Les multiples poudres, tisanes, décoctions, potions, emplâtres, cataplasmes, onguents, baumes ou pilules ainsi obtenus étaient proposés aux clients dans les boutiques des apothicaires.

Cependant, jusqu’au 19e s., fort peu de nouvelles plantes médicinales entrèrent dans les pharmacopées : venus d’Amérique du Sud ou d’Asie, quinquina et ipécacuanha pour les fièvres, mais aussi thé, café et chocolat, toujours vendus à prix d’or par leurs introducteurs, plus spéculateurs que pharmaciens, ne changèrent pas beaucoup la condition du malade.

Un arsenal thérapeutique immuable : pharmacopées 1 2 3 4 5 6 7 8 suite.gif (918 octets)