Texte
Anagramma (1654)  >

[Page 249 | LAT | IMG]

F.I.P.

à Jean Pecquet
docteur en médecine de Montpellier
,
anatomiste de remarquable talent et
son particulier ami,

contre Jean Riolan,
docteur en médecine et jadis prince des anatomistes
.

ANAGRAMME.
ioannes riolanvs.
lanivs ore insano.
 [1][1]

Pourquoi (dis-tu, cher Pecquet) Riolan m’a-t-il ainsi mordu ? [2] Pourquoi a-t-il accablé de tant d’injures celui qui ne les a pas méritées ? Farouche, il vomit des charretées de railleries contre notre réputation, [3] mais il ignore que je le soupçonne de vouloir me nuire personnellement. J’ai pourtant honoré et ce jeune homme et ce vieillard de ma déférente soumission et Riolan pourra en faire foi : [Page 250 | LAT | IMG] quand le chemin du lait m’est apparu, [2][4] n’ayant pas jugé bon de faire confiance à mes propres yeux, j’ai assemblé des témoins et les ai priés de m’éclairer sur ce que j’avais trouvé ; Riolan était le plus éminent de ceux-là, mais il a dédaigné ma requête en prétextant ne pas avoir le temps, et il a refusé d’attester ma découverte. Évite de te plaindre (cher Pecquet) car je n’ai jamais été jaloux, mais nul Cinnamus n’ira éternellement travailler pour toi. [3][5]

Riolan a étranglé l’innocent que tu es de ses acerbes propos, mais a-t-il eu un élève qui n’ait pu s’en lamenter pareillement ? La fierté embrase ce vieillard [4][6] et ces découvertes qu’on fait à présent l’accablent, car il n’a clairement jamais rien trouvé de nouveau. Je me trompe pourtant : c’est lui qui nous a mis au monde un musculus, mais je n’en plaisanterai pas pour autant sur les montagnes qui en ont accouché. Le découvreur d’une chose qui me paraît sans grande importance n’en devra pas moins être honoré si elle se montre de quelque utilité pour le genre humain ; [5][7][8] il est toutefois injuste que le musculus par toi découvert emporte son lait, détruise ses vaisseaux [9] et ronge son ouvrage. Je lui reproche de demander qu’on ne tienne pour grand que ce qu’il a trouvé, et qu’on adhère si rigidement aux dogmes des Anciens. [10][11] Il sait enseigner leurs erreurs avec zèle et met ainsi tout le soin qu’il peut à les amplifier. Je pense que la sagesse ne prescrit pas de tenir pour assuré tout ce que nous raconte l’Antiquité, ni à suivre en tout point sa manière de faire. Quand le sage doute, il expose l’incertain pour du certain, puisque ses arguments convainquent mieux s’il les présente comme établis. Il s’est trompé (c’est certain), mais l’ancien temps a souvent fait semblant de s’être trompé par amour de la postérité : quel que soit son amour de la gloire, le père feint l’ignorance pour transmettre à ses enfants l’ardeur au travail ; le courage et les forces s’épuisent si tu n’y mets point de difficultés, et le repos dégoûte s’il n’est le fruit d’aucun effort.

[Page 251 | LAT | IMG] Où est le mystère ? Pour un esprit désireux de le pénétrer, quand la question n’est pas difficile, il n’y faut pas l’éclair du génie. Peut-être que le prévoyant Riolan, usant de la même ruse, engage des combats fictifs contre tes découvertes. Peut-être brûle-t-il d’un amour si pur de la vérité qu’il tient pour honorable d’avoir abandonné ses certitudes, et approuve-t-il en privé ce qu’il déchire en public, en faisant passer pour son ennemi celui qu’il aime en son for intérieur. [6] Il attaque un jeune homme, sachant que la patience est rare chez ceux de cet âge, qui s’efforcent de venir rapidement à bout de ce qu’ils ont entrepris. Des intrépides ont fait parfois fi d’immenses périls, mus par l’espoir de trouver de l’or, alors qu’il était presque nul : ils dressent des obstacles dans les canaux (pour parler comme vous), et les silex qu’ils y ont mis vomissent d’autres feux. [7][12] C’est hélas la sagesse qui est si rare chez ce vieillard dont le seul amour de la lumière est tel qu’il engage des combats fictifs pour l’augmenter ! Puisse-t-il cesser de penser qu’il n’y a d’espérance que dans le travail, car cet âge prend plus de plaisir à l’oisiveté que la jeunesse ! Sur cet avis, puisse la véhémence riolanique te procurer de la force et provoquer ta furie, pour que la torpeur ne te gagne pas ! Qu’il persévère donc, et qu’il ne modère pas ses rudes propos ! Bien qu’elle lui soit contraire, l’eau qu’on répand sur le feu l’attise. [8][13]

Bien que le coursier vole, en acceptant les rênes qui le guident, le cavalier prudent se garde de trop l’éperonner ; tout au contraire de Riolan, qui est mû par d’injustes haines et se croirait à lui seul être plus que le monde entier. Quand ce vieillard désire ainsi être l’arbitre de l’anatomie, espère-t-il autre chose que d’être partout tourné en fable ? Par exemple, celle du renard honteux d’avoir eu la queue coupée, qui ordonne qu’on la coupe aussi à tous ses congénères. [9][14] Ainsi, parce que sa vue faiblit, Riolan désire que chacun en soit aussi privé. [15] [Page 252 | LAT | IMG] Le renard n’a pourtant persuadé personne de se couper la queue, et lui n’en convaincra aucun d’y sacrifier sa vue. Et comme il est toujours déshonorant d’avoir eu la queue tranchée, lui, pour être aveugle, sera toujours indigne de la lumière. N’aie pas peur si le boucher semble avoir la bouche folle, il n’y aura sûrement rien à craindre de sa courte dent. Redoutes-tu sa langue ? Elle n’est pourtant pas toujours malfaisante : les chiens ont coutume de se lécher pour soigner leurs blessures. Sa parole te fait frissonner : c’est la voix du fantôme qui effraie les enfants ; alors, ris donc et dis : tu n’es qu’une voix et rien de plus. [10]

[Fin
des Experimenta nova anatomica
de Jean Pecquet (Paris, 1654).]


1.

Littéralement, cette anagramme latine est parfaite, mais ne peut être reproduite en français, où elle aboutit à qualifier Jean ii Riolan de « boucher à la bouche folle ». V. notule {c}, note [33], Responsio ad Pecquetianos, 4e partie, pour une source galénique plausible de ce sarcasme.

V. infra note [2] pour l’auteur de ces vers, Jacques Mentel, dissimulé sous les intitiales « F.I.P. », qui pourraient, me semble-t-il, signifier Fautor Ioannis Pecquetus [Défenseur de Jean Pecquet].

2.

L’auteur de l’Anagramma s’identifie dès ces premiers vers comme étant Jacques Mentel : il a été le premier à voir le réservoir du chyle chez le chien en 1629 à Paris, pour en faire la démonstration à ses collègues et à ses étudiants (dont Jean Pecquet en 1647), et était alors, avec Pierre De Mercenne, l’un des deux docteurs « pecquétiens » de la Faculté de médecine de Paris dont les insultes de Jean ii Riolan déchiraient la réputation (nostram famam). V. sa lettre à Pecquet de 1651 et la première partie du Clypeus du [Bouclier] (Rouen, 1655) où, sous la signature de Guillaume de Hénaut, Pecquet l’a déclaré premier inventeur du réservoir.

En dépit de cette quasi-signature, dans sa réponse à l’Anagramma, Riolan l’a attribué à Sebastianus Alethophilus, alias Samuel Sorbière : v. note [30], Responsio ad Pecquetianos, 6e et dernière partie.

S’il était bien l’auteur de ces vers, Mentel n’avait pas froid aux yeux, car il attaquait Riolan, de 19 ans son aîné et le très vénérable ancien de la Faculté, que nul de ses docteurs ne pouvait blâmer sans provoquer le scandale.

3.

Parce queri (Pecqvete) tibi nisi lividus unquam,
     Nullus in æternum cinnamus ibit Opus
.

Je ne garantis pas l’exactitude de ma traduction de ces deux vers, qui est la seule à m’avoir paru respecter leur syntaxe latine. Jacques Mentel rassurait Jean Pecquet en lui disant n’être pas jaloux, mais la suite est plus obscure : cinnamus comme nom commun, sans majuscule initiale, tel qu’il est imprimé dans la source, signifie « cannelle », mot qui sort de tout contexte intelligible ; je l’ai interprété comme Cinnamus, nom propre qui renvoie à un barbier dont s’est moqué Martial (vnote Patin 79/332), sachant que la Faculté de médecine de Paris confiait ordinairement ses dissections à un chirurgien barbier (ou à un Chirurgien de Saint-Côme) qui opérait sous les ordres du régent d’anatomie présidant à la démonstration.

En somme, à mon avis, Mentel voulait signifier à Pecquet sa volonté de faire savoir qu’il avait été le premier à voir le réservoir du chyle, comme il a fait dans le supplément qu’il a apporté en 1654 à sa lettre de soutien à Pecquet (v. sa note [30]) ; je reconnais pourtant mon incapacité à expliquer la majuscule initiale du mot Opus, « travail ».

On apprend ici incidemment que Jean ii Riolan avait dédaigné d’aller regarder le réservoir du chyle que Mentel avait mis au jour pour la première fois en 1629, alors qu’il n’était qu’archidiacre, c’est-à-dire bachelier de la Faculté chargé d’exposer l’anatomie en disséquant devant les plus jeunes étudiants.

4.

Virgile, Énéide, chant v, vers 455, à propos d’Entelle qui a mordu la poussière au cours de son pugilat contre Darès : Tum pudor incendit viris et conscia virtute [La fierté et le sentiment de sa valeur embrasent alors ses forces].

5.

Ce passage exploite le double sens latin du mot musculus, « souriceau » et « muscle », avec deux références :

6.

Cette interprétation bienveillante de la querelle qui opposait Jean ii Riolan à Jean Pecquet et à ses partisans est fort surprenante. C’est pourtant, me semble-t-il, celle de Jacques Mentel qui savait parfaitement ce dont il parlait car il en était le témoin direct sur les bancs de la Faculté parisienne. Riolan admirait sans réserve la découverte anatomique de Pecquet, mais rejetait catégoriquement son interprétation physiologique, quant à la sanguification cardiaque.

La même ambiguïté bienveillante se lit dans la correspondance de Guy Patin, le plus dévoué disciple de Riolan et son successeur au Collège de France (par survivance en mars 1655) : il a souvent évoqué le débat sur le chyle, mais aucune de ses lettres (dont 39 échangées avec Thomas Bartholin) ne médit ouvertement de Pecquet et des pecquétiens.

7.

Renvoi tortueux à la page 96 de l’Épître dédicatoire de la Nova dissertatio (adressée à Thomas Bartholin) : Obstaculo fluvius attollitur, nec sine offendiculo silices scintillarent, « Le fleuve s’est cabré contre l’obstacle, non sans faire étinceler ses silex ».

8.

Traité moral de Plutarque intitulé La Cause du froid :

« En Perse, la prière la plus pressante, et qui n’essuyait jamais de refus, c’était de prendre du feu et d’entrer dans une rivière en menaçant, si on était refusé, de précipiter le feu dans l’eau. Celui qui avait employé cette prière obtenait ce qu’il avait demandé, mais ensuite il était puni, pour avoir usé d’une menace également contraire aux lois et à la nature. Cette expression familière, dont on se sert envers ceux qui tentent des choses impossibles, “ Il veut mêler le feu et l’eau ”, {a} ne prouve-t-elle pas que l’eau est ennemie du feu, qu’elle le combat et le punit, pour ainsi dire, en l’éteignant, tandis que l’air au contraire, après l’extinction du feu, en recueille la substance ? »


  1. Érasme en a fait son adage no 3294, Aquam igni miscere [Mêler l’eau et le feu].

  2. Traduction de Dominique Ricard, 1844.

9.

Fable 41 d’Ésope, Le Renard ayant la queue coupée, {a} dont Pierre de la Serre (pseudonyme de Jean Meslier) a donné cette traduction : {b}

« Un renard fut pris un matin dans les filets, d’où s’étant échappé, non pas ses bagues sauves, {c} car sa queue y demeura ; de vergogne et de honte qu’il conçut, se déplaisait grandement de vivre. Pour donc remédier à cela, il s’avise de proposer à tous les autres, par forme de conseil, qu’il en fallait faire de même, afin de couvrir sa honte particulière par un mal général et commun. À ce sujet les convoque tous et, en pleine assemblée, met en avant qu’on devait ordonner à ce que les queues d’un chacun fussent coupées, attendu que ce n’était pas seulement une partie messéante, mais aussi que c’était une charge attachée au corps qui était surnuméraire et ne faisait qu’empêcher. Là-dessus, un renard des meilleurs praticiens {d} va repartir, disant : “ Mon ami, je crois que s’il n’y allait, en cette affaire, de votre intérêt particulier, vous ne nous mettriez pas cette proposition sur le bureau.
Le sens moral.

Sous le voile de cette fable nous est enseigné que lorsque les malicieux et méchants nous donnent conseils, ils ne le font pas poussés de bienveillance, mais plutôt en considération de leur propre intérêt. »


  1. Titre sous lequel Jean de La Fontaine l’a reprise en 1668.

  2. Les Fables d’Ésope. Traduction nouvelle…, Paris, Michel Demenius, 1650, in‑12, pages 3‑4.

  3. Sans qu’il lui en ait rien coûté.

  4. Juristes.

10.

Au lieu d’en dédaigner sagement le charabia, Jean ii Riolan a répliqué à l’Anagramma pour conclure sa Responsio ad Pecquetianos.

a.

Page 249, Anagramma.

ioanni pecqveto
doct. medico monspeliensi

Eximiæ Peritiæ Anatomico et amico
suo singulari

F.I.P.

In Ioannem riolanvm D. Me-
dicum et Anatomicorum olim
principem
.

ANAGRAMMA.
ioannes riolanvs.
lanivs ore insano.

Cur ita me Riolanvs (ais Pecqvete) momordit ?
     Cur tot in immeritum sæviit opprobriis ?
Tam crebra in nostram vomit asper scommata famam,
     Nescius ut noxam suspicer esse mihi.
Attamen obsequio juvenémque, senémque decenti
     Hunc colui : testis vel
Riolanvs erit.

b.

Page 250, Anagramma.

Scilicet haud propriis mihi fas confidere duxi
     Luminibus, patuit dum mihi lactis iter.
Conveni, oravíque meo dare lumina testes
     Invento, tantus mî
Riolanvs erat.
Otia caussatus sprevit, sibi nulla, rogantem :
     Testis et invento respuit esse meo.
Parce queri
(Pecqvete) tibi nisi lividus unquam,
     Nullus in æternum cinnamus ibit Opus.
Strinxit te insontem dictis
Riolanvs acerbis :
     Ast ab eo è doctis quis nequit ista queri ?
Hunc pudor incendit, novitérque inventa fatigant,
     Quem liquet et Vetulum nîl reperisse novi.
Erro ; per hunc nostro detectus
Musculus orbi est :
     Nec tamen hinc montes parturisse jocer.
Nempe rei mihi vel minimæ detector, in usus
     Si subit humanos, usque colendus erit.
Sed neque jure tibi detectus
Musculus æquo
     Lac rapiat, frangat Vascula, rodat Opus.
Carpo, quòd hoc solum, qui quærit tantus haberi
     Repperit, et veterum tam rigidè usquè tenax.
Novit is antiquis exactè errata docere :
     Atque exactus ei sic magis error inest.
Non, quidquid veteres fantur, sapientia fixum
     Vult, nec quidquid agunt usque sequenda putem.
Cùm dubitat sapiens, incerta uti certa profatur,
     Vt retegant puncti si mage certa tenent.
Erravit
(certum est) sed sæpe errasse vetustas
     Finxit, et hoc fecit posteritatis amor.
Indit sæpe pater, simulans nescita, laboris
     Ardorem natis, queis sit honoris amor.
Ardua nî ponas, animus, virésque fatiscunt :
     Nauseat et nullo parta labore quies.

c.

Page 251, Anagramma.

Arcanum est ? ideò menti penetrare cupido :
     Res nisi difficilis, non micat ingenium.
Forsitan Inventis astu
Riolanvs eodem
     Providus ipse tuis prœlia ficta movet.
Forsan Aletheas tam puro flagrat amore,
     Vt stabilem abjecto, qui sibi, honore velit.
Quæque palam carpit, privatim comprobet, ac te,
     Cui se hostem simulat publicus, intus amet.
Incessit Iuvenem : juvenum patientia rara est
     Omni cœpta studet quæ semel arte geri.
Spreverunt alacres immensa pericula quondam,
     Queîs erat aurea spes, spes propè nulla tamen.
Sic
(loquar ut tecum) attollunt obstacula rivos :
     Aliósque ignes objice saxa vomunt.
Atque utinam tam rara seni prudentia, solus
     Lucis ut augendæ prœlia fingat amor !
Sítque resistendi ratio, spes una laboris,
     Plùs ætas otio quem juvenilis amat !
Hoc si consilio tibi vim
Riolanicus infert
     Impetus, et sævit, ne tibi torpor eat :
Pergat iô ! rigidis nec dictis temperet ! ignis
     Crescit ab affusâ, quæ tamen hostis, aquâ.
Sic, licet admissis sonipes volet actus habenis
     Providus hunc stimulis nîl minùs angit eques.
Sin minùs, atque odiis agitur
Riolanvs iniquis,
     Aut unum toto se amplius orbe putet :
Quid fieri vetulus speret nisi fabula vulgo,
     Dum sic anatomes arbiter esse cupit ?
Vt quodam vulpes caudâ deformis ademptâ,
     Abscissas caudas omnibus esse jubet.
Sic, quia caligant
Riolano lumina, morbo
     Caligare cupit lumina cuique pari.

d.

Page 252, Anagramma.

Ac velut hæc nulli sibi caudam abscindere suasit,
     Sic nulli hic oculos ponere suasor erit.
Et velut hæc mansit truncatâ ingloria caudâ,
     Sic lippo hic turpis lumine semper erit.
Nec metue
Insano lanivs si appareat ore,
     Nempe brevi nullo dente timendus erit.
Formidas linguam ? sed non est noxia semper :
     Et sanare solet vulnera lingua canum.
At vocem exhorres : pueris vox horrida larvæ est ;
     Ride et dic ; vox es, prætereáque nihil.


Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte. Anagramma (1654)

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(Consulté le 10/12/2025)

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