On sait combien les hommes du 17e s. furent tristement ironiques devant les excès de la trilogie du saignare, purgare, clysterum donare, non seulement inefficace mais nocive : " L’un meurt vide de sang, l’autre plein de séné " écrivait Boileau…

Les médicaments utilisaient les vertus curatives des végétaux mais aussi de quelques venins ou sécrétions animales et de certaines substances minérales, composants soigneusement décrits par le grec Pedanius Dioscoride, médecin de Néron, dans une célèbre encyclopédie pharmaceutique qui fut universellement publiée et consultée pendant plus de quinze siècles.

Un arsenal thérapeutique immuable : pharmacopées 1 2 3 4 5 6 7 8 suite.gif (918 octets)