Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
seconde Responsio aux
Experimenta nova anatomica
de Jean Pecquet (1654)
3. Première partie

Note [21]

Dans un latin que j’ai simplifié et essayé de clarifier, Jean ii Riolan reprochait à Jean Pecquet de croire avoir découvert le réservoir du chyle, en niant que d’autres l’avaient identifié avant lui sous le nom de grande glande du mésentère (v. note [6], expérience i de sa Nova Dissertatio).

En somme, plusieurs anatomistes (dont aussi Jacques Mentel en 1629) avaient décrit la convergence des lactifères dans la racine du mésentère, en lui donnant des noms divers et en ne la voyant bien que chez les animaux disséqués après avoir été copieusement nourris. Elle a donc injustement immortalisé le nom de Pecquet ; mais il a été le premier à en faire le collecteur d’où le chyle monte vers le cou en empruntant le canal thoracique qui aurait, lui, certainement mérité de devenir le « canal de Pecquet » ou « pecquétien », comme l’a proposé Riolan (v. note [24], préface de sa première Responsio).


Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
seconde Responsio aux
Experimenta nova anatomica
de Jean Pecquet (1654)
3. Première partie, note 21.

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(Consulté le 08/12/2025)

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