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La Station physiologique et Georges Demenÿ (2)
Bien visible sur les photographies prises à ce moment-là, c'était un moyen commode pour estimer les distances entre deux images successives et pour « mesurer les longueurs parcourues entre deux images successives, […] apprécier la taille du sujet, l'amplitude des ses réactions, l'étendue des déplacements de chaque partie de son corps. » * Un cadran chronographique fut fabriqué pour être placé en vue de l'appareil photo. L'appareil photographique aussi fut changé. L'obturateur mesurait désormais 1,3 m de diamètre avec une seule fente mesurant le dixième de sa circonférence. L'obturateur était placé devant l'objectif et non plus derrière lui, et tout le dispositif était monté dans un wagon mobile – semblable à un petit wagon de chemin de fer – qui se déplaçait le long d'un rail métallique perpendiculaire au hangar.

Toutes ces améliorations rendaient l'image plus nette. Si nette, en fait, qu'un problème nouveau et plus irritant apparut rapidement..

 
* Marey. « La station physiologique de Paris » In : La nature : revue des sciences et de leurs applications aux arts et à l'industrie, 1883,8 septembre, p. 226-230; 29 septembre, p. 275-79. P. 276.