Soutenez le Musée François Tillequin !

Par la voix de sa Présidente, le professeur Sylvie Michel, nous avons appris la création de la Société des Amis du Musée François Tillequin. Cette association a pour but d’aider à la conservation, à la mise en valeur et au rayonnement des collections du musée : soit environ 25000 échantillons de drogues végétales et animales et objets associés à leur production, leur transport, leur commerce et leurs emplois.

Les moyens d’action de la Société sont d’une façon générale tous ceux qui sont susceptibles de faire connaître, de promouvoir et d’enrichir les collections du musée autant que l’image de la matière médicale, cette branche de l’art et de la science pharmaceutiques qui remonte à l’Antiquité.

Pour soutenir la Société des Amis du Musée François Tillequin

[PDF du bulletin d’adhésion]

L’organisation d’expositions physiques et virtuelles, la tenue de conférences thématiques, la mise en place d’ateliers pédagogiques sont quelques-unes des actions envisagées par l’équipe du musée pour valoriser l’une des deux plus importantes collections de drogues du monde. Rappelons que le Musée François Tillequin est ouvert lors des Journées européennes du patrimoine et accueille chaque année un public diversifié.

Une autre piste de valorisation est également portée au programme de l’association : celle des publications scientifiques. Des articles de référence sur l’histoire et les collections du musée ont déjà été publiés, notamment dans la Revue d’histoire de la pharmacie. Citons entre autre : «Le Musée de matière médicale de la Faculté de pharmacie de Paris», par Hélène Moyse, Marie-Louise Paris et René-Raymond Paris (1975) [accès en ligne] ; «Les quinquinas au Musée de Matière Médicale de la Faculté de pharmacie de Paris» par Renée Poitou, François Tillequin, Geneviève Clair et Pierre Delaveau (1989) [accès en ligne] ; et «Le pavot, l’opium et les objets associés au Musée de matière médicale de la Faculté de pharmacie de Paris», par François Tillequin, Geneviève Baudouin et Christine Debue-Barazer (2002) [accès en ligne].

Des thèses d’exercice, déjà soutenues ou en cours de rédaction, devraient également permettre de documenter, au fil du temps, certains segments des collections : droguier Guibourt, collection d’écorces et branches de quinquinas, drogues provenant de l’Empire Ottoman, d’Extrême-Orient ou d’Afrique noire, inventaires des drogues rapportées lors d’expéditions scientifiques (mission Kerharo, mission Bouquet) ou à l’occasion des Expositions universelles et des Expositions coloniales françaises et étrangères, etc.

Afin de soutenir cet effort de connaissance scientifique et de valorisation patrimoniale, une petite collection intitulée «Materia Medica» vient d’être créée par l’association. Deux numéros sont d’ores et déjà disponibles. Le premier donne un aperçu général des «Collections de matière médicale du Musée François Tillequin». Rédigé par Thomas Gaslonde, ingénieur d’étude au Laboratoire de pharmacognosie de la Faculté de pharmacie de Paris, ce texte est une parfaite introduction à la connaissance d’ «un patrimoine exceptionnel, peut-être unique… mais méconnu». L’auteur rappelle les origines du musée et revient sur la constitution des premières collections, avant de présenter les principales vitrines du musée : plantes à caféine, cacao, poisons de flèches, quinquinas, plantes aromatiques et odorantes, drogues animales.

Le second fascicule aborde la question des «Drogues animales odorantes en parfumerie et thérapeutique» à travers six chapitres thématiques consacrés au musc, à l’ambre gris, au castoréum, à la civette, à l’hyraceum et à la cire d’abeille. Le texte est rédigé par Élisabeth Motte-Florac, ethnopharmacologue, retraitée de la Faculté de pharmacie de Montpellier, spécialiste des animaux médicinaux et des thérapeutiques traditionnelles.

La BIU Santé a largement contribué à l’iconographie de ce numéro. Il est maintenant à espérer que d’autres numéros de cette qualité viendront compléter une collection utile et apporteront à la Société des Amis du Musée François Tillequin les subsides dont elle a besoin tout en suscitant un intérêt bien mérité.

Philippe Galanopoulos & Jeremy Schreiber

Société des amis du musée François-Tillequin
Faculté de Pharmacie de Paris, 4, avenue de l’Observatoire
Paris, Île-de-France
75006
FR

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