Cependant, quand la Nature
et la discipline individuelle ne suffisaient plus on appliquait le principe du contraria
contrariis curantur, fondement même de lallopathie : ainsi,
une surabondance de pituite était réduite par ladministration dun
médicament réputé chaud, et un excès de bile par celle dun médicament réputé
sec. Nul remède nétait connu pour la suppression du sang corrompu ou
superflu : on faisait alors appel à un chirurgien qui pratiquait sans beaucoup de
discernement la " très bonne, très sainte et très divine saignée ",
parfois plusieurs fois par jour. |
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