Danse avec les Pompoms ! L’association qui fait bouger la fac

 

Marion,  étudiante en  4e année de pharmacie, est l’actuelle présidente des POMPOMS, l’une des plus jeunes associations étudiantes de la faculté des sciences pharmaceutiques et biologiques de Paris. À l’occasion d’un clip vidéo tourné dans l’une des salles de la bibliothèque, la jeune Présidente a accepté de répondre à quelques-unes de nos questions.

Pouvez-vous me dire un mot sur votre association ?

L’association a été créée en juillet 2013. Il existait bien auparavant un groupe de « pompoms girls ». Mais ce groupe a rapidement été dissout. Sous la forme associative, c’est la toute première association de ce type à la faculté. Au niveau national, en revanche, ce type d’association est assez répandu, notamment dans les filières de Santé. À l’Université Paris Descartes, il existe les Pompoms Médecine, les Pompoms Dentaire et les Pompoms Sages-femmes. Il ne manquait donc plus que les Pompoms Pharmacie. Il existe d’ailleurs une association similaire à Châtenay-Malabry, l’autre faculté de pharmacie en Île-de-France.

Quelles sont les objectifs de cette association ?

Tout d’abord, il s’agit de suivre et de supporter les associations sportives locales. Nous suivons les équipes de rugby et de football américain, les « Snakes », de l’Université Paris Descartes. Tous les jeudis après-midi, on est avec eux sur les terrains. C’est ainsi que l’on croise les autres associations de pompoms universitaires. La plupart d’entre elles, d’ailleurs, ne se disent pas « Pompoms », mais « Cheerleaders » !
Ensuite, il s’agit de participer aux événements organisés à la fac, en coordination avec les autres associations étudiantes. On produit ainsi des spectacles qui permettent de mettre en valeur ce que l’on fait, tout en proposant une animation parmi d’autres. On ne s’attendait pas à participer à autant d’événements depuis la création de l’association.

Vous comptez combien de membres à ce jour ?

Aujourd’hui, on peut dire qu’il y a 22 membres actifs, pour une trentaine de membres au total. Cela permet de faire tourner les équipes. Les filles choisissent les évènements auxquelles elles veulent ou peuvent participer. En général, toutes les équipes sont facilement constituées ; on n’a encore jamais eu à annuler un événement. Cela permet aussi d’être en accord avec notre charte qui insiste sur les notions de présence, de rigueur et de ponctualité.
À vrai dire, il n’était pas bien difficile de recruter en pharmacie,  car dans cette filière, il y a une très large majorité de filles.

Comment êtes-vous globalement perçues à la faculté ?

Bien dans l’ensemble. On a une page Facebook qui rassemble plus de 500 membres. Nos chorégraphies sont généralement appréciées. Il faut dire qu’on a beaucoup progressé depuis le début. Cela n’a d’ailleurs pas échappé au Doyen qui nous l’a dit lors de notre dernière apparition.
Après, on n’échappe pas aux critiques. Dans la majorité des cas, les critiques sont positives, constructives pour nous. Elles nous permettent d’avancer, de progresser. On essaie, en permanence, de s’améliorer. C’est vrai qu’il y a une certaine concurrence. Il faut que nous soyons à la hauteur des autres Pompoms. On s’inspire de ce qu’elles font ; on adapte nos spectacles. On évolue.

Les études de pharmacie sont particulièrement exigeantes et les événements particulièrement nombreux au niveau local. Comment concilier les études et la vie associative ?

Les répétitions sont établies à raison de deux entraînements par semaine, dans la mesure du possible. Un entraînement fixe est prévu le vendredi, pour apprendre les chorégraphies. Ensuite, des entraînements sont prévus pour les équipes qui participent à des évènements précis. C’est l’occasion pour nous de parfaire tout ce qui est de l’ordre du placement, des transitions, etc. Et puis, chacune d’entre nous peut aussi réviser un peu à domicile, en fonction de ses possibilités.
Ce projet s’inscrit dans une logique sportive. L’entraînement et la chorégraphie en sont le résultat. De plus, la créativité pour l’élaboration des enchaînements, fait appel aux compétences de chacune. Chacun des projets nous permet de confronter des avis divergents.
C’est du travail. Mais on arrive à concilier ce travail et avec celui qui nous est demandé dans le cadre de nos études. C’est aussi pourquoi il n’y a pas d’étudiante de première année. En revanche, il y a des filles de 2e, 3e, 4e et même de 5e année.
Maintenant les étudiantes nous connaissent. Le recrutement se fait naturellement.

Quel est votre meilleur souvenir de show ?

Pour ma part, c’est notre double participation au Téléthon, et au Festival Huma. Ce qui est bien avec ce type d’événement, c’est qu’il dure plusieurs jours. Le spectacle est monté dans le hall d’honneur de la fac. Il y a beaucoup de monde ; les spectateurs sont attentifs. Et puis, on est nombreuses à danser.

Et votre prochain spectacle important … ?

C’est la « Course aux talents ».  Un événement organisé par l’Université. Comme l’année dernière, on nous a confié l’ouverture du gala. On n’est certes hors compétition, mais on participe pleinement à ce bel évènement. C’est un spectacle intéressant pour nous ; ça se passe en amphi, devant 800 personnes, en présence du Président de l’Université.  Il y a une vraie mise en scène, un vrai spectacle.

Pour finir, pouvez-vous me dire quel est votre rapport à la bibliothèque ?

Pour avoir travaillé en Première année aux « Saints-Pères », je peux vous dire que j’apprécie tout particulièrement le cadre. Cette bibliothèque est très jolie. J’avoue que cette année j’y passe beaucoup moins de temps que les deux années précédentes. Mais je vais devoir vite y revenir pour les révisions.

Philippe Galanopoulos