Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
Epistola (1653) aux docteurs régents
de la Faculté de médecine de Paris, note 13.
Note [13]

Vnote Patin 3/534 pour les débats théologiques sur le vin mêlé de myrrhe que, selon l’Évangile de Marc, Jésus refusa sur la croix, et sa notule {f} pour la critique du calviniste Isaac Casaubon (Londres, 1614) sur les Annales ecclésiastiques du cardinal Baronius (Cesare Baronio).

Néanmoins, ce geste de commisération n’a qu’un rapport lointain avec le copieux repas que deux condamnés de Copenhague avaient avalé quelques heures avant leur pendaison, puis que Thomas Bartholin avait disséqués pour mettre en évidence les voies thoraciques humaines du chyle. Doutant de cette observation publiée en 1652, Riolan était fort désireux de reproduire l’expérience à Paris, mais n’en obtint jamais l’autorisation judiciaire. Il a prétendu l’avoir fait avant la publication de Gaspare Aselli (v. note [5] de sa première Responsio, 3e partie), puis s’est imaginé le faire à des fins didactiques en 1655 (v. notes [1], appendice de sa lettre à Charles Le Noble et [31] de sa seconde Responsio, seconde partie).

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
Epistola (1653) aux docteurs régents
de la Faculté de médecine de Paris, note 13.

Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=1064&cln=13

(Consulté le 09/12/2025)

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