essai sur l’apoplexie » (BIU santé, Paris, an XI, 1803, n°329, 29 p.). Il publia une « histoire académique du magnétisme animal » (Paris, 1841). Membre lui aussi de l’Académie de médecine, il mourut à Paris en 1858. |