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[Savoyards] Né le 10 juillet 1858 à Etrembières, arrondissement de Saint-Julien en Genevois (Haute-savoie), Michel de Tornéry a fait ses études de médecine à Paris, où il soutint sa thèse de doctorat le 18 mai 1893, présentant un « Essai sur l’histoire de la rage avant le XIXe siècle » (BIU santé, Paris, 1893, n°216, t 23, 266 p. et Gallica, en ligne). Il a précisé qu’il était Interne des hôpitaux de Paris : sur l’annuaire des aihp en ligne, un de Tornéry Marie Marcel figure sur la liste des nommés au concours de 1883. Ce prénom différent n’exclut pas qu’il s’agisse du même ; la thèse soutenue en 1893, à 35 ans, 10 ans après la réussite au concours, peut s’expliquer par l’importance du sujet choisi et traité sur 266 pages, dans le domaine de l’histoire de la médecine, discipline que ce familier de la langue grecque ancienne affectionnait particulièrement. Le jury était présidé par le professeur Laboulbène, son Maître, enseignant de l’histoire de la Médecine, qui était entouré de son collègue Proust et des Drs Chantemesse et Netter, Agrégés. Le professeur Brouardel était doyen. L’impétrant a remercié aussi le Dr. Hahn, directeur de la bibliothèque de la faculté de médecine, pour ses aides et conseils précieux dans ses longues recherches. A l’aide des textes grecs, latins, arabes et byzantins, l’auteur a retracé l’histoire de la rage jusqu’au XVIIIe siècle. Avant 1893, année de sa soutenance, Michel de Tornéry avait publié (avec Marcel Durvard) « la rougeole et la scarlatine dans la grossesse et les suites de couches » (Paris, Baillière, 1891, BIU santé, 48456), puis, « les maladies nerveuses pendant l’antiquité gréco-romaine » (Paris, Jouve, 1892, BIU santé, 21099). L’annuaire Rosenwald de l’année 1895 a permis de retrouver le Dr. de Tornéry, qui exerçait à Paris, Avenue Parmentier, 126, recevant de 1 à 2 ½. Il était de plus médecin du bureau de bienfaisance dans le XIXe arrondissement. L’annuaire de 1896 le mentionne toujours. Mais il n’a pas été retrouvé sur ceux des années suivantes, même dans un autre département. Qu’est-il alors devenu ? |