Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
Responsio ad Pecquetianos
5e de 6 parties, note 12.
Note [12]

Jean ii Riolan blâmait les deux docteurs pecquétiens pour avoir continué à défendre la sanguification cardiaque dans la seconde édition du livre de Jean Pecquet :

  • cela était vrai pour Jacques Mentel qui avait revu sa lettre de soutien à Pecquet en 1654, mais sans varier sur ce point ;

  • Pierre De Mercenne n’avait pas retouché la sienne, qui avait défendu le cœur en 1651, et Riolan s’en tenait à cela, en feignant d’ignorer qu’Hyginus Thalassius, alias De Mercenne, avait introduit la notion essentielle de double destination du chyle, cardiaque et hépatique, dans sa Brevis Destructio de 1654 (v. notes [7] et [27] de son chapitre iv).

Aristote avait conclu à la sanguification cardiaque en se fondant sur le « principe d’unité » entre le sang, le cœur et les veines : v. note [10], Experimenta nova anatomica, chapitre i.

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
Responsio ad Pecquetianos
5e de 6 parties, note 12.

Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=1058&cln=12

(Consulté le 11/12/2025)

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