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Département Histoire de la santé.
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- L'Album du Rictus, journal humoristique mensuel : deuxième série - Paris, s. n. - 1907-1908 | |
Biographie suivie d'une caricature |
Né à l’île Maurice (Afrique) en 1869 (Port-Louis ?), Walter de Keating Hart a commencé ses études de médecine à Marseille en 1887. Il est venu ensuite à Paris, où il soutint sa thèse pour le doctorat le 25 mai 1895, à propos du « Traitement des néphrites albumineuses chroniques par les courants galvaniques et la diélectrolyse du chlorure de sodium. Quelques considérations corollaires sur la physiologie et la pathologie du rein » (BIU santé, Paris, 1895, n°292, 62p.). Grâce au journal Le Rictus, 1907-08 (en ligne à la BIUS), on a su qu’il était élève Externe des hôpitaux et hospices civils de Paris et même Interne des hôpitaux de Marseille. Au jour de sa soutenance, le jury était composé du professeur Dieulafoy, président, du professeur Laboulbène et des Drs. Ballet et Chantemesse, Agrégés. Le professeur Brouardel était doyen. L’impétrant avait dédié les résultats de son étude à ses maîtres de Marseille. Il s’appuya sur quinze observations cliniques et sept vivisections, qui lui permirent d’aboutir à des conclusions. Le traitement électrique est un puissant modificateur des lésions rénales dans les néphrites albumineuses chroniques. Il agit de deux manières : « par son action eutrophique, vaso-motrice et diurétique propre, par la décomposition du chlorure de sodium des électrodes et le transport de ses éléments, à travers la peau dans l’organisme ». Le Dr. Keating Hart a pu expliquer l’action de l’électricité sur le rein et la quantité de chlorures qu’il élimine. De retour à l’île Maurice, il revint en France assez rapidement et exerça dans la capitale : l’Annuaire des châteaux et villégiatures, année 1909-1910 (Gallica), le mentionne Avenue Kléber, 45, ainsi que le Rosenwald de 1917, précisant qu’il recevait L M V de 2 à 3. En 1920-21, il est indiqué à Paris, rue de la Tour, 59. Sa spécialité fut l’électricité en courant continu pour la dilatation des rétrécissements urétraux. Il alla jusqu’à démontrer l’efficacité de ce traitement sur le cancer, en complément de la chirurgie, soutenu par le professeur Pozzi à l’Académie de médecine et dans les congrès. Il continua de travailler en collaboration avec les hôpitaux de Marseille. Il obtint aussi d’excellents résultats par la galvanisation négative sur les cicatrices varioliques (Paris, Maloine, 4° éd., 1910). En 1932, seule son épouse figure sur l’Annuaire des châteaux, demeurant Petite rue du refuge à Versailles : l’année de son décès n’a pas été retrouvée. |