« Améliorer la visibilité des actions, être en capacité de les analyser, s’appuyer sur d’autres expériences ainsi que sur les résultats de recherches pour agir, autant d’enjeux très importants pour ces acteurs ! Ceci passe par l’utilisation et la production de connaissances issues de la recherche et de l’expérience.
Pour favoriser ce partage, un consortium coordonné par l’École des hautes études en santé publique (EHESP), composé de partenaires associatifs et institutionnels engagés dans le champ de la promotion de la santé, élabore actuellement une plateforme de partage de connaissances scientifiques et pratiques.
Pour répondre au mieux aux besoins des acteurs, le groupe lance une enquête par questionnaire auprès des professionnels de terrain.
La Société française de santé publique est chargée de cette enquête.
sur le thème « La maltraitance, un des grands fléaux de santé publique ? »
Conférence prononcée par Caroline Rey, docteur du Service des urgences médico-judiciaires de l’Hôtel-Dieu de Paris.
Avec la participation de Gérard LOPEZ, psychiatre, président fondateur de l’Institut de Victimologie, professeur à l’université Paris Descartes.
La conférence aura lieu dans l’amphithéâtre Frézal (15, rue de l’École-de-Médecine, site des Cordeliers, 2e étage) de 18h à 20h30. Elle sera filmée puis mise en ligne à l’adresse suivante.
L’accès à ces rencontres est libre et ne nécessite pas d’inscription.
Retrouvez le programme 2014-2015 et les vidéos des sessions précédentes en cliquant sur ce lien.
La Banque de données en santé publique est un réseau de coopération pour la mise en ligne de ressources en santé publique. Créé à l’initiative de la Direction générale de la santé, il développe depuis 1993 des services d’information en ligne destinés aux professionnels des secteurs sanitaire et social.
La BIU Santé contribue à ce réseau en signalant les thèses de médecine et de chirurgie dentaire.
Le 28 novembre dernier, à Rennes, la BDSP a fêté ses 20 ans. Ce fut l’occasion d’un colloque intitulé « Les portails en santé publique : quel avenir ? ».
Leur communiqué revient en détail, chiffres à l’appui, sur les contraintes imposées et les choix effectués. Les bibliothèques ont également mis en ligne toute une série de pages, judicieusement baptisées « Nouvelle ère pour les collections ». Elles donnent une vision d’ensemble du problème : le rôle des grands éditeurs commerciaux, les questions financières, mais aussi la responsabilité des chercheurs, eux-mêmes auteurs et éditeurs scientifiques.
Santé Canada, organisme influent en matière de santé publique, vient quant à lui de fermer sa principale bibliothèque. La réorganisation de ces services, toujours pour des raisons de coût, ne manque pas de compliquer le travail des chercheurs.
Une solution : l’Open Access ?
Une alternative pour sortir de ce cercle vicieux réside dans la diffusion du modèle de l’Open Access (OA ou libre accès), en plein développement. Au lieu de publier leurs articles dans des revues payantes, les scientifiques diffusent leurs travaux dans des périodiques gratuits ou via des archives ouvertes. Toute la communauté bénéficie ainsi des avancées de la recherche. Mais cette diffusion génère paradoxalement de nouveaux coûts : à côté de l’auto-archivage en ligne (voie « verte ») se développe la voie « en or » (gold) ; ce ne sont plus les abonnés aux revues qui payent, mais ceux qui se font publier (chercheurs, institutions, laboratoires).
Les éditeurs commerciaux, qui ont pris le train en marche, privilégient cette approche, qui leur fournit de nouvelles sources de revenus : ce ne sont plus seulement les bibliothèques qui payent, mais aussi les auteurs. Sans parler des nouveaux éditeurs qui se lancent dans l’aventure, d’où une multiplication de titres et des dépenses afférentes.
Mais les déclarations d’intention en faveur de l’OA ne suffisent pas. Des pays, de plus en plus nombreux, incitent à la diffusion en libre accès des résultats des recherches financées sur fonds publics (généralement un an après la première publication). C’est le cas du Royaume-Uni, de l’Irlande, des États-Unis… Ces derniers viennent d’ailleurs de confirmer leur volonté en ce sens, avec un vote du Congrès annoncé le 16 janvier dernier.
« Ce colloque permettra de faire le point sur les défis auxquels sont confrontés les dispositifs de ressources documentaires, par des regards croisés de spécialistes (documentation, internet, pédagogie) et de porteurs de dispositifs dans le champ de la santé publique en France et à l’étranger. »
Ce petit livre de 191 pages a été édité en 2010 par les Presses universitaires de Grenoble. Il avait reçu le prix des Assises du journalisme dans la catégorie chercheur.
Dominique Marchetti, sociologue au CNRS, s’y intéresse à la façon dont les questions de santé sont traitées en France dans les médias généralistes.
Son enquête met en lumière les enjeux scientifiques, économiques, politiques et journalistiques qui gravitent autour de ces questions. Cette étude permet de comprendre comment ces sujets, à l’audience autrefois limitée à un cercle professionnel, ont peu à peu colonisé et fait évoluer l’information « grand public », au travers notamment de différents scandales sanitaires.
L’auteur montre comment la croissance extraordinaire des connaissances médicales depuis le début des années 1950 a été accompagnée par la diffusion plus large dans les médias d’une information de santé devenue progressivement plus exigeante, plus indépendante et plus critique à l’égard des pouvoirs médicaux et politiques.
Vous pouvez emprunterce livre au pôle pharmacie (302.23 MAR, présentoir nouveautés de la salle Dorveaux) ou le consulter sur place au pôle médecine en salle d’actualité (cote WA 30 MAR).
Vous pouvez écouter l’interview de Dominique Marchetti du 4 janvier 2011 dans l’émission « Médialogues » de la Radio Suisse Romande en cliquant ici.
– les médicaments ayant reçu une autorisation de mise sur le marché pour le traitement de la crise migraineuse (leur posologie, les effets indésirables, les contre-indications) ;
– les traitements de fond (idem).
Les autres traitements sont évoqués (relaxation, rétrocontrôle, thérapies cognitives et comportementales…), de même que les particularités pédiatriques de la migraine et les rapports avec la vie hormonale de la femme.
Ce texte fera l’objet d’une présentation prochaine à l’International Headache Congress (Boston, 27-30 juin 2013). Il ne sera néanmoins pas diffusé par la Haute autorité de Santé, qui a estimé que les auteurs présentaient trop de liens d’intérêt avec l’industrie pharmaceutique.
Paris médical : la semaine du clinicien. 1912, n° 6, partie paramédicale. Illustration de Daumier issue de notre banque d’images et de portraits – plus de 145 000 illustrations téléchargeables librement.
Suite du cycle de conférences en histoire de la médecine et de la santé publique (du XVIIIe au XXe siècles) à la faculté de médecine Paris Descartes.
La troisième conférence aura lieu le jeudi 28 mars 2013, de 18h à 20h.
(au 15, rue de l’École-de-Médecine, attention aux accès perturbés par les travaux !)
« Histoire de la diffusion de l’hygiène publique et de la médecine au XIX et au XXe siècles »
Deux interventions sont prévues :
« Périodiques d’hygiène publique et privée conservés à la BnF, essai de réflexion.»Par Anne Boyer chargée d’inventaire rétrospectif à la bibliothèque nationale de France (Département Sciences et techniques).
« La Société Française d’Histoire de la médecine aujourd’hui (fondée en 1902). »Par le docteur en médecine Pierre Thillaud, président de la SFHM.
Ces conférences-débats s’adressent aux professionnels de santé, universitaires, étudiants, curieux… et se veulent un temps de rencontres et d’échanges entre les participants et les chercheurs en sciences humaines et en médecine spécialistes de l’histoire de ces questions.
Au 15, rue de l’École-de-Médecine (côté Cordeliers), 75005 Paris, amphithéâtre Portier, 2e étage (ascenseur pour les personnes à mobilité réduite).
Métros Cluny-La Sorbonne, Saint-Michel, Odéon.
Pour plus de renseignements, contactez Isabelle Cavé.