Du 7 au 11 février 2022, la BIU Santé est heureuse de participer pour la sixième année consécutive à l’opération #ColorOurCollections (en français : coloriez nos collections), organisée tous les ans par la New York Academy of Medicine
Des institutions culturelles du monde entier (bibliothèques, musées, archives…) s’associent pour proposer des planches à colorier réalisées à partir de leurs collections.
La BIU Santé propose une sélection d’illustrations issues des fonds historiques des pôles Médecine et Pharmacie, téléchargeable au format PDF. Ces illustrations peuvent se retrouver dans Medica, notre bibliothèque numérique (cinq millions de pages en libre accès) ou dans notre Banque d’images et de portraits(278 000 images).
Il ne vous reste plus qu’à les imprimer et à laisser parler votre fibre artistique !
Les 16 et 17 novembre 2021, le Comité pour l’histoire de l’Inserm organise, avec le Pr Robert Barouki, en partenariat avec Université de Paris, Sorbonne Université et l’UMR Sirice, un colloque international sur le thème des recherches relatives aux liens entre santé et environnement, du XIXe au XXIe siècle.
Ajout du 27 janvier 2023:
Les Cahiers du Comité pour l’histoire de l’Inserm, N°4, « Recherche(s), santé et environnement » sont en ligne : deux volumes, en accès libre sur iPubli. Ils sont téléchargeables par volume ou par article à partir de cette page : https://www.ipubli.inserm.fr/handle/10608/12036
La BIU Santé propose à cette occasion une modeste exposition au Musée d’histoire de la santé le 16 novembre. Ce billet de blog permet d’en faire partager le contenu à un plus large public.
La collection de la bibliothèque documente des domaines essentiels pour les questions de santé et d’environnement depuis leur origine. On y trouvera par exemple : toxicologie, hygiène publique, police sanitaire, médecine du travail, pharmacovigilance…
Avec près de 20 000 titres, la collection de périodiques est exceptionnelle, en particulier pour le 19e et le début du 20e siècles. Les Annales d’hygiène publique et de médecine légale (1829-1922) ou la Revue d’hygiène et de police sanitaire (1879-1921) sont des sources inépuisables sur toutes les formes d’insalubrité et sur les moyens envisagés pour y remédier. Ainsi sur les effrayantes intoxications par le plomb, elles offrent des dizaines d’articles. On pourrait exploiter davantage la forêt des publications mineures, comme celles des comités d’hygiène et de salubrité locaux.
Toutes les thèses de Paris sont présentes, ainsi que les thèses de province du XIXe siècle et des dix années courantes. Ce corpus de 300 000 documents donne au long cours un aperçu sur les sujets qui ont intéressé le corps médical. Par exemple, des dizaines de thèses ont été soutenues sur l’amiante depuis les années 1950. Mais on en trouve aussi de bien moins attendues, comme ces thèses sur les empoisonnements par les gâteaux à la crème, témoignages parmi d’autres de l’emprise de l’hygiène publique.
Depuis 2000, la BIU Santé construit une bibliothèque numérique patrimoniale, Medica. On y trouve notamment les grandes revues d’hygiène publique, certaines des principales revues généralistes en médecine, et tous les dictionnaires de médecine et de pharmacie. Medica, c’est aussi une banque de 270 000 images et portraits, et une base biographique de 65 000 fiches.
Santé et environnement : quelques documents de la BIU Santé
Grandes alertes d’hier et d’aujourd’hui
Le fabuleux développement de l’industrie ont produit des cris de triomphe qui semblaient justifiés, comme celui de P. H. Muller, l’inventeur du D D.T.
Dans les années 1960 et suivantes, l’ampleur des modifications que subit la terre conduit des scientifiques à alerter l’opinion sur les limites planétaires, ainsi que sur les effets délétères de certains progrès apparents.
En septembre dernier, après bien d’autres, 200 revues médicales publient simultanément un appel solennel concernant la protection de la santé à l’aire du réchauffement climatique et de l’effondrement de la biodiversité.
Le mouvement d’hygiène publique et de police sanitaire : grandes revues françaises du XIXe siècle
Le courant hygiéniste du XIXe siècle, dont on connaît les considérables conséquences sociales, a eu une grande production éditoriale. Ses revues et ses nombreuses publications en tout genre sont des sources d’information historiques foisonnantes.
Les deux grandes revues dont le premier volume est présenté ici sont numérisées intégralement dans la bibliothèque numérique Medica (BIU Santé).
L’hygiène publique : des miasmes parisiens aux dangers des gâteaux à la crème
La question de l’eau : eau à boire, eaux usées
L’approvisionnement en eau potable et le traitement des eaux usées ont été et demeureront à l’avenir un sujet de préoccupation majeur. Ces images documentent les immenses travaux réalisés dans le Paris de la fin du XIXe siècle.
Les maladies professionnelles : Ramazzini
Bernardino Ramazzini (1633-1714) publie le premier traité consacré aux maladies des artisans en 1700. Il y étudie les maladies spécifiques de plus de soixante professions. L’ouvrage, traduit notamment en français par Fourcroy et transformé par Fourcroy, est encore réécrit par P. Patissier en 1822. Y sont rassemblées des observations sur l’effet des substances manipulées dans le cadre des professions, comme sur celui de l’environnement sur la santé des travailleurs.
La crise de l’amiante
Les dangers de l’amiante sont évoqués dès le début du XXe siècle.
Jusqu’en 1996, qui cherchait des informations en langue française sur les effets de l’amiante avait toutes les chances de tomber sur les documents de propagandes des industriels, défendant un « usage contrôlé de l’amiante »
En 1996, sur la base d’une expertise indépendante de l’Inserm, la France décidait finalement d’interdire l’amiante, dont les effets néanmoins perdurent.
[Remerciements à Fabien Moll-François pour le choix des documents et le texte de cette section .]
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Toutes les images ont été réalisées par la BIU Santé sur des documents lui appartenant, sauf Halte à la croissance! (coll. part.) Elles sont placées sous Licence ouverte sauf mention contraire.
Les 16 et 17 novembre 2021, le Comité pour l’histoire de l’Inserm organise, avec le Pr Robert Barouki, en partenariat avec Université de Paris, Sorbonne Université et l’UMR Sirice, un colloque international sur le thème des recherches relatives aux liens entre santé et environnement, du XIXème au XXIème siècle.
La santé environnementale contemporaine renvoie à un champ extrêmement large, qui s’appuie à la fois sur les sciences du vivant, avec le poids de la toxicologie, et sur les recherches en santé publique à laquelle elle est étroitement liée et où l’on retrouve le rôle majeur de l’épidémiologie. Alors de quelle(s) recherche(s) essayons-nous de retracer l’histoire ?
Les deux journées d’étude proposées par le Comité pour l’histoire de l’Inserm, conduites en partenariat avec l’Université de Paris et Sorbonne Université, avec le soutien de la convention recherche et développement Anses/CNRS-SIRICE, rassembleront des historiens, des chercheurs en sciences sociales, des témoins et des acteurs contemporains autour d’un programme construit en collaboration avec Robert Barouki.
« Sans entrer dans la discussion des faits particuliers, on peut établir comme une loi générale qu’on s’habitue aux intempéries, mais qu’on ne s’accoutume pas aux intoxications. L’homme bien portant peut supporter la chaleur et le froid, affronter le vent et la pluie, l’humidité et les variations de température ; mais il n’arrivera jamais à respirer impunément l’air infect, à boire des eaux contaminées, ni à se repaître d’aliments altérés. » Jules Rochard, Traité d’hygiène publique et privée, 1897
La crise de la « vache folle », le scandale de l’amiante, ou encore, plus récemment, en septembre 2019, l’incendie de l’usine de produits chimiques Lubrizol de Rouen ont fait, et font encore, la une des médias. L’environnement est dans le quotidien des individus ; il est tout ce en quoi les individus sont en relation, tout au long de la vie. Global, l’environnement n’est pas pour autant aisément saisissable. Quand il s’agit des questions de santé, l’environnement est bien souvent appréhendé sous les traits du danger et de la catastrophe. Les « particules fines », l’électrosensibilité, les pesticides, les perturbateurs endocriniens, la question complexe de la relation dose-effet, l’« effet cocktail » constituent la liste non exhaustive des composants médiatiques d’un « monde toxique ». Et si à l’échelle des populations, il est possible de lier des maladies chroniques à des facteurs environnementaux, il demeure complexe d’établir avec certitude une causalité à l’échelle individuelle, tant il est difficile de mesurer l’exposition de chacun à des substances dangereuses. Comment protéger la santé d’une menace environnementale diffuse, comment même l’identifier ? La santé environnementale contemporaine renvoie à un champ extrêmement large, s’appuyant à la fois sur les sciences du vivant, avec le poids de la toxicologie, et sur les recherches en santé publique à laquelle elle est étroitement liée et où l’on retrouve le rôle majeur de l’épidémiologie. Alors de quelle(s) recherche(s) essayons-nous de retracer l’histoire ?
Dans la suite de ses précédentes journées d’études sur l’épidémiologie et les neurosciences, ce colloque international, organisé par le Comité pour l’histoire de l’Inserm avec la collaboration du Pr Robert Barouki en partenariat avec Université de Paris, Sorbonne Université et UMR SIRICE, avec le soutien de la convention recherche et développement Anses/CNRS-SIRICE réunira pendant deux jours, des historiens, des chercheurs en sciences sociales, des témoins et des acteurs contemporains. La rencontre et les échanges favoriseront, nous l’espérons, le dialogue et une histoire vivante et ouverte de la recherche, de la santé et de l’environnement.
Quatre atlas de myologie inédits du Siècle d’or néerlandais. Approche pluridisciplinaire des dessins de Johannes van Horne et Marten Sagemolen
Colloque international, organisé par la BIU Santé Médecine
Dates : vendredi 18 et samedi 19 juin 2021 Langues de travail : français et anglais En ligne (Zoom) Gratuit sur inscription préalable avant le 11 juin 2021. Inscription au colloque / Symposium registration
Cette inscription, gratuite et obligatoire, nous permettra de vous fournir toutes les informations techniques nécessaires à l’approche du colloque.
La présentation du colloque, le programme, la présentation des intervenants, les actualités concernant le colloque se trouvent sur la page qui lui est consacrée (cliquer sur l’image ci-dessous):
La Bibliothèque interuniversitaire de santé publie sur Internet le dernier grand enrichissement d’un travail de vingt ans : la troisième mise à jour majeure de la Correspondance complète et autres écrits de Guy Patin, par le Pr Loïc Capron.
Après avoir exposé en détail l’histoire des instruments pour extraire, nettoyer et conserver les dents, le MVAD présente ce mois-ci trois nouvelles salles virtuelles.
Première salle : les meubles
Conçus pour ranger les instruments à partir de la deuxième partie du XIXe siècle, les meubles accueillent aussi la pharmacie et tous les accessoires apparus au fur et à mesure de l’enrichissement des techniques de prothèse et des matériaux utilisés.
Aux côtés de meubles dits « aseptiques » seront proposés jusque dans les années 1920 des meubles sacrifiant des qualités ergonomiques au profit d’un aspect esthétique rassurant pour un patient qui pouvait se croire chez lui…
Deuxième salle : les lavabos
Tant que les cabinets ne disposaient pas d’eau courante, le lavabo, souvent assorti à un meuble, avait à sa partie supérieure une réserve d’eau et l’eau usée de la cuvette se vidait dans un autre réservoir en dessous.
Troisième salle : les crachoirs
Apparus officiellement dès le début du XIXe siècle, les crachoirs permettaient aussi au patient de se rincer la bouche, geste réconfortant, banni depuis quelques années.
Là encore, sans eau courante, l’inventivité est sans borne. Mais certains des plus basiques de la première moitié du XIXe s. étaient fort jolis.
A suivre!
Merci à Jacques Gana pour son aide amicale.
Micheline Ruel-Kellermann Membre du Musée Virtuel de l’Art Dentaire
Du 1 au 5 février 2021, la BIU Santé est heureuse de participer pour la cinquième année consécutive à l’opération #ColorOurCollections (en français : coloriez nos collections).
Des institutions culturelles du monde entier (bibliothèques, musées, archives…) s’associent pour proposer des planches à colorier réalisées à partir de leurs collections. De quoi vous occuper pendant ces longues journées d’hiver.
Les illustrations proposées par la BIU Santé sont téléchargeables au format PDF. Elles sont issues des fonds historiques des pôles Médecine et Pharmacie – elles peuvent se retrouver dans Medica, notre bibliothèque numérique (cinq millions de pages en libre accès) ou dans la Banque d’images et de portraits(260 000 images).
À vous de les imprimer et de les colorier suivant votre inspiration!
En 2016, après un oubli de deux siècles et demi, quatre volumes de la collection de manuscrits de la BIU Santé ont été identifiés comme étant l’oeuvre de l’anatomiste de Leyde Johannes Van Horne (1621-1670) et du peintre Marten Sagemolen (vers 1620-1669).
Cet ensemble de quelques deux cent cinquante dessins du Siècle d’or, dont un bon nombre sont d’une grande qualité graphique, arrive donc sous nos regards pratiquement vierge d’études. Il est encore à découvrir, à comprendre, et à évaluer.
La numérisation nouvelle est arrivée
À la faveur de la curiosité que ces dessins ont suscitée en 2016, une collaboration a été mise en place entre la BIU Santé, la Bibliothèque nationale de France (BnF) et le Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF).
Cette collaboration visait à restaurer les dessins et les reliures et à assurer leur pérennité, mais aussi à documenter méthodiquement la réalité physique des documents, et à réaliser une nouvelle numérisation de l’ensemble.
Voici le résultat de la numérisation: nous publions aujourd’hui dans Medica la nouvelle photographie des quatre volumes. Les dessins ont au préalable été nettoyés et restaurés par Nadège Dauga et Nathalie Silvie, restauratrices d’art: ce fut un grand et long travail, dans l’atelier des petites écuries de Versailles que le C2RMF a mis à leur disposition (vue imprenable sur le château). La numérisation a été effectuée par Benoît Javelaud, dans les ateliers de la BnF au château de Sablé-sur-Sarthe (vue imprenable sur la vallée de la Sarthe!), avant la reliure, qui s’achèvera bientôt.
Accès aux manuscrits numérisés
Comme tous les documents de Medica, ils sont en accès libre et gratuit. Leur réutilisation éventuelle est placée sous la Licence ouverte Etalab – ce qui est également le cas de la grande majorité des documents de Medica.
Notez que nous avons fait le choix de laisser dans Medica la numérisation d’origine: elle témoigne de l’état du document en 2016, et il y est fait référence dans les articles publiés depuis l’identification.
Un dossier dans Medica permettra d’accéder à l’ensemble des documents à mesure qu’ils seront produits. On y trouve pour l’instant:
les deux numérisations successives
les publications accessibles en ligne.
Les travaux à venir y seront également accessibles.
Cette numérisation nouvelle n’est en effet que le premier élément issu du chantier de restauration que nous montrons au public et aux chercheurs. Il y aura une suite. Et même plusieurs!
Save the date, please: colloque international, 18-19 juin 2021, Paris, BIU Santé / BnF Tolbiac
Nous invitons toutes les personnes intéressées par ces albums à noter dans leur agenda les dates des 18 et 19 juin, où se tiendra un colloque international:
Quatre atlas de myologie inédits du Siècle d’or néerlandais.
Approche pluridisciplinaire des dessins de Johannes Van Horne et Marten Sagemolen
Colloque international organisé par la Bibliothèque interuniversitaire de santé à Paris le 18 juin 2021, Université de Paris, 12 rue de l’École de médecine le 19 juin 2021, Bibliothèque nationale de France, Quai François Mauriac
Ces albums appellent en effet une étude pluridisciplinaire. Bien sûr, c’est d’abord l’histoire de l’anatomie et de la médecine qu’ils concernent. Mais ces œuvres intéressent aussi l’histoire de l’art, attentive depuis toujours à la représentation du corps humain et à l’apport de l’anatomie. Leur devenir concerne les historiens des collections et des cabinets de curiosité. Leur réalité physique, enfin, mérite d’être interrogée par les spécialistes de la conservation et des papiers: leur restauration a sensiblement accru la connaissance précise que nous pouvons avoir, par exemple, de la constitution des recueils.
Compte-tenu de la crise sanitaire, ce colloque est prévu en mode hybride et se déroulera, sur place et à distance. La réunion se tiendra le vendredi 18 juin dans le grand amphithéâtre du site Odéon d’Université de Paris, au 12 rue de l’Ecole de médecine, et le samedi 19 à la Bibliothèque nationale de France. Mais elle sera aussi proposée à distance en visioconférence, pour ceux qui ne pourraient pas se déplacer ou en cas de restrictions sanitaires.
Exposition au Musée d’histoire de la médecine
En outre, le Musée d’histoire de la médecine accueillera dans sa salle les manuscrits rénovés: ceux qui assisteront au colloque, mais aussi toutes les personnes curieuses de les voir physiquement, pourront les y découvrir bientôt.
Quatre atlas de myologie inédits du Siècle d’or néerlandais.
La redécouverte des dessins de Van Horne et Sagemolen
Du 1er juin au 17 juillet 2021 (dates prévisionnelles à confirmer)
Musée d’histoire de la médecine, 12 rue de l’École-de-Médecine
Certaines bibliothèques d’Université de Paris, dont la BIU Santé – Médecine et la BIU Santé – Pharmacie fermeront exceptionnellement leurs portes le vendredi 22 janvier au matin.
Nous vous prions de nous excuser pour la gêne occasionnée.
BU fermées la matinée du 22/01 :
BIU Santé Médecine. Ouverture à partir de 14h sur rdv.
BIU Santé Pharmacie. Ouverture à partir de 14h sur rdv.
BU Cochin. Ouverture à partir de 13h sur rdv.
BU Montrouge. Ouverture à partir de 14h sur rdv.
BU Jeanne-Chauvin. Ouverture à partir de 14h sur rdv.
BU STAPS. Ouverture à partir de 14h sur rdv.
BU Villemin. Ouverture à partir de 14h sur rdv.
BU Garancière : fermée toute la journée
BU ouvertes normalement le 22/01 (sur rdv via Affluences uniquement) :
BU Cordeliers
BU Bichat
BU Grands Moulins (à partir de 10h au lieu de 9h30)
Après les Pièces liminaires, le Livre I, et le Livre VII, Jacqueline Vons et Stéphane Velut viennent d’achever l’édition, la transcription et la traduction commentée des livres III et IV de La Fabrique du corps humain d’André Vésale, dans le cadre des éditions critiques proposées par la BIU Santé.
Ces deux livres sont complémentaires : le Livre III contient une description morphologique des veines et des artères, le Livre IV est consacré au système nerveux ; Vésale y revendique la pratique anatomique comme source principale de savoir ; de nombreux schémas didactiques et figures en pleine page ont été dessinés par Vésale lui-même, des observations et des interventions personnelles nuancent la description générale du corps humain.
Les traductions des textes préliminaires aux autres ouvrages de Vésale sont également en ligne : La Paraphrase (1537), Les six tables anatomiques (1538), La Lettre sur la saignée (1539), L’Epitome (1543), La Lettre sur la racine de Chine (1546), L’Examen des Observations de Fallope (1564), Les Œuvres complètes (1725).