À la BIU Santé, nous utilisons quotidiennement les outils mis en place par le CHU de Rouen et les présentons en formation. Ils constituent un point d’accès indispensable aux ressources francophones en santé qui ne sont pas signalées dans les bases de données anglo-saxonnes. Ils permettent également de préparer une recherche en anglais à partir d’un sujet de recherche énoncé en français.
D’utilité publique, les bases CISMeF, LiSSa et HeTOP voient aujourd’hui leur pérennité remise en cause. Nous reproduisons ci-dessous le texte publié par le docteur Stéfan Darmoni, directeur scientifique du projet :
«Pour assurer un financement complémentaire des outils du Département d’Informatique et d’Information Médicales (D2IM), nous devons diversifier nos flux de financement et faire appel à la générosité de nos utilisateurs.
Nous sommes déterminés à conserver un accès en libre service à nos outils (CISMeF, LiSSa, HeTOP). Malheureusement, il n’est pas gratuit de les produire, tant en termes de contenant (les ingénieurs) que de contenu (les documentalistes), sans oublier le matériel informatique.
Pour nous soutenir, vous pouvez faire un don à la Fondation Charles Nicolle – Normandie, reconnue d’utilité publique, qui nous permettra d’améliorer l’infrastructure matérielle pour continuer à vous proposer une information de qualité, la moins biaisée possible.»
Merci d’avance de votre générosité.
Pour soutenir CISMeF, LiSSa, HeTOP, cliquez ici.
Cette incertitude vient s’ajouter à la liste des outils gratuits qui disparaissent les uns après les autres faute de financement :
2011- fermeture de la base de données CTNERHI (handicap)
2013- fermeture de la base de données FNG (gérontologie)
2018- fermeture de Nosobase (infections nosocomiales)
2019- fermeture de la base documentaire BDSP (Santé Publique)
Cette situation est paradoxale à l’heure où les chercheurs sont incités à publier toujours plus : la recherche scientifique ne peut se passer de ressources ni de collections.