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Le futur médecin est né le 2 octobre 1857 en Russie, à Ismaïl, dans la circonscription d’Odessa sur la mer Noire (Ukraine actuellement, auparavant moldave, russe…), un an après la fin de la guerre de Crimée. La population y était diversifiée, comportant des grecs. Il vint à Paris faire ses études de médecine et soutint sa thèse pour l’obtention du doctorat le 22 juillet 1896, « Sur l’existence de cellules ganglionnaires dans les racines antérieures sacrées de l’homme » (BIU santé, Paris 1896, n°524, 78p.). Le professeur Straus présidait le jury, composé des Drs. Rémy, Gilles de la Tourette et Chassavant, agrégés. Le professeur Brouardel était doyen. L’impétrant a mentionné « licencié en droit, Paris », puis a dédié son étude au « Dr. Babinski, médecin de la Pitié », qui l’avait accueilli dans son laboratoire pour étudier les autopsies. Après avoir cité les travaux de Vulpian, Kölliker et Schwalbe, Paul Zachariadès, s’appuyant sur les recherches anatomiques effectuées dans le laboratoire d’histologie du Collège de France (Gallica), a pu apporter des conclusions : dans les racines antérieures sacrées de l’homme existent des cellules nerveuses. Véritables cellules ganglionnaires, elles ont « la même valeur morphologique que les cellules du ganglion spinal, susceptible d’expliquer la sensibilité récurrente ». Des fibres sensitives « ne font que traverser le ganglion sans avoir de rapports avec les cellules de ce ganglion spinal ». Ces cellules pourraient contribuer « à expliquer quelques faits de dégénérescence rétrograde ». Auparavant, le Dr. Zachariadès avait présenté à la Société de Biologie, avec son maître, le Dr. Babinski, le 9 novembre 1895 « une paraplégie crurale par mal de Pott dorsal et névrites périphériques des membres inférieurs » (Paris, Marethoux, 1895, 4p.). Le 7 février 1898, il fit une communication à l’Académie des sciences à propos « Du développement de la fibrille conjonctive », Paris, Gauthier Villard, 1898 (BIU santé, 27341, 42 et 90958, t1928). Sa carrière éventuelle de neurologue reste ignorée. La consultation des annuaires Rosenwald de 1900 et 1905 n’a pas permis de retrouver sa trace en France. |