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Instruments

Pélicans et tiretoires

Ces instruments pour extraire les dents sont de la même famille. La frontière qui les sépare est souvent délicate à délimiter. La première trace est chez Guy de Chauliac qui décrit deux instruments pour extraire les dents, lesquels deviendront pélican et élévateur : « Ce peuvent être des tenailles semblables à celles desquelles on relie les tonneaux, ou, arrache-la avec un élévatoire simple ou fourchu » (Chauliac, Guy de/ Nicaise Édouard (trad.), La Grande Chirurgie de Guy de Chauliac composée en 1363, Paris, Félix Alcan, 1890) (BIU Santé 20523/20661). Le principe mécanique est le même, mais ces instruments particulièrement efficaces, sont d’un maniement difficile et dangereux, souligné par presque tous les auteurs. Ils apparaissent nombreux à partir du XVIe siècle pour disparaître au milieu du XIXe siècle.


Pélicans
 

« Pélican, s.m., pelecanus : instrument de chirurgie recourbé en manière de crochet, comme le bec de l’oiseau […] propre à arracher les dents ; il est composé d’une tige terminée à une extrémité par un manche, et de l’autre par une surface dentelée, formant point d’appui » (Dictionnaire des Sciences Médicales, Paris, C.L.F. Panckoucke, 1819, Vol. 40, p. 81. (BIU Santé 47661)
Technique du pélican

Technique du pélican


Ryff , Walter ( ?-1562), Die groß Chirurgei, 1545
 
Page de titre : Walter Ryff (?-1562), Die groß Chirurgei oder volkommene Wundtartzenei, Egenolf, Frankfurt/Main, 1ère éd. 1545, 2ème éd. 1559
(BIU Santé 008761)
(Ryff, Die groß Chirurgei oder volkommene Wundtartzenei, Egenolf, Frankfurt/Main, 1559, p. XXXVIIIv)
Très inspiré des écrits de Giovanni d’Arcoli (c. 1390-1458), Ryff présente plusieurs modèles de pélicans à un ou deux crochets non réglables avec une ou deux demi-roues convexes et fixes.
(Ryff, Die groß Chirurgei oder volkommene Wundtartzenei, Egenolf, Frankfurt/Main, 1559, p. XXXVIIIv, détail)
(Ryff, Die groß Chirurgei oder volkommene Wundtartzenei, Egenolf, Frankfurt/Main, 1559, p. XXXVIIIv, détail)
(Ryff, Die groß Chirurgei oder volkommene Wundtartzenei, Egenolf, Frankfurt/Main, 1559, p. XXXVIIIv, détail)
AP 2003.6.2.7. 4, 5 et 6 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)
AP 2003.6.2.7.29 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)
   
(Ryff, Die groß Chirurgei oder volkommene Wundtartzenei, Egenolf, Frankfurt/Main, 1559, p. XXXVIIIv, détail)
LS 5772 ALB (Musée Le Secq des Tournelles, cliché Albatros)
(Ryff, Die groß Chirurgei oder volkommene Wundtartzenei, Egenolf, Frankfurt/Main, 1559, p. XXXVIIIv, détail)
AP 2003 6.2.6.19 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)

Martinez de Castrillo, Francisco (c. 1520-1585), Coloquio breve y compendioso sobre la materia de la dentadura y maravillosa obra de la boca. 1557

« Si l’on a quelque crainte que la molaire vienne à se briser, il faut arracher avec le polican, car si l’on sait bien le faire, on est assuré de ne pas décapiter la molaire, même si elle est fort pourrie ». (fol. 50 r)

Page de titre : Francisco Martinez de Castrillo (c. 1520-1585), Coloquio breve y compendioso sobre la materia de la dentadura y maravillosa obra de la boca, Valladolid, Sebastian Martinez, 1557
(Bibliotheca en la Universidad Complutense de Madrid)
(Dialogue bref et concis sur la denture et ce chef d’œuvre qu’est la bouche, édition-traduction de M. Ruel-Kellermann, Gérard Morisse, Collection Pathographie, 5, Paris, De Boccard, 2010)
Pélican à crochets non réglables avec deux demi-roues concaves et mobiles
À remarquer la concavité et la mobilité des demi-roues que l’on retrouvera chez Garengeot
(Martinez, Coloquio breve y compendioso sobre la materia de la dentadura y maravillosa obra de la boca, Valladolid, Sebastian Martinez , 1557,fol. 50 r)

Pélican à crochets non réglables
avec deux demi-roues
concaves et mobiles

Les demi-roues sont convexes et fixes
LS 5767 ALB (Musée Le Secq des Tournelles, cliché Albatros)

Paré, Ambroise (1510-1590), Deux livres de chirurgie, 1573

Dès 1561, Paré présente trois « policans » dans La méthode curative des Playes, & fractures de la Teste humaine, Paris, Jean le Royer, (BIU Santé 82949). En 1573, dans Deux livres de chirurgie, il met clairement en garde le dentateur qui doit être « exercé ».

Page de titre : Ambroise Paré (1510-1590), Deux livres de chirurgie, 1 : De la génération de l’homme, & la manière d’extraire les enfans hors du ventre de la mère, ensemble ce qu’il faut faire pour la faire mieux & plus tost accoucher, avec la cure de plusieurs maladies qui luy peuvent survenir. 2 : Des monstres tant terrestres que marins avec leur portraits. Plus un petit traité des plaies faites aux parties nerveuses, Paris, André Wechel, 1573.
(BIU Santé 35181)

Pélican de gauche à un
crochet non réglable,
un appui et un manche
sphérique (rare)
Pélican de droite à
deux crochets non
réglables et deux
demi-roues convexes
fixes

Pélican de gauche à un crochet non réglable, un appui et un manche sphérique (rare)
Pélican de droite à deux crochets non réglables et deux demi-roues convexes fixes
(Paré, Deux livres de chirurgie, Paris, André Wechel, 1573, p. 353)
« on s’aidera des policans (C, C, E), selon que le dentateur se sera exercé à tirer des dents ; car véritablement il faut estre bien industrieux à l’usage des policans, à cause que si on ne s’en scait bien aider, on ne peut faillir à jetter trois dents hors la bouche & laisser la mauvaise & gastée dedans ».
Il poursuit par une histoire qu’il conclut en conseillant de s’adresser de préférence aux « vieux dentateurs »
(Paré, Deux livres de chirurgie, Paris, André Wechel, 1573, p. 356-357)

Pélican à deux
crochets non
réglables, un appui
plan et un appui
sous forme de
roue complète

Pélican à deux crochets non réglables, un appui plan et un appui sous forme de roue complète
(Paré, Deux livres de chirurgie, Paris, André Wechel 1573, p. 354)
Pélican de droite (C) et pélican (E)
AP 2003.6.2.7. 4, 5 et 6 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)

Guillemeau, Jacques (1549-1613), Les Œuvres de chirurgie, 1602
 
Page de titre : Jacques Guillemeau (1549-1613), Les Œuvres de chirurgie, de Jacques Guillemeau, chirurgien ordinaire du Roy et Juré à Paris, divisée en treize livres. Avec les Portraicts & Figures Anatomiques de toutes les parties du corps humain. Et des instruments nécessaires au Chirurgien. Dernière édition. Paris, Nocilas Buon, 1602
(BIU Santé 251)
(Guillemeau, Les Œuvres de chirurgie, Paris, Nocilas Buon, 1602, planche instruments, p. 21)
Pélican à crochets interchangeables non réglables et deux demi-roues convexes fixes
(Guillemeau, Les Œuvres de chirurgie, Paris, Nocilas Buon, 1602, détail planche p. 21)
« Cet instrument a plusieurs branches, lesquelles se mettent toutes à un manche par le moyen d’une petite vis » p. 20

Pélican à crochets
interchangeables
non réglables et
deux demi-roues
convexes fixes

AP 2003.6.2.7.1, 2 et 3 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)

Woodall John (1570-1643), The surgions mate, 1617
 
 
Page de titre : John Woodall, (1570-1643), The surgions mate, London, Edward Griffin, 1617
 
 
 
Page de titre : John Woodall, (1570-1643), The surgions mate, a complete facsimile of the book published in 1617 ; introd. and appendix by John Kirkup, Bath, Kingsmead Press, 1978
(BIU Santé 179939)
 
« Pullican »
Pl. II, détail, (10/11), identique au polican de Martinez (1557) par ses deux demi-roues mobiles et concaves. Seule différence, les deux crochets sont recourbés de la même façon en sens inversé. « L’instrument le plus adapté à l’extraction d’une dent éloignée sur l’arcade ». John Woodall, (1570-1643), The surgions mate, a complete facsimile of the book published in 1617 ; introd. and appendix by John Kirkup, Bath, Kingsmead Press, 1978, p. 15
 
« Pullican »

Ferrara, Gabriele (1543-1627), Chirurgia in tres libros divisa, 1625
 
 
Page de titre : Gabriele Ferrara (1543-1627), Chirurgia in tres libros divisa in quorum I, de observationis chirurgicis, II, de medicamentis itidem ad chirurgiam pertinentibus, III, de medicamentis per distillationem etc. Francfort , J. de Zetter, 1625, Lib II
(BIU Santé 71075)
Fig. 34, pélican à un crochet non réglable proche de celui de Ryff
Gabriele Ferrara, Chirurgia in tres libros, Francfort , J. de Zetter, 1625, Livre II, Fig. 34, détail
 
Fig. 34, pélican à un crochet non réglable proche de celui de Ryff
Fig. 35, « Un forceps pour les dents appelé pélican » (à demi roue concave et mobile comme celui de Martinez)
Gabriele Ferrara, Chirurgia in tres libros, Francfort , J. de Zetter, 1625, Livre II, Fig. 35, détail
 
Fig. 35, « Un forceps pour les dents appelé pélican » (à demi roue concave et mobile comme celui de Martinez)
Fig. 37, « un pélican approprié à extraire les dents »
Gabriele Ferrara, Chirurgia in tres libros, Francfort , J. de Zetter, 1625, Livre II, Fig. 37
 
Fig. 37, « un pélican approprié à extraire les dents »

Scultet, Johann (1595-1645), L’Arcenal de chirurgie, 1675 (BIU Santé 69787 N), 1712
 
Page de titre : Johann Scultet (1595-1645), L’Arcenal de chirurgie, de Jean Scultet, médecin et chirurgien de la république d’Ulmes. Nouvellement traduit en François par un célèbre Médecin. Augmenté de plusieurs Réflexions sur la Théorie & de quantité de Remèdes convenables à chaque Maladie avec un Traité des Accouchements, naturels & contre nature : La Description de deux Monstres humains & une dissertation sur un autre Monstre, né à Lyon le 28 de septembre 1702. Enrichi de 50 Figures en taille-douce, où sont representez tous les Instrumens de Chirurgie anciens & modernes ; avec la manière de faire les Opérations, Lion, Leonard de la Roche, 1712
(BIU Santé 47787)
(Scultet, L’Arcenal de chirurgie, Lion, Leonard de la Roche, 1712, table X, p. 30)

« les Fig. III & VI de la table X présente deux tenailles appelées pelicans, parce qu’elle ressemble au bec de l’oiseau pelican, on s’en sert pour arracher les dents molaires ». (Scultet, p. 30)

(Manches remarquablement travaillés sans équivalent collecté)

Pélican (VI)
à un crochet non réglable
et un appui.
Manche sphérique
fixe.

Pélican (VI) à un crochet non réglable et un appui. Manche sphérique fixe.
(Scultet, L’Arcenal de chirurgie, Lion, Leonard de la Roche, 1712, détail, p. 30)
Pélican (III) à deux crochets non réglables (interchangeables ?) et une demi-roue convexe fixe. Manche sphérique fixe
(Scultet, L’Arcenal de chirurgie, Lion, Leonard de la Roche, 1712, détail, p. 30)

Pélican (III) à
deux crochets
non réglables
(interchangeables ?)
et une demi-roue
convexe fixe.
Manche
sphérique fixe


Dionis, Pierre (1650-1718). Cours d’opérations de chirurgie, 1707
 
Page de titre : Pierre Dionis (1650-1718), Cours d’opérations de chirurgie démontrées au Jardin Royal, Paris, Laurent d’Houry, 1707
(BIU Santé 30622)
(Dionis, Cours d’opérations de chirurgie démontrées au Jardin Royal, Paris, Laurent d’Houry, 1707, Fig. XL. « Pour les gencives et les dents » p. 502)
Pélican (3) à deux crochets et deux demi-roues convexes fixes
(Dionis, Cours d’opérations de chirurgie démontrées au Jardin Royal, Paris, Laurent d’Houry, 1707, Fig. XL, p. 502, détail)
« Un pélican (3) est un instrument à plusieurs branches montées par le moyen d’une visse sur un même montant est propre à arracher les dents ; les deux bouts du montant sont un peu circulaires afin qu’ils appuient mieux sur la racine de la dents gâtée & des deux branches, il y en a une droite et l’autre coudée, ayant l’un & l’autre leur usage particulier dans les différentes circonstances » p. 515

Pélican (3)
à deux crochets
et deux demi-roues
convexes
fixes

AP 2003.6.2.7.1, 2 et 3 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)
Pélican tiretoire (4) à un crochet (réglable ?)
(Dionis, Cours d’opérations de chirurgie démontrées au Jardin Royal, Paris, Laurent d’Houry, 1707, Fig. XL, p. 502, détail)

Pélican
tiretoire
(4) à un
crochet
(réglable ?)

AP 2003.6.2.6.20 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)

Heister, Lorenz (1683-1768). Chirurgie, in welcher alles, was zur Wund-Artzney gehöret, abgehandelt und vorgestellet wird, 1719
 
Page de titre : Heister, Lorenz (1683-1768)
Chirurgie, in welcher alles, was zur Wund-Artzney gehöret, abgehandelt und vorgestellet wird, Nürnberg, J. Hoffmann, 1719
Pélican de gauche à crochets interchangeables, demi-roue convexe fixe, manche réglable à vis
Pélican de droite à crochet interchangeable, appui fixe, manche réglable à vis
(Heister, Chirurgie, in welcher alles, was zur Wund-Artzney gehöret, abgehandelt und vorgestellet wird, Nürnberg, J. Hoffmann, 1719)

Pélican de gauche à crochets interchangeables, demi-roue convexe fixe, manche réglable à vis
Pélican de droite à crochet interchangeable, appui fixe, manche réglable à vis

Correspondant à la gravure du pélican de gauche
LS 5764 ALB (Musée Le Secq des Tournelles, cliché Albatros)

Manget, Jean-Jacques (1652-1742), Bibliotheca chirurgica, 1721
 
 
Page de titre : Jean-Jacques Manget (1652-1742), Bibliotheca chirurgica, Sive Rerum ad Artem Machaonicam …., Genève, Cramer Jean-Antoine, Perachon Philibert, Cramer Guillaume Philibert, 1721
(BIU santé 226)
Fig. 3, pélican à un crochet non réglable (identique à celui de Scultet)
Jean-Jacques Manget (1652-1742), Bibliotheca chirurgica, Sive Rerum ad Artem Machaonicam …., Genève, Cramer Jean-Antoine, Perachon Philibert, Cramer Guillaume Philibert, 1721, Tale XI, Fig. 3
 
Fig. 3, pélican à un crochet non réglable (identique à celui de Scultet)
Fig. 6, pélican à un crochet non réglable (identique à celui de Scultet)
Jean-Jacques Manget (1652-1742), Bibliotheca chirurgica, Sive Rerum ad Artem Machaonicam …., Genève, Cramer Jean-Antoine, Perachon Philibert, Cramer Guillaume Philibert, 1721, Tale XI, Fig. 6
 
Fig. 6, pélican à un crochet non réglable (identique à celui de Scultet)

Garengeot, René Jacques Croissant de (1688-1759), Nouveau traité des instruments de Chirurgie, 1725
 
Page de titre du Tome II : René Jacques Croissant de Garengeot (1688-1759), Nouveau traité des instruments de Chirurgie les plus utiles, dimensions, leurs usages, & on fait sentir la vraië manière de s’en servir. Ouvrage très-nécessaire aux Chirurgiens, & très utile pour les Couteliers ; enrichi de Figures en taille douce, qui répondent à l’explication. Par René Jacques Croissant de Garengeot, chirurgien à Paris. La Haye, Henri Scheurleer, 1725
1ère édition, Paris, P. J. Bienvenu, 1723
(BIU Santé 30818)

Garengeot critique et déconseille :

« l’instrument ordinairement fabriqué de deux branches fixées sur un corps [...] Nous ne nous servons pas de cet instrument, parce que nous lui trouvons de grandes imperfections […] c’est que la demi- roüe est circulaire […] & comme tout l’éfort du levier agit sur ce point [de contact entre deux dents] on arrache la dent saine avec la mauvaise, ou on l’ébranle tellement qu’on est obligé par la suite de l’arracher ». (T. II, p. 47-48)

« Le Pelican qui nous sert de modelle, n’a aucun de tous ces défauts » (T. II, p. 71).

Pélican à un crochet réglable et une demi-roue concave mobile (voir Martinez 1557), avec manche réglant la vis

Pélican à un crochet réglable et une demi-roue concave mobile (voir Martinez 1557), avec manche réglant la vis
« On avance plus ou moins la branche en tournant le manche […] Le Chirurgien […] passe le crochet de l’autre côté de la dent qu’on veut arracher […] le Chirurgien doit tenir […] son manche & presque toute la cannule avec les quatre doigts, & le pouce doit être appliqué sur la branche […] puis on approche […] la demi-rouë sur les deux dents voisines de celle qu’on veut arracher […] tirer en dehors l’instrument, en soulageant autant qu’on peut la demi-rouë […] Si on a bien mis en œuvre […] on arrachera la dent d’un seul coup, & sans éclater ou que très peu la machoire [ …] mais si on n’éleve point le poignet, ou qu’on ne le baisse point […] il faut seulement déraciner la dent & ne pas faire ses efforts pour la tirer d’un seul coup […] après qu’on s’est apperçû que la dent s’est un peu penchée en dehors, on quitte le Pelican, & l’on prend un des daviers ». (Garengeot, Nouveau traité des instruments de Chirurgie les plus utiles, La Haye, Henri Scheurleer, 1725, p. 56-57)
AP 2003.6.2.7.33 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)

Fauchard, Pierre (1679-1761), Le Chirurgien Dentiste  ou Traité des Dents, 1728
 
Page de titre : Pierre Fauchard (1679-1761), Le Chirurgien Dentiste ou Traité des Dents, où l’on enseigne les moyens de les entretenir propres & saines, de les embellir d’en réparer la perte & de remédier à leurs maladies, à celles des Gencives & aux accidens qui peuvent survenir aux autres parties voisines des Dents. Avec des Observations & des Réflexions sur plusieurs cas singuliers. Ouvrage enrichi de quarante planches en taille douce. Par Pierre Fauchard, Chirurgien Dentiste à Paris, Paris, Jean Mariette, 1728
(BIU Santé 31332)
Pélican à un crochet réglable à vis
(Fauchard, Le Chirurgien Dentiste ou Traité des Dents, Paris, Jean Mariette, 1728, T II, Pl. 21, p. 194, détail)
Fauchard le nomme « levier »
AP 2003.6.2.6.27 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)

« Celui que je m’en vais décrire, est construit d’une manière qui n’a point encore paru […] ce pelican […] n’ayant pour lors qu’une seule branche […] Le corps de cet instrument doit être d’un bois ferme et solide, tel que le bois de buis, de cormier, etc. » [T II, p. 147-149]

Corps de pélican sans ses branches, ses deux demi-roues étant couvertes par des linges
(Fauchard, Le Chirurgien Dentiste ou Traité des Dents, Paris, Jean Mariette,1728, T II, Pl. 21, p. 194, détail)

Corps de
pélican sans
ses branches,
ses deux
demi-roues
étant
couvertes
par des
linges

Deux crochets interchangeables et leur système de fixation sur le corps du pélican

(Fauchard, Le Chirurgien Dentiste ou Traité des Dents, Paris, Jean Mariette,1728, T II, Pl. 22, p. 194, détail)

Deux crochets
interchangeables
et leur système
de fixation
sur le corps
du pélican

Pélican complet avec ses linges

(Fauchard, Le Chirurgien Dentiste ou Traité des Dents, Paris, Jean Mariette, 1728, T II, Pl. 26, p. 201, détail)

Pélican complet avec ses linges

Le pélican du centre a un corps en bois comme celui de la gravure (Pl. 26) avec une forme différente
AP 2003.6.2.7. 13, 14 et 15 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)

Le pélican du centre a un corps
en bois comme celui de la gravure
(Pl. 26) avec une forme différente


Lécluze, Louis (1711-1792), Nouveaux élémens d’odontologie, 1754
 
Page de titre : Louis Lécluze (1711-1792), Nouveaux élémens d’odontologie. Pratique abrégée du Dentiste, avec plusieurs observations. Traité utile au public, Paris, François Delaguette, 1754
(BIU Santé 31329)

« On pourra se servir du pélican que M. Garangeot a formé sur la Clef Angloise, & que j’ai fait aussi corriger il y a douze ans, par un Coûtellier de la Ville de Troyes en Champagne » (p. 139)

Pélican à crochet réglable et interchangeable, une demi-roue convexe fixe
(Lécluze, Nouveaux élémens d’odontologie, Paris, François Delaguette, 1754, p. 222)

Pélican à crochet réglable et interchangeable, une demi-roue convexe fixe

AP 2003.6.2.7.20 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)

Pfaff, Phillip, (1713-1766), Abhandlung von den Zähnen des menschlichen Körpers und deren Krankheiten, 1756
 
 
Page de titre : Phillip Pfaff (1713-1766), Abhandlung von den Zähnen des menschlichen Körpers und deren Krankheiten, Berlin, Bey Haude und Spener, 1756
(Biu Santé 72110)
Pl. IV, divers pélicans-tiretoires 
Phillip Pfaff (1713-1766), Abhandlung von den Zähnen des menschlichen Körpers und deren Krankheiten, Berlin, Bey Haude und Spener, 1756, Pl. IV
 
Pl. IV, divers pélicans-tiretoires 

Bourdet, Étienne (1722-1789), Recherches et observations sur toutes les parties de l’art du dentiste, 1757
 
Page de titre : Étienne Bourdet (1722-1789), Recherches et observations sur toutes les parties de l’art du dentiste, Paris, Jean Thomas Hérissant, 1757
(BIU Santé 31324)
« Pélican qui sert à ramener les dents enfoncées »
À gauche une demi-roue est démontée pour laisser place à une pièce triangulaire pour servir d’appui différent (T. II, Planche 8, p. 138)
« Au reste il ne faut point culbuter tout-à-fait cette dent [ hors de rang] , pour ne point fracturer l’alvéole, ce qui affaiblirait les Dents voisines, mais on achève de l’ôter avec la pince droite ». (Bourdet, Recherches et observations sur toutes les parties de l’art du dentiste, Paris, Jean Thomas Hérissant, 1757, T. II, p. 127)

« Pélican qui sert à
ramener les dents
enfoncées »

« Pélican double pour enlever
les dents de sagesse droite
et gauche à la mâchoire
supérieure »

« Pélican double pour enlever les dents de sagesse droite et gauche à la mâchoire supérieure »
Pélican complexe à crochets interchangeables. Le manche est celui d’une clef. L’instrument est transformable en clef par l’adjonction de crochets sans branches. (sans équivalent collecté)
Autre usage du pélican : le redressement forcé, par luxation s’adresse tout particulièrement aux « Dents qui sont penchées vers le palais à la machoire supérieure, & vers la langue à la machoire inférieure. (…) Mais avant de procéder à l’opération, il faut bien s’assurer si la Dent, qu’on veut mettre au niveau des autres, aura une place convenable & proportionnée à sa largeur ». (Bourdet, Recherches et observations sur toutes les parties de l’art du dentiste, Paris, Jean Thomas Hérissant, 1757, T II, p. 21-22)
LS 5758 ALB (Musée Le Secq des Tournelles, cliché Albatros)
AP 2003.6.2.7.34 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)

Jourdain, Anselme-Louis-Bernard-Brechillet (1734-1816), « Description d’un nouvel instrument pour les dents », 1759
 
Page de titre : Anselme-Louis-Bernard-Brechillet Jourdain (1734-1816), Journal de Medecine, Chirurgie, Pharmacie, etc., Paris, Vincent, 1759. Vol. X, (p. 47-59)
(BIU Santé 90145)
Pélican-tiretoire à crochets interchangeables et demi-roue convexe démontable, avec manche réglant la vis
« Celui des artistes, qui le premier s’est avisé d’ajoûter une vis sans fin […] a eu tort de ne pas fixer cette vis […] l’instrument devient mobile dans la main du dentiste, & lui fait perdre le juste & ferme point d’appui »
Contre la demi-roue mobile : « Pour une autre prétendue plus grande commodité, quelqu’un [Garengeot] a imaginé rendre mobile les deux demi-roues […] Cette construction me paroît sujette à bien des inconvéniens »
« Mon instrument […] représente le traitoire dont se servent les tonneliers […] il ressemble à un pied »
(Jourdain, Journal de Medecine, Chirurgie, Pharmacie, etc., Paris, Vincent, 1759, p. 47-49)

Pélican-tiretoire à crochets interchangeables et demi-roue convexe démontable, avec manche réglant la vis

Ce pélican a une tige perforée pour le réglage de la longueur du crochet
AP 2003.6.2.6.19 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)

Perret, Jean-Jacques (1730-1784), L’art du coutelier, 1772
 
 
Page de titre : Jean-Jacques Perret (1730-1789), L’art du coutelier, expert en instruments de chirurgie, Seconde partie, Première section, Paris, L. F. Delatour, 1772
(BIU Santé 354)
 
« Entre les mains d’un homme adroit, le Pélican est un excellent instrument, parce qu’il arrache les dents en les couchant de dedans en dehors, & par ce moyen on est hors du risque de les casser »
Pl. 88, pélicans
Fig. 11 : « le pélican est tout en acier ; il porte deux crochets & deux points d’appui »
Fig. 12 : « un Pélican avec les crochets d’acier, mais la branche qui sert de point d’appui est en bois, & d’un bois dur tel que le buis ». Fig. 13 : « le pélican vu de face »
Fig. 19 à 23, divers pélicans tiretoires
Jean-Jacques Perret (1730-1789), L’art du coutelier, expert en instruments de chirurgie, Seconde partie, Première section, Paris, L. F. Delatour, 1772 , Pl. 88 détail
 
Pl. 88, pélicans

Brambilla, Giovanni Alessandro (1728-1800), Instrumentarium chirurgicum militare austriacum, 1780-1782
 
 
Page de titre : Giovanni Alessandro Brambilla (1728-1800), Instrumentarium chirurgicum militare austriacum , Vienne, Litteris Schmidtianis, 1780-1782
(BIU Santé 639)
 
Fig. 5, 6, pélican –tiretoire réglable ouvert et fermé
Fig. 5, 6, pélican –tiretoire réglable ouvert et fermé
Giovanni Alessandro Brambilla (1728-1800), Instrumentarium chirurgicum militare austriacum , Vienne, Litteris Schmidtianis, 1780-1782, Table. XVIII, détail, Fig. 5, 6
 
Fig. 9, 10, pélican « simple » ouvert et fermé
Giovanni Alessandro Brambilla (1728-1800), Instrumentarium chirurgicum militare austriacum , Vienne, Litteris Schmidtianis, 1780-1782, Table. XVIII, détail, Fig. 9, 10
 
Fig. 9, 10, pélican « simple » ouvert et fermé

Noter que Brambilla présente des pélicans hybrides avec des formes de daviers :

Fig. 3, pélican double pour molaires
Fig. 3, pélican double pour molaires
Giovanni Alessandro Brambilla (1728-1800), Instrumentarium chirurgicum militare austriacum, Vienne, Litteris Schmidtianis, 1780-1782, Table. XIX, détail, Fig. 3
Fig. 1, Pelican-tiretoire démontable
Giovanni Alessandro Brambilla (1728-1800), Instrumentarium chirurgicum militare austriacum, Vienne, Litteris Schmidtianis, 1780-1782, Pl. XIX, détail, Fig. 1
Fig. 1, Pelican-tiretoire démontable

Bücking, Johann Jacob (1749-1838), Vollständige Anweisung zum Zahnausziehen für angehende Wundärzte, 1782
 
 
Page de titre : Johann Jacob Bücking (1749-1838), Vollständige Anweisung zum Zahnausziehen für angehende Wundärzte, Stendal, Franzen und Grosse, 1782
(BIU Santé 71476)
Fig. 1, 2, 4, trois pélicans-tiretoires réglables
Fig. 3, pélican à deux demi-roues convexes fixes et deux crochets
Fig. 5, pélican à une demi-roue convexe fixe, un appui e deux crochets
Johann Jacob Bücking (1749-1838), Vollständige Anweisung zum Zahnausziehen für angehende Wundärzte, Stendal, Franzen und Grosse, 1782, Table II, Fig. 1, 2, 3, 4, 5
 
Fig. 1, 2, 4, trois pélicans-tiretoires réglables
Fig. 3, pélican à deux demi-roues convexes fixes et deux crochets
Fig. 5, pélican à une demi-roue convexe fixe, un appui e deux crochets
Fig. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, trois demi-roues concaves et mobiles et diverses branches
Johann Jacob Bücking (1749-1838), Vollständige Anweisung zum Zahnausziehen für angehende Wundärzte, Stendal, Franzen und Grosse, 1782, Table III, détail, Fig. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
 
Fig. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, trois demi-roues concaves et mobiles et diverses branches

Campani, Antonio, Odontologia ossia trattato sopra i denti opera, 1786
 
 
Page de titre : Antonio Campani, Odontologia ossia trattato sopra i denti opera, Florence, Gaetano Cambiagi, 1786
(BIU Santé 49201)
Fig. 1, « levriero, che serve per estrarre i denti isolati » pélican tiretoire réglable
Fig. 1, « levriero, che serve per estrarre i denti isolati » pélican tiretoire réglable
Antonio Campani, Odontologia ossia trattato sopra i denti opera, Florence, Gaetano Cambiagi, 1786
Tav. IV, détail, Fig. 1
 
Fig. 1, 2, 3, « tre pelicani, quasi simili »
Antonio Campani, Odontologia ossia trattato sopra i denti opera, Florence, Gaetano Cambiagi, 1786
Tav. VII, Fig. 1, 2, 3
 
Fig. 1, 2, 3, « tre pelicani, quasi simili »
Fig. 1,2, 3, 4, pélican  démonté
Fig. 1,2, 3, 4, pélican  démonté
Antonio Campani, Odontologia ossia trattato sopra i denti opera, Florence, Gaetano Cambiagi, 1786
Tav. VII, Fig. 1, 2, 3, 4
 
Fig. 1 et 2, pélicans à branches différentes pour suivant la taille de la molaire
Fig. 3, autre pélican pour des petites bouches
Antonio Campani, Odontologia ossia trattato sopra i denti opera, Florence, Gaetano Cambiagi, 1786
Tav. IX, Fig. 1, 2, 3
 
Fig. 1 et 2, pélicans à branches différentes pour suivant la taille de la molaire
Fig. 3, autre pélican pour des petites bouches
Fig. 1 et 2, pélicans pour dents de sagesse supérieures droite et gauche
Antonio Campani, Odontologia ossia trattato sopra i denti opera, Florence, Gaetano Cambiagi, 1786
Tav. X, Fig. 1, 2,
 
Fig. 1 et 2, pélicans pour dents de sagesse supérieures droite et gauche
Fig. 1, pélican réglable avec demi-roue convexe de forme rare et deux branches pour dents difficiles à extraire
Fig. 2, 3, 4, pélican à deux demi-roues convexes et une branche interchangeable (3 et 4)
Antonio Campani, Odontologia ossia trattato sopra i denti opera, Florence, Gaetano Cambiagi, 1786
Tav. XII, Fig. 1, 2, 3, 4
 
 
 
Fig. 1, pélican réglable avec demi-roue convexe de forme rare et deux branches pour dents difficiles à extraire
Fig. 2, 3, 4, pélican à deux demi-roues convexes et une branche interchangeable (3 et 4)
Fig. 1 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, pélican avec 6 branches et une vis
Antonio Campani, Odontologia ossia trattato sopra i denti opera, Florence, Gaetano Cambiagi, 1786
Tav. XVII, Fig. 1, 2,
 
Fig. 1 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, pélican avec 6 branches et une vis
Fig. 1 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, diverses branches
Antonio Campani, Odontologia ossia trattato sopra i denti opera, Florence, Gaetano Cambiagi, 1786
Tav. XVII, Fig. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8
 
Fig. 1 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, diverses branches
Fig. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, levier monté et démonté ou pélican-tiretoire réglable . La branche (5) s’encastre dans la partie femelle de la vis (4) qui elle-même (3) entre dans le manche du pélican  
Antonio Campani, Odontologia ossia trattato sopra i denti opera, Florence, Gaetano Cambiagi, 1786
Tav. XIX, Fig. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8
 
Fig. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, levier monté et démonté ou pélican-tiretoire réglable . La branche (5) s’encastre dans la partie femelle de la vis (4) qui elle-même (3) entre dans le manche du pélican  

Petit, Jean-Louis, (1674-1750), Traité des maladies chirurgicales et des opérations qui leur conviennent, 1790
 
Page de titre : Jean-Louis Petit, (1674-1750), François Dominique Lesne, ed., Traité des maladies chirurgicales et des opérations qui leur conviennent, Ouvrage posthume, Paris, Méquignon l’aîné, 1790 T III
(Francis A. Countway library of Medecine)

Pélican de gauche à deux crochets non réglables et deux demi-roues convexes fixes
Pélican au centre à un crochet interchangeable et réglable avec une demi-roue concave fixe
Pélican de droite à un crochet non réglable et une demi-roue convexe fixe

Pélican de gauche à deux crochets non réglables et deux demi-roues convexes fixes
Pélican au centre à un crochet interchangeable et réglable avec une demi-roue concave fixe
Pélican de droite à un crochet non réglable et une demi-roue convexe fixe
(Petit J.-L., Traité des maladies chirurgicales et des opérations qui leur conviennent, Paris, Méquignon l’aîné, 1790, p. 284)
Correspond à la gravure du pélican de gauche
AP 2003.6.2.7.2 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)
Correspond à la gravure du pélican du centre
AP 2003.6.2.7.19 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)
Correspond à la gravure du pélican de droite
AP 2003.6.2.7.22, 23 et 24 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)

Critique progressive du pélican à partir de la fin du XVIIIe siècle

En 1792, le pélican était encore un instrument recommandé : « cet instrument est sans doute le meilleur, puisque c’est celui qui est adopté par les plus habiles Artistes », Encyclopédie Méthodique. Chirurgie, Paris, Panckoucke, 1792, T. II, p. 151. (BIU Santé 7410)

Bell Benjamin (1749-1806), Cours complet de chirurgie théorique et pratique, 1796
 
Page de titre : Benjamin Bell (1749-1806), Cours complet de chirurgie théorique et pratique, (trad. Boquillon), Th. Barrois, Paris, 1796
(BIU Santé 30598)
Pélican-tiretoire à crochet interchangeable non réglable et plan fixe
Pl. LX, p. 170 : « Deux instruments fort en vogue dans différentes partie de l’Europe pour arracher les dents. Ils n’ont néanmoins aucun avantage sur la clef, et ils ont l’inconvénient de ne pouvoir servir lorsque l’on veut renverser une dent vers la partie interne de la bouche ». (Bell, Cours complet de chirurgie théorique et pratique, Th. Barrois, Paris, 1796, p. 248)

Pélican-tiretoire à crochet interchangeable non réglable et plan fixe


Pérez Arroyo, Félix, (1755-1809) Tratado de las operaciones en la dentadura, 1799
 
 
Page de titre : Félix, Pérez Arroyo, (1755-1809), Tratado de las operaciones que deben practicarse en la dentadura y método para conservarla en buen estado. Recopilado de los mejos autores, y adornado con láminas que manifiestan la diferencia, forma y figura de los instrumentos necesarios para dichas operaciones, Madrid, Franganillo, 1799. Ediciòn facsímil, Salamanca Real Academia Nacional de Medicina, 2012.
 
Pélicans
Fig. 1, pelican simple
Fig. 2, pelican complicado
Fig. 3 pelican compuesto e dos semiruedas
Fig. 4 media caña, pélican tiretoire
Félix, Pérez Arroyo, (1755-1809), Tratado de las operaciones que deben practicarse en la dentadura, Madrid, Franganillo, 1799. Ediciòn facsímil, Salamanca Real Academia Nacional de Medicina, 2012, PL. IV, détail, Fig. 1, 2, 3, 4
 
Pélicans
Fig. 1, pelican simple
Fig. 2, pelican complicado
Fig. 3 pelican compuesto e dos semiruedas
Fig. 4 media caña, pélican tiretoire

1799 : trois planches lui sont encore consacrées dans l'Encyclopédie méthodique. Chirurgie, Panckoucke, 1792. T. II.
 
Page de titre : Recueil des planches du Dictionnaire de chirurgie, Paris, H. Agasse, 1799
(BIU Santé 7410)
Pl. XXXXV (Dictionnaire de chirurgie, Paris, H. Agasse, 1799)
Pl. XXXXVI (Dictionnaire de chirurgie, Paris, H. Agasse, 1799)
Pl. XXXXVII (Dictionnaire de chirurgie, Paris, H. Agasse, 1799)

Laforgue, Louis, (?-1816), L’Art du dentiste, 1802
 
Page de titre : Louis Laforgue (?-1816), L’Art du dentiste, ou manuel des opérations de chirurgie qui se pratiquent sur les dents, et de tout ce que les dentistes font en dents artificielles, obturateurs et palais artificiels, Paris, Crouillebois, Barois jeune, Méquignon, Gabon et Comp., 1802
(BIU Santé 31409)
Pélican-tiretoire à crochet interchangeable et réglable (deux perforations sur la tige), à appui fixe
« Pour extraire les incisives, les canines, et les petites molaires des deux mâchoires, ainsi que la première grosse molaire de la mâchoire inférieure, il faut se servir du tiretoir, n° 29 » (Laforgue, L’Art du dentiste, Paris, Crouillebois, Barois jeune, Méquignon, Gabon et Comp,1802, Pl. V p. 174)

Pélican-tiretoire à crochet
interchangeable et réglable
(deux perforations sur la tige),
à appui fixe

AP 2003 6.2.6.25 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)

Serre, Johan Jakob Joseph (1759-1830), Praktische Darstellung aller Operationen der Zahnarztneikunst, 1803
 
 
Page de titre : Johan Jakob Joseph Serre (1759-1830), Praktische Darstellung aller Operationen der Zahnarztneikunst, Berlin, Th. La Garde, 1804
 

Bien qu’il ait amélioré la clef, Serre préfère utiliser le pélican pour luxer la dent et n’utilise ensuite le davier que si nécessaire

Pélican avec deux crochets
Tab. IV, détail, n° 7, pélican avec deux crochets courbes, « excellent pour les molaires », Johan Jakob Joseph Serre (1759-1830), Praktische Darstellung aller Operationen der Zahnarztneikunst, Berlin, Th. La Garde, 1804, p. 103
 
Pélican avec
deux
crochets
 
Les trois autres crochets droits
Tab. V, détail, trois crochets droits b, c, d, du pélican n° 7 (tab. IV), Johan Jakob Joseph Serre (1759-1830), Praktische Darstellung aller Operationen der Zahnarztneikunst, Berlin, Th. La Garde, 1804
 
Les trois autres
crochets droits

 
Un crochet à double courbure
Tab. IV, détail, crochet à double courbure du pélican n° 7 (tab. IV), Johan Jakob Joseph Serre (1759-1830), Praktische Darstellung aller Operationen der Zahnarztneikunst, Berlin, Th. La Garde, 1804
 
Un crochet
à double
courbure
 
« Pélican de Bourdet »
Tab. VIII, détail, n° 12, « pélican de Bourdet » (1757, T. II, p. 138) deux demi-roues fixes et trois crochets fins, Johan Jakob Joseph Serre (1759-1830), Praktische Darstellung aller Operationen der Zahnarztneikunst, Berlin, Th. La Garde, 1804, p. 199
 
« Pélican
de
Bourdet »
 
Troisième crochet du pélican de Bourdet
Tab. VIII, détail, troisième crochet b du pélican de Bourdet n° 12, Johan Jakob Joseph Serre (1759-1830), Praktische Darstellung aller Operationen der Zahnarztneikunst, Berlin, Th. La Garde, 1804
 
Troisième
crochet du
pélican de
Bourdet
Pélican tiretoire réglable
Tab. XII, détail, n° 4, « proche de celui de Brambilla », [1780-1782, Tab. XVII, Fig. 5 et 6] , réglable en longueur par l’intermédiaire d’une pièce crantée, Johan Jakob Joseph Serre (1759-1830), Praktische Darstellung aller Operationen der Zahnarztneikunst, Berlin, Th. La Garde, 1804, p. 258
 
Pélican tiretoire
réglable
 
Pélican avec roue mobile et ses crochets
Tab. X, n° 1, pélican avec roue mobile, ses crochets, f, e, pour chaque côté, Johan Jakob Joseph Serre (1759-1830), Praktische Darstellung aller Operationen der Zahnarztneikunst, Berlin, Th. La Garde, 1804, p. 245
 
Pélican avec roue
mobile et ses
crochets
Deux crochets
Tab. XI, détail, les deux crochets g du pélican n° 1 (Tab. X) , Johan Jakob Joseph Serre (1759-1830), Praktische Darstellung aller Operationen der Zahnarztneikunst, Berlin, Th. La Garde, 1804
 
Deux crochets

 
Pélican tiretoire réglable
Tab. III, détail, n° 5, pélican tiretoire réglable et ses crochets a et b, amélioré par l’auteur, Johan Jakob Joseph Serre (1759-1830), Praktische Darstellung aller Operationen der Zahnarztneikunst, Berlin, Th. La Garde, 1804, p. 80
 
Pélican
tiretoire
réglable
Tiretoire
Tab. XII, n° 12 et 13, tiretoire avec un crochet réglable par vis et un appui. Proche d’un repoussoir présenté par Benjamin Bell (1796, Pl LXIII, Fig. 2)
 
Tiretoire

 

Gariot, Jean-Baptiste (1761-1835), Traité des Maladies de la Bouche, 1805
 
Page de titre : Jean-Baptiste Gariot (1761-1835), Traité des Maladies de la Bouche, d’après l’état actuel des connaissances en médecine et en chirurgie qui comprend la structure et les fonctions de la bouche, l’histoire de ses maladies, les moyens d’en conserver la santé et la beauté, et les opérations particulières à l’art du dentiste, Paris, Duprat-Duverger, 1805
(BIU Santé 72007)

« Cet instrument n’est pas d’un usage si facile que le précédent [la clef] mais celui qui sait s’en servir en tire peut-être plus d’avantage. Il sert pour enlever les petites et grosses molaires » (p. 280).

Pélican à deux
crochets interchangeables
et non réglables et deux
 demi-roues convexes fixes

Pélican à deux crochets interchangeables et non réglables et deux demi-roues convexes fixes
(Pl. 6, p. 385)
« accompagné de deux branches de rapport, nécessaires pour tirer les dernières molaires » (Gariot, Traité des Maladies de la Bouche, Paris, Duprat-Duverger 1805, p. 280)
Pélican à deux crochets, début XIXe s.
AP 2003.6.2.7.32 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)

Pélican à deux
crochets,
début XIXe s.

Deux pélicans
Fig. 1 : Pélican à une
demi-roue fixe et
convexe et à crochet
réglable.
Fig. 2 et 3 : Pélican
avec une plaque en
forme de pièce de
monnaie mobile
dans les
trois plans de
l’espace.

Deux pélicans
Fig. 1 : Pélican à une demi-roue fixe et convexe et à crochet réglable.
Fig. 2 et 3 : Pélican avec une plaque en forme de pièce de monnaie mobile dans les trois plans de l’espace.
(Pl. 7, p. 387) : Fig. 1 « en tournant le manche à droite ou à gauche, on allonge ou on raccourcit le crochet »
Fig. 2 : « petit pélican dont une des branches est beaucoup plus étroite que l’autre […] sert à extraire les racines […] logées entre deux molaires rapprochées par l’absence […] de l’intermédiaire […] Ce petit pélican sert encore à enlever les dents des enfants »
Fig. 3 : « petite plaque de métal […] mobile, au moyen d’une charnière […] applicable à la clef anglaise comme au pélican et au levier droit »
(Gariot, Traité des Maladies de la Bouche, Paris, Duprat-Duverger, 1805, p. 280-281)
Pélican à un crochet réglable
AP 2003.6.2.7.26 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)

Pélican
à un
crochet
réglable

Correspond au pélican de la gravure Fig. 2
AP 2003.6.2.7.9 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)

1819 : Début de l’abandon du pélican, confirmé par Lefoulon quelques années plus tard

« On se sert peu maintenant du pélican, qu’on a abandonné pour la clef de Garangeot, ou tout uniment pour le davier, espèce de pince courbe, très forte », Dictionnaire des Sciences Médicales, Paris, C.L.F. Panckoucke, 1819, Vol. 40, p. 81. (BIU Santé 47661)

Lefoulon, Pierre-Joachim (?-1841), Nouveau Traité théorique et pratique de l’art du dentiste, 1841

« Pélican et tirtoir. Ces instruments ont une manière d’agir à peu près identique ; ils sont tous deux tombés en désuétude et à juste titre, car ils sont loin de valoir la clef de Garengeot, et nous n’en parlerions même pas, si de nos jours il n’était pas des dentistes qui fissent encore usage d’instruments aussi défectueux ». (p. 290)

Page de titre : Pierre-Joachim Lefoulon (?-1841), Nouveau Traité théorique et pratique de l’art du dentiste, Paris, Fortin, Masson et Cie, 1841
(BIU Santé, APHPF 00221)


Tiretoires

Émile Littré dans le Dictionnaire de la langue française (1872-1877) donne deux définitions du tiretoire : « Outil du tonnelier et instrument dont les dentistes se servent pour extraire les incisives et les racines de la mâchoire inférieure ».

Cet instrument dérive directement du pélican, en passant par le pélican-tiretoire, son crochet étant plus court. La frontière avec le pélican-tiretoire est très ténue. Il s’agit ici d’établir une classification moderne, alors qu’au XVIIIe siècle les différents auteurs, nommaient « pélicans », voire « leviers » (Fauchard) tous ces instruments. On trouve quelquefois « traitoire » (Jourdain) pour « pélican » et à l’opposé, Honoré-Gaillard Courtois nomme son tiretoire « pélican ».

Courtois, Honoré Gaillard, Le Dentiste Observateur, 1775
 
Page de titre :Honoré-Gaillard Courtois, Le Dentiste Observateur, ou recueil abrégé d’observations, Paris, Michel Lambert, 1775
(BIU Santé, APHPF 00072)
Levier-pélican à crochets interchangeables et manche fixe
(Pl. 1) « Ne pouvant rien ajouter à la supériorité de cet instrument [ le pélican de Fauchard] , (…) mon oncle a cherché à le simplifier, & à le perfectionner de façon qu’il n’y eut qu’un seul manche sur lequel on pût monter les six crochets differens dont on est obligé de se servir ». (Courtois, Le Dentiste Observateur, Paris, Michel Lambert, 1775, p. 317-318)

Levier-pélican
à crochets
interchangeables
et manche fixe

Tiretoire à un crochet, XVIIIe s.
AP 2003.6.2.6.21 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)

Tiretoire à
un crochet, XVIIIe s.


L. Mathieu L., Fabrique d’instruments de chirurgie, Maison à la Haye 1867 
 
 
Page de titre : L. Mathieu, Fabrique d’instruments de chirurgie, Maison à la Haye 1867
Francis A. Countway Library of Medicine
 
Attractif d’Estanque
L. Mathieu, Fabrique d’instruments de chirurgie, Maison à la Haye 1867, p. 143
 
Attractif d’Estanque

 

Exposition

Classification

  • Pélicans classiques :
    • Pélicans à crochet non réglable
    • Pélicans à crochet réglable par mécanisme de vis sans fin
  • Pélicans à fonctions multiples
  • Pélicans de type tiretoire
    • Pélicans tiretoires à crochet non réglable
    • Pélicans tiretoires à crochet adaptable
  • Tiretoires proprement dits. Ce qui distingue cette dernière classe c’est la longueur et la forme de la branche ou crochet.
  • Tiretoires-daviers.

Pélicans à crochets non réglables
 

Pélicans métalliques
G : Pélican à deux demi-roues convexes fixes et deux crochets qui permettent quatre réglages sur la dent.
L x l x e (en cm) 9.6 x 2.8 x 1.8

C : Pélican, c. 1800
L x l x e (en cm) 11.9 x 2.4 x 2.2

D : Pélican, c. 1800 à deux demi-roues convexes fixes et deux crochets
L x l x e (en cm) 12.3 x 2.6 x 2.1
AP 2003 6.2.7.1, 2 et 3 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)

Pélicans métalliques

Pélicans métalliques
G : Pélicans à deux demi-roues convexes fixes et deux crochets, c. 1800.
L x l x e (en cm) 15 x 2.5 x 2.2

C : Pélican à deux demi-roues convexes fixes et deux crochets dont un droit et un serpentin. Foulon, c. 1800
L x l x e (en cm) 13.4 x 2.1 x 2.4

D : Pélican à deux demi-roues convexes fixes et deux crochets
L x l x e (en cm) 12.9 x 2 x 2.3
AP 2003 6.2.7.4, 5 et 6 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)

Pélicans métalliques

Pélican métallique. XVIIIe s.
Deux demi-roues convexes fixes
(1, cliché Musée dentaire de Lyon, I. de Carvalho)

Pélican métallique, XVIIIe s.

Pélicans métalliques
G : Pélican à deux demi-roues convexes fixes et un crochet, c. 1800
L x l x e (en cm) 12.3 x 2.5 x 1.8

C : Pélican à un crochet amovible avec un système à vis. Deux demi-roues fixes, une concave et l'autre convexe
L x l x e (en cm) 13.2 x 2.8 x 1.8

D : Pélican à une demi-roue convexe fixe et un crochet, manche en bois
L x l x e (en cm) 15.3 x 2.2 x 2
AP 2003 6.2.7.7, 8 et 9 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)

Pélicans métalliques

Pélicans en bois, XVIIIe s.
G : Pélican en buis à une demi-roue convexe fixe et un crochet. (Italie)
L x l x e (en cm) 12.8 x 3 x 3

C : Pélican en bois fruitier à une demi-roue convexe fixe et un crochet
L x l x e (en cm) 11.4 x 2.8 x 1.4

D : Pélican en bois à deux demi-roues convexes fixes et deux crochets
L x l x e (en cm) 11.2 x 2.3 x 1.5
AP 2003 6.2.7.10, 11 et 12 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)

Pélicans en bois,
XVIIIe s.
 

Pélicans en bois à 2 demi-roues concaves fixes et 2 crochets, XVIIIe s.
G : Pélican en bois fruitier
L x l x e (en cm) 13.6 x 2.7 x 1.7

C : Pélican en buis
L x l x e (en cm) 12.7 x 2 x 2.2

D : Pélican en ébène
L x l x e (en cm) 14 x 1.8 x 2.2
AP 2003 6.2.7.13, 14 et 15 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)

Pélicans en bois à 2 demi-roues
concaves fixes et 2 crochets,
XVIIIe s.

Pélicans, XVIIIe s.
G : Pélican en ébène à une demi-roue convexe fixe et un crochet, fin XVIIIe s.
L x l x e (en cm) 14.9 x 2 x 2.2

C : Pélican en ivoire à deux demi-roues convexes fixes et deux crochets, c. 1800
L x l x e (en cm) 14.7 x 2.4 x 2.4

D : Pélican métallique à une demi-roue convexe fixe, à deux crochets amovibles et réglables en longueur par un écrou
L x l x e (en cm) 14.8 x 5 x3.5
AP 2003 6.2.7.16, 17 et 18 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)

Pélicans,
XVIIIe s.
 

Pélican, XVIIe s.
Une demi-roue fixe et deux crochets, manche incrusté de cuivre
L x l x e (en cm) 12 x 3 x 1.5
AP 2003 6.2.7.28 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)

Pélican,
XVIIe s.
 

Pélican métallique à 2 crochets, XVIIIe s.
Une demi-roue fixe et un manche-appui type poussoir
L x l x e (en cm) 12.2 x 2 x 1.6
AP 2003 6.2.7.29 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)

Pélican métallique à 2 crochets,
XVIIIe s.

Pélican en buis à 1 crochet, Italie XVIIIe s.
Une demi-roue convexe fixe et manche (Italie)
L x D (en cm) 14 x 3.2
AP 2003 6.2.7.30 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)

Pélican en buis à 1 crochet,
Italie XVIIIe s.

Pélican en bois à un crochet, Italie, XVIIe s.
Manche tourné en bois et appui type élévateur (Italie)
L x D (en cm) 14.9 x 1.9
AP 2003 6.2.7.31 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)

Pélican en bois à un crochet,
Italie, XVIIe s.

Pélican en bois à un crochet, début XVIIIe s.
Une demi-roue convexe fixe, manche en sorbier tourné et crochet en fer forgé marqué d’une flèche.
L x l x e (en cm) 12.2 / 8.5 x 2.2 x 2.4. Masse : 41g
(cliché ASPAD PS062)

Pélican en bois à un crochet,
début XVIIIe s.

Pélican en bois à un crochet, fin XVIIIe s.
Une demi-roue convexe fixe et un manche en buis facetté, crochet en acier poli interchangeable
12.5 / 7 x 7 x 2.8. Masse : 60g
(cliché ASPAD PS063)

Pélican en bois à un crochet,
fin XVIIIe s.

Pélican en bois à un crochet, XVIIIe s.
Deux demi-roues convexes fixes
L x l x e (en cm) 13 / 8 x 2.7 x 1.8. Masse : 23g
(cliché ASPAD PS075)

Pélican en bois à un crochet,
XVIIIe s.

Pélican à deux crochets, XVIe s.- XVIIe s.
Deux demi-roues convexes fixes, deux crochets en fer forgé, bois fruitier ou buis
L x l x e (en cm) 12.5 / 9 / 8 x 3 x 2. Masse : 42g
(cliché ASPAD PS089)

Pélican à deux crochets,
XVIe s.- XVIIe s.

Pélican en bois à un crochet, c. 1770
Une demi-roue convexe fixe garnie de peau sur corps en corne, manche en bois et crochet en fer
L x l x e (en cm) 10.4 / 6,2 x 2 x 1.3. Masse : 22g
(cliché ASPAD C042/07)

Pélican en bois à un crochet,
c. 1770

Pélican en ivoire à deux crochets, début XIXe s.
Manche en ivoire et à double appui.
L x l x e (en cm) 13 x 2.6 x 2.4
AP 2003 6.2.7.32 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)

Pélican en ivoire à deux crochets,
début XIXe s.

Pélican métallique à deux crochets, XVIIe s.
LS 5767 ALB (Musée Le Secq des Tournelles, cliché Albatros)

Pélican métallique à deux crochets,
XVIIe s.

Pélican métallique à deux crochets, XVIIe s.
1 demi-roue et manche travaillé
LS 5768 ALB (Musée Le Secq des Tournelles, cliché Albatros)

Pélican métallique à deux crochets,
XVIIe s.

Pélican métallique, XVIe- XVIIe s.
Une demi-roue convexe fixe, deux crochets et un manche élévateur. Fer forgé.
L x l x e (en cm) 12/ 7/ 7.5 x 2.3 x 2.2 - Masse: 71g
(cliché ASPAD PS060)

Pélican métallique,
XVIe- XVIIe s.

Pélican métallique, XVIIe s.
Une demi-roue convexe fixe, deux crochets et un manche en forme de gland. Métal fer forgé et ajusté. Trace marquage.
L x l x e (en cm) 11.5/ 6.5/ 7 x 1.3 x 1.5 - Masse: 61g
(cliché ASPAD PS078)

Pélican métallique,
XVIIe s.

Pélican métallique, début XVIIIe s.
Deux demi-roues convexes fixes et deux crochets. Tout métal fer coulé, forgé et ajusté
L x l x e (en cm) 10/ 7/ 6.2 x 2 x 1.8 - Masse: 56g
(cliché ASPAD PS082)

Pélican métallique,
début XVIIIe s.

Pélican métallique, XVIIIe s.
Deux demi-roues convexes fixes et un crochet. Fer coulé, forgé et ajusté, deux marquages « S »de coutellerie
L x l x e (en cm) 11.5/ 7.5 x 2.5 x 1 - Masse: 42g
(cliché ASPAD PS083)

Pélican métallique,
XVIIIe s.

Pélican métallique, XVIIIe s.
Une demi-roue convexe fixe et un manche semi-sphérique. Fer coulé et ajusté.
L x l x e (en cm) 11,2/ 1.5 x 1.2 - Masse : 30g
(cliché ASPAD PS065)

Pélican métallique,
XVIIIe s.

 Pélican métallique, XVIIIe s.
Une demi-roue convexe fixe, deux crochets et un manche en forme de gland
(cliché ASPAD PS081)

Pélican métallique,
XVIIIe s.

Pélican métallique à deux crochets, XVIIIe s.
LS 5771 ALB (Musée Le Secq des Tournelles, cliché Albatros)

Pélican métallique à deux crochets,
XVIIIe s.

Pélican fin XVIIIe s. en ébène
Pélican fin XVIIIe s. en ébène, une demi-roue fixe, un crochet
(Coll. priv. Turin)
Pélican fin XVIIIe s. en ébène
Pélican XVIIIe s. en bois
Pélican XVIIIe s. en bois, deux demi-roues fixes, un crochet
(Coll. priv. Turin)
Pélican XVIIIe s. en bois
Pélican fin XVIIIe s. en ébène
Pélican fin XVIIIe s. en ébène, une demi-roue fixe, un crochet
(Coll. priv. Turin)
Pélican fin XVIIIe s. en ébène
Pélican XVIIIe s. en bois fruitier
Pélican XVIIIe s. en bois fruitier, une demi-roue fixe, un crochet, manche tourné en forme de poire
(Coll. priv. Turin)
Pélican XVIIIe s. en bois fruitier
Pélican XVIIIe s. en bois fruitier
Pélican XVIIIe s. en bois fruitier. Deux demi-roues fixes. Un crochet (coll. priv. Turin)
 
Pélican XVIIIe s. en bois fruitier
Pélican XVIIIe s. en bois fruitier
Pélican XVIIIe s. en bois fruitier, deux demi-roues fixes, un crochet
(Coll. priv. Turin)
Pélican XVIIIe s. en bois fruitier
Pélican fin XVIIIe, début XIXe s.
Pélican fin XVIIIe, début XIXe s., demi-roue orientable avec poinçon, manche tourné en ébène, bague en cuivre
(Coll. priv. Turin)
Pélican fin XVIIIe, début XIXe s.
Pélican métallique XVIIIe s. (XVIIe ?)
Pélican métallique XVIIIe s. (XVIIe ?), deux demi-roues fixes dont le corps est gravé de décors floraux, deux crochets
(Coll. priv. Turin)
Pélican métallique XVIIIe s. (XVIIe ?)
 
Pélican métallique XVIIIe s.
Pélican métallique XVIIIe s., une demi-roue fixe et un appui demi-lune, un crochet
(Coll. priv. Turin)
Pélican métallique XVIIIe s.
 

 

Pélicans à crochets réglables
 

Pélicans à un crochet, XIXe s.
G : Pélican à une demi-roue concave fixe et un crochet qui se règle en longueur grâce à une vis sans fin. Manche en ébène
L x l x e (en cm) 15.2 x 2.2 x 2.2

C : Pélican à une demi-roue convexe fixe et un crochet amovible qui se règle en longueur grâce à une vis sans fin. Manche en ivoire
L x l x e (en cm) 14.4 x 3 x 2.5

D : Pélican à un appui et une branche amovible qui se règle en longueur grâce à une vis sans fin. Manche en ivoire
L x l x e (en cm) 16.7 x 2 x 2.2
AP 2003 6.2.7.19, 20 et 21 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)

Pélicans à un crochet,
XIXe s.

Pélicans, début XIXe s.
G : Pélican à un appui et un crochet amovible qui se règle en longueur grâce à une vis sans fin. Manche en ébène
L x l x e (en cm) 13.4 x 2.8 x 2.8

C : Pélican à un appui et un crochet amovible qui se règle en longueur grâce à une vis sans fin. Manche en buis
L x l x e (en cm) 15.5 x 2.9 x 2.9

D : Pélican à un appui et un crochet amovible qui se règle en longueur grâce à une vis sans fin Manche en ébène
L x l x e (en cm) 17.3 x 3 x 3
AP 2003 6.2.7.22, 23 et 24 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)

Pélicans,
début XIXe s.

Pélicans à un crochet, XIXe s.
G : Un appui et une branche amovible qui se règle en longueur grâce à une vis sans fin. Manche en ivoire
L x l x e (en cm) 16 x 2 x 2

C : Un appui et une branche amovible qui se règle en longueur grâce à une vis sans fin. Manche en bois
L x l x e (en cm) 15 x 2.8 x 2.8

D : Un appui et une branche amovible qui se règle en longueur grâce à une vis sans fin. Manche en ivoire
L x l x e (en cm) 12 x 3 x 1.5
AP 2003 6.2.7.25, 26 et 27 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)

Pélicans à un crochet,
XIXe s.

Pélican type Garengeot (après 1725)
Un crochet, manche en bois à facette et une demi-roue concave mobile
AP 2003 6.2.7.33 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)

Pélican type Garengeot
(après 1725)

Pélican, type Bourdet, fin XVIIIe s.
Deux crochets, manche en ivoire et bouton de réglage. Weber. L x l x e (en cm) 14.5 x 2.5 x3.2
AP 2003 6.2.7.34 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)

Pélican, type Bourdet,
fin XVIIIe s.

Pélican de Carabelli, type Bourdet. Vienne, c. 1840
Une demi-roue convexe fixe, deux crochets mobiles et un pommeau de vissage. Manche avec deux placages en ivoire et le pommeau d’ajustage en ivoire d’éléphant. Acier poli « Purtischer »
L x l x e (en cm) 14/ 7/ 7 x 2.5 x 2.9 - Masse : 95 g
(cliché ASPAD PS084)

Pélican de Carabelli, type Bourdet,
Vienne, c. 1840

Pélican type Bourdet, XVIIIe s.
Un crochet interchangeable et bouton métallique de réglage. Demi-roue convexe fixe
(2, cliché Musée dentaire de Lyon, I. de Carvalho)

Pélican type Bourdet,
XVIIIe s.

Pélican type Bourdet, XVIIIe s.
(3, cliché Musée dentaire de Lyon, I. de Carvalho)
Un crochet interchangeable et bouton métallique de réglage. Demi-roue convexe fixe

Pélican type Bourdet,
XVIIIe s.

Pélican, XVIIIe s.
Un crochet et bouton de réglage
LS 5758 ALB (Musée Le Secq des Tournelles, cliché Albatros)

Pélican,
XVIIIe s.

Pélican Type Heister, c. 1750
Une demi-roue convexe fixe, un crochet réglable à vis et un manche métallique. Métal fer coulé, forgé et ajusté, trace de soudure
L x l x e (en cm) 11/ 7 x 2.1 x 2 - Masse : 45g
(cliché ASPAD PS074)

Pélican Type Heister,
c. 1750

Pélican Type Heister, c. 1730
Un crochet réglable à vis. Corps en acier, virole et tête d’arbre en laiton, manche en bois de gaïac.
L x l x e (en cm) 11.5/7.2 x 2.5 x 1.9 - Masse: 71g
(cliché ASPAD PS072)

Pélican Type Heister,
c. 1730

Pélican métallique (après 1725)
Un crochet, une demi-roue travaillée et manche circulaire cranté
LS 5759 ALB (Musée Le Secq des Tournelles, cliché Albatros)

Pélican métallique
(après 1725)

Pélican métallique, Type Heister, c. 1730
Un crochet réglable et un manche en bois noirci, probablement en ébène. Métal : fer coulé, forgé et ajusté
L x l x e (en cm) 12.5/ 9 x 3 x 2 - Masse : 112g
(cliché ASPAD PS085)

Pélican métallique,
Type Heister,
c. 1730

Pélican, fin XVIIe s.-début XVIIIe s.
Deux crochets, manche en bois
LS 5764 ALB (Musée Le Secq des Tournelles, cliché Albatros)

Pélican,
fin XVIIe s.-début XVIIIe s.

Pélican XVIIIe s., demi-roue fixe et crochet amovible
Pélican XVIIIe s., une demi-roue fixe et un crochet amovible réglable en longueur par une vis sans fin, manche rond en ébène commandant la vis par rotation
(Coll. priv. Turin)
Pélican XVIIIe s., demi-roue fixe
et crochet amovible
Pélican XVIIIe s., demi-roue fixe et crochet amovible
Pélican XVIIIe s., une demi-roue fixe, un crochet amovible réglable par une vis sans fin, manche à pans en ébène qui commande la vis par rotation
(Coll. priv. Turin)
Pélican XVIIIe s., demi-roue fixe
et crochet amovible
Pélican début XIXe s., demi-roue fixe et crochet amovible
Pélican début XIXe s., une demi-roue fixe, un crochet amovible réglable par une vis sans fin, manche en ivoire en forme de poire commandant la vis par rotation
(Coll. priv. Turin)
Pélican début XIXe s., demi-roue fixe
et crochet amovible
Pélican en ivoire XVIIIe s., type Garengeot
Pélican en ivoire XVIIIe s., type Garengeot, une demi-roue concave et mobile, crochet amovible réglable par une vis sans fin, manche qui commande la vis par rotation
(Coll. priv. Turin)
Pélican en ivoire XVIIIe s.,
type Garengeot
 
Pélican XVIIIe s. en bois fruitier armé de métal
Pélican XVIIIe s. en bois fruitier dont le corps est renforcé d’un cadre métallique sur trois côtés, une demi-roue fixe et deux crochets réglables par une vis sans fin
(Coll. priv. Turin)
Pélican XVIIIe s. en bois
fruitier armé de métal
Pélican XVIIIe s. en bois fruitier armé de métal
Pélican XVIIIe s. en bois fruitier armé de métal sur un côté, une demi-roue fixe, un crochet réglable par une vis sans fin commandée par une poignée en forme de clé
(Coll. priv. Turin)
Pélican XVIIIe s. en bois
fruitier armé de métal
 


Pélicans-tiretoires à crochet non réglable
 

Pélicans-tiretoires, fin XVIIIe s.-début XIXe s.
G : Pélican à manche en bois, le crochet part du début de la tige et s'encastre dans une rainure
L x l x e (en cm) 14 x 1.4 x 1.4

C : Pélican à manche en bois, C. 1800. Utilisé pour les dents temporaire
L x l x e (en cm) 14.2 x 1.5 x 1.5

D : Pélican tout métallique à crochet fixé, type clef
L x l x e (en cm) 14.5 x 2 x 1.9
AP 2003 6.2.6.7, 8 et 9 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)

Pélicans-tiretoires,
fin XVIIIe s.-début XIXe s.

Pélicans-tiretoires, fin XVIIIe s.-début XIXe s.
G : Pélican sans son manche
L x l x e (en cm) 12.8 x 1.5 x 1.2

C : Pélican, c. 1800. Manche en ébène
L x l x e (en cm) 13.2 x 3.4 x 1.7

D : Pélican à manche en bois, c. 1800. La tige fixe est constituée par un élévateur
L x l x e (en cm) 15.1 x 2.5 X 2.5
AP 2003 6.2.6.10, 11 et 12 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)

Pélicans-tiretoires,
fin XVIIIe s.-début XIXe s.

Pélicans-tiretoires, c. 1800
G : Pélican à manche en ébène
L x l x e (en cm) 16.2 x 1.5 x 1.5

C : Pélican à manche en bois à facettes
L x l x e (en cm) 18.4 x 2.8 x 2.3

D : Pélican à manche en bois
L x l x e (en cm) 11.2 x 2.8 x 2.8
AP 2003 6.2.6.13, 14 et 15 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)

Pélicans-tiretoires,
c. 1800

Pélican, XIXe s.
Manche en bois
(cliché ASPAD PS089a)

Pélican,
XIXe s.

Pélican-tiretoire entièrement travaillé, XVIIIe s., façon XVIIe s.
Manche incrusté de nacre
LS 5772 ALB (Musée Le Secq des Tournelles, cliché Albatros)

Pélican-tiretoire entièrement travaillé,
XVIIIe s., façon XVIIe s.

Pélican-tiretoire, fin XVIIIe s.-début XIXe s.
Manche en bois
LS 5774 ALB (Musée Le Secq des Tournelles, cliché Albatros)

Pélican-tiretoire,
fin XVIIIe s.-début XIXe s.

Pélican-tiretoire fin XVIIIe, début XIXe s.
Pélican-tiretoire fin XVIIIe, début XIXe s., manche à pans en ébène
(Coll. priv. Turin)
Pélican-tiretoire fin XVIIIe, début XIXe s.


Pélicans-tiretoires à crochet réglable
 

Pélicans-tiretoires, c. 1800
G : Pélican à manche en ébène. Tige-appui perforée pour l'ajustement d'un cuir. Tige percée de trois pertuis pour régler la position du crochet. L x l x e (en cm) 13.9 x 2.5 x 2.7

C : Pélican à manche en bois. Tige percée de deux pertuis pour régler la position du crochet. L x l x e (en cm) 12 x 2 x 2

D : Pélican à manche en bois. Tige percée de deux pertuis pour régler la position du crochet. Le bouton moleté est en forme de cœur.
L x l x e (en cm) 14.9 x 1.8 x 2.3
AP 2003 6.2.6.16, 17 et 18 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)

Pélicans-tiretoires,
c. 1800

Pélicans-tiretoires, début XIXe s.
G : Pélican à tige filetée, crochet articulé et appui type élévateur, manche en bois

C : Pélican à tige filetée, appui plan garni de cuir, manche en bois facetté

D : Pélican à crochet type clef, manche en forme de poire en bois facetté
AP 2003 6.2.6.19, 20 et 21 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)

Pélicans-tiretoires,
début XIXe s.

Pélican-tiretoire, type Laforgue, début XIXe s.
Crochet réglable par dispositif à tige perforée. Manche en bois à facettes
L x l x e (en cm) 13.5 x 2.8 x 1.8
AP 2003 6.2.6.25 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)

Pélican-tiretoire, type Laforgue,
début XIXe s.

Pélican-tiretoire à tige filetée et un crochet (1802)
Un appui et une branche amovible qui se règle en longueur grâce à une vis sans fin. Manche en ivoire, appui orientable, garni de cuir, signé Lesueur, coutelier, 5, rue des Canettes à Paris. Répertorié dans l’almanach du commerce de 1802 à 1828. Le système de fixation du crochet est apparenté au modèle de Benjamin Bell (1786)
L x l x e (en cm) 13.2 x 2 x 2
AP 2003 6.2.6.27 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)

Pélican-tiretoire à tige filetée
et un crochet (1802)

Pélican-tiretoire à tige filetée, début XIXe s.
Manche en bois, appui plan orientable
(4, cliché Musée dentaire de Lyon 3, I. de Carvalho)

Pélican-tiretoire à tige filetée,
début XIXe s.

Pélican-tiretoire, début XIXe s.
Un appui et un crochet amovible qui se règle en longueur grâce à une vis sans fin manœuvrée par le manche en ébène
L x l x e (en cm) 17.3 x 3 x 3
AP 2003 6.2.6.24 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)

Pélican-tiretoire,
début XIXe s.

Pélican-tiretoire XIXe s.
Pélican-tiretoire XIXe s., crochet réglable, manche en ébène en forme de poire à pans
(Coll. priv. Turin)
Pélican-tiretoire XIXe s.
Pélican-tiretoire XIXe s., marqué Daran
Pélican-tiretoire XIXe s., marqué Daran à Paris, poignée en ébène en forme de poire commandant la vis sans fin
(Cliché Musée dentaire de Lyon 3, I. de Carvalho)
Pélican-tiretoire XIXe s., marqué Daran


Tiretoires
 

3
Pélicans-tiretoires à manche en bois et à crochets type clef, XIXe s.
G : L x l x e (en cm) 12.7 x 2.5 x 2

C : L x l x e (en cm) 13 x 2.5 x 2.5

D : L x l x e (en cm) 13.5 x 2.3 x 2
AP 2003.6.2.6.1, 2 et 3 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)

Pélicans-tiretoires à manche en bois
et à crochets type clef, XIXe s.

Pélicans-tiretoires à manche en bois, XIXe s.
G : crochet type clef
L x l x e (en cm) 14.2 x 3 x 3.5

C : Crochet amovible, à deux positions. S'insère dans une rainure de la tige
L x l x e (en cm) 10.9 x 2.5 x 2.5

D : c. 1800. L’appui est recouvert de cuir
L x l x e (en cm) 13.2 x 3.8 x 2.7
AP 2003.6.2.6.4.5.6 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)

Pélicans-tiretoires à manche
en bois, XIXe s.

Pélican-tiretoire fin XVIIIe s.
Appui garni de peau, crochet fixe et manche en corne
AP 2003.6.2.6.23 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)

Pélican-tiretoire,
fin XVIIIe s.

Pélican-tiretoire fin XVIIIe s.
Dit "à plaque". (Panneton articulé). Manche en corne.
L x l x e (en cm) 13.2 x 2.3 x 1
AP 2003 6.2.6.26 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)

Pélican-tiretoire,
fin XVIIIe s.

Pélican-tiretoire, début XIXe s.
Crochet interchangeable, appui dentelé et manche en bois facetté. Virole en laiton
AP 2003 6.2.6.22 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)

Pélican-tiretoire,
début XIXe s.

Tiretoire fin XVIIIe, début XIXe s.
Tiretoire fin XVIIIe, début XIXe s., manche à pans en forme de poire en ébène
(Coll. priv. Turin)
Tiretoire fin XVIIIe, début XIXe s.
Tiretoire XIXe s.
Tiretoire XIXe s., manche en ébène en forme de poire à pans, bague en cuivre
(Coll. priv. Turin)
Tiretoire XIXe s.
Tiretoire XIXe s.
Tiretoire XIXe s., long manche en ébène plat, guilloché, bague en cuivre
(Coll. priv. Turin)
Tiretoire XIXe s.
Tiretoire XIXe s. marqué Bargagni
Tiretoire XIXe s. marqué Bargagni, crochet amovible, manche plat en ivoire
(Coll. priv. Turin)
Tiretoire XIXe s. marqué Bargagni


Tiretoires-daviers

Le tiretoire-davier est un davier dont l’un des mors est une plaque.

Tiretoire-davier à crochets interchangeables
Ajustable avec 4 pièces différentes
(cliché ASPAD C071/013/014/015/016)

Tiretoire-davier à crochets
interchangeables

Tiretoires-daviers XIXe s.
G : Les "bras" de la poignée (branches) de ce spécimen sont droits. Plaque très marquée, au niveau inférieur
L x l x e (en cm) 16 x 2.5 x1.3

C : Un des bras de la poignée se termine en anneau, l'autre est en forme de boucle. Plaque au niveau inférieur
L x l x e (en cm) 14.5 x 7 x 0.8

D : Un des bras de la poignée se termine en anneau, l'autre est en forme de boucle. Plaque au niveau supérieur
L x l x e (en cm) 15 x 7.8 x 0.8
AP 2003 6.2.2.1, 2 et 3 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)

Tiretoires-daviers,
XIXe s.

Tiretoires-daviers XIXe s.
G : Un des bras de la poignée se termine en anneau, l'autre est en forme de boucle. Plaque au niveau
L x l x e (en cm) 15.5 x 7 x 0.8

C : Un des bras de la poignée se termine en anneau, l'autre décrit un V. Plaque au niveau inférieur. L'articulation se trouve au niveau du mors
L x l x e (en cm) 15.5 x 7 x 1

D : Les bras de la poignée (branches) sont droits. Plaque au niveau inférieur. Démontable en deux parties.
L x l x e (en cm) 15 x 3 x 1.4
AP 2003 6.2.2.4, 5 et 6 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)

Tiretoires-daviers,
XIXe s.

Tiretoires-daviers XIXe s.
G : Les bras de la poignée (branches) sont droits. Plaque au niveau inférieur. Démontable en deux parties. Il y a deux crochets supplémentaires de remplacement.
L x l x e (en cm) 15 x 3,5 x 1,2

C : Les bras de la poignée (branches) sont droits, striés. Le mors opposé à la plaque est à angle droit, en forme de crochet, comme une clé de Garengeot.
L x l x e (en cm) 22 x 2,5 x 3,5

D : L'appui inférieur est perforé pour attacher un cuir destiné à protéger la gencive.
L x l x e (en cm) 17 x 2,4 x 1,3
AP 2003 6.2.2.7, 8 et 9 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)

Tiretoires-daviers,
XIXe s.

Tiretoires-daviers XIXe s.
G : Tiretoire de petite taille, probablement pour dent temporaire
L x l x e (en cm) 14 x 2,5 x 1,5

D : Tiretoire : les bras de la poignée (branches) sont droits. Plaque au niveau inférieur. Démontable en deux parties. Samson à Paris
L x l x e (en cm) 18 x 4 x 1,4
AP 2003 6.2.2.10 et 11 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)

Tiretoires-daviers,
XIXe s.

Tiretoires-daviers XIXe s.
G : Les « bras » de la poignée (branches) de ce spécimen sont droits. Plaque très marquée au niveau inférieur
L x l x e (en cm) 16 x 2,5 X 1,3

D : Pince avec deux mors
L x l x e (en cm) 17 x 3,5 x 1,4
AP 2003 6.2.1.1 et 2 (Musée AP-HP, cliché F. Marin)

Tiretoires-daviers,
XIXe s.


Pièces exceptionnelles
 

Tiretoire à crochet réglable par vis. c. 1850
L / L x l x e (en cm) 14 / 7 x 2 x 1,9
Masse : 96 g.
Acier poli, acier bleui, virole vermeil, manche agate calcédoine blanche par Lüer, Paris, ca. 1850, insculpé Lüer
(cliché ASPAD C046/12)

Tiretoire à crochet réglable
par vis, c. 1850

Tiretoire complexe ou attractif d’Estanque, milieu XIXe s.
Destiné à pratiquer une extraction par une action purement verticale
(5, cliché Musée dentaire de Lyon, I. de Carvalho)

Tiretoire complexe ou attractif
d’Estanque, milieu XIXe s.

Clé-Tiretoire XIXe s.
Clé-Tiretoire XIXe s., crochet réglable, deux manches en ébène : un de type clé dentaire à pan commandant la vis sans fin et l’autre en poire à pans guillochés
(Coll. priv. Turin)
Clé-Tiretoire XIXe s.