La BIU Santé vient de mettre en ligne, dans sa bibliothèque numérique Medic@, les quarante volumes de La Parfumerie moderne : revue scientifique et de défense professionnelle (1908-1956).
Créé en 1908 par René-Maurice Gattefossé, cette revue est, historiquement, le premier périodique technique européen spécialisé en parfumerie. Il a été géré par l’entreprise Gattefossé de 1908 à 1940, puis de 1946 à 1950, avant de devenir, en 1951, l’organe officiel de la Société française de Cosmétologie.
Il constitue, à ce titre, une source particulièrement recommandée pour les chercheurs s’intéressant à l’histoire de l’industrie cosmétique en France et à l’étranger, et plus précisément à l’histoire de la parfumerie et de ses produits dérivés durant la première moitié du XXe siècle. On y trouve, en effet, une riche documentation scientifique en matière de formulation, fabrication, production et commercialisation des produits cosmétiques, ainsi que de très nombreuses illustrations et publicités. Quelques échappées dans le domaine de la création artistique et littéraire fournissent également un témoignage précieux sur l’évolution de l’idée de beau ou de raffinement « à la française » sur près d’un demi-siècle.
La mise en ligne de la Parfumerie moderne complète ainsi la collection historique des périodiques numérisés par la BIU Santé qui couvre les domaines larges de la santé ; elle renforce plus généralement l’offre documentaire de Medic@ dans le domaine de la cosmétologie, domaine pour lequel la bibliothèque est Centre d’acquisition et de diffusion de l’information scientifique et technique (CADIST).
Signalons que ce projet n’aurait pas été possible sans l’aide de l’entreprise Gattefossé et de nos collègues de la BU Sciences – Université Paris Sud qui nous ont permis de compléter notre collection lors de la numérisation.
Les années 1908 à 1940 sont libres de droit et placées sous licence ouverte (voir le billet du 11/10/2013 : « La BIU Santé adopte la licence ouverte »). Les volumes qui n’appartiennent pas au domaine public ont été mis en ligne avec l’aimable autorisation de l’entreprise Gattefossé (pour les années 1946-1950) et de la Société française de Cosmétologie (pour les années 1951-1956).