Loin de se limiter au règne végétal, la pharmacopée de la Renaissance offre toute sorte de préparations à base de minéraux, de terres ou de substances animales. Certains de ces produits suscitent des controverses, ainsi lorsque Paracelse veut développer l’usage des métaux. Mais les deux remèdes contre lesquels Ambroise Paré engage un combat personnel sont paradoxalement ceux dont la
bonne réputation est alors solidement "enracinée au cerveau des princes et du peuple", comme il le déclare en 1582 dans l’épître liminaire des traités dénonçant l’usage de la corne de licorne et de la poudre de momie. |
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Livre des simples medecines. |
[BNF manuscrit français 12322, fol. 191v.] |
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Livre des simples medecines. |
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