Aujourd’hui les historiens reconnaissent largement l’impact
indéniable de la philosophie naturelle et médicale de Jean-Baptiste
Van Helmont (1579-1644) sur la naissance de la science moderne. Ce
chimiste flamand a publié très peu de choses de son vivant. En fait
un opuscule sur le magnétisme animal, De magnetica vulnerum
curatione disputatio, a été publié contre son gré à Paris en
1621. Puis, il a publié un traité sur les eaux de sources de Spa
intitulé Supplementum de Spadanis fontibus à Liège en 1624.
Peu après cette publication, un procès contre lui a éclaté et a
duré jusqu’en 1636. Entre-temps, les manuscrits de ses œuvres ont
été saisis par le procureur de la cour ecclésiastique de Malines en
1634. Ensuite, il a publié à Anvers en 1642 un traité sur les
fièvres qui a été republié avec ses trois autres ouvrages sous le
titre des Opuscula medica inaudita à Cologne en 1644. A sa
mort, il a confié à son fils François-Mercure la tâche d’éditer ses
manuscrits qui deviendront son chef-d’œuvre, Ortus medicinae,
publié à Amsterdam en 1648. La présente traduction française a été
exécutée par Jean Leconte et publiée à Lyon en 1671.
Bibliographie
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