Fermeture du 15 août 2016

Attention, la bibliothèque sera fermée le lundi 15 août 2016 (jour férié), ainsi que le samedi 14 août (comme tous les samedis du mois d’août).

Mais le pôle Médecine demeure par ailleurs ouvert tout l’été : retrouvez ici le détail des ouvertures et horaires estivaux des bibliothèques médicales d’Île-de-France.

Les horaires habituels reprennent d’ailleurs le mardi 16 août, jour également de la réouverture du service Histoire.

Pendant nos (rares) périodes de fermeture, n’oubliez pas nos collections en ligne, toujours disponibles 24h sur 24h.

Nos revues, ebooks et bases de données sont accessibles à distance pour les affiliés Paris Descartes.

Les historiens et les curieux de tout poil peuvent aussi profiter gratuitement de notre bibliothèque numérique Medic@, à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit.

C’est de là qu’est tirée l’illustration ci-dessous : La Vierge invoquée contre le mal français. Conrad Reitter, Mortilogus, 1508.

00891C’est en effet l’Assomption de Marie que l’on célèbre traditionnellement le 15 août de chaque année.

Outils de communication scientifique : les résultats pour la France

InnoScholComm logo 550x550En 2015, nous avions relayé l’enquête menée par l’université d’Utrecht concernant les outils pour la communication scientifique utilisés par les chercheurs.

Tous les résultats (anonymisés) sont librement consultables et téléchargeables sur le site de l’étude (vive l’Open Data!). Une interface intuitive permet de manipuler aisément ces données pour des comparaisons immédiates.

Au niveau mondial, cette enquête a rencontré un vif engouement, avec plus de 20.000 participants.

La France est le 5e pays en nombre de réponses (1150 chercheurs).

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Une exploitation intéressante de ces chiffres a été mise en avant par l’European Association for Health Information and Libraries : il s’agit d’une extraction des 2.200 réponses émanant de l’Europe pour la discipline Médecine. Les résultats de cette vue particulière sont consultables via cette interface.

Malheureusement, dans cette discipline, la France n’est représentée que par 139 chercheurs (si l’on exclut les bibliothécaires et documentalistes qui pouvaient également répondre à l’enquête).

Ce faible nombre ne permet pas d’extrapoler des statistiques, d’autant que l’échantillon n’est en rien représentatif. Quelques chiffres notables néanmoins, sur ce panel restreint de 139 chercheurs français du secteur médical :

pubmed-4-300Sans surprise PubMed est plébiscité pour la recherche de littérature : 126 personnes déclarent l’utiliser. Viennent ensuite Google Scholar (104), Web of Science (36), Scopus (17), Mendeley (9) et Paperity (8), entre autres. Le même classement se retrouve à peu près au niveau européen.

Une fois les références trouvées, les chercheurs y accèdent majoritairement par leur institution / leur bibliothèque (118), mais aussi via ResearchGate (45), des courriels envoyés aux auteurs (35), la consultation d’articles en Open Access (33), et l’achat direct sur les sites des éditeurs (13). L’Open Access Button, dont nous avons déjà parlé ici, est beaucoup plus utilisé dans les autres pays (3e position).

Les systèmes d’alerte et de recommandations sont relativement peu utilisés : Google Scholar (39), ResearchGate (28), PubMed (21), JournalTOCs (22), Mendeley (6), et les sites des revues elles-mêmes (4).

Pour analyser des données, le bon vieil Excel prévaut (97 répondants), suivi par R (33), SPSS (16), GraphPad ou StatView (14), MATLAB (9). Pas de surprise non plus pour l’écriture, avec Microsoft Word (132) puis notamment Google Drive (39) et LateX (14).

zoteroDu côté des logiciels de bibliographie, Zotero est en tête (63 utilisateurs), talonné par EndNote (53), puis Mendeley (10), Papers (6), ReadCube (3), JabRef (3). La situation est bien différente au niveau européen pour les chercheurs en médecine : Zotero est au 4e rang, derrière EndNote (largement en tête), Mendeley puis RefWorks.

Plusieurs outils sont cités pour l’archivage et le partage de publications : ReserchGate (39), PubMed Central (36), les répertoires institutionnels (25), le partage des notes de travail (22), arXiv (4). Le partage de données est encore balbutiant (8 répondants citent GitHub), idem pour les posters et les présentations (7 utilisateurs de Slideshare).

Le choix de la revue où publier repose encore grandement sur le facteur d’impact du JCR (en tête avec 39 répondants). Idem pour mesurer l’impact après publication : JCR/Facteur d’impact (43), Web of Science (30), Scopus (18), Altmetric (14), PLoS (10).

Pour communiquer en dehors du milieu académique, 25 répondants utilisent Twitter, 23 Wikipédia, 11 WordPress, 8 Facebook, LinkedIn ou bien Google+. Pour les profils de chercheurs, on retrouve la prépondérance de ResearchGate (55), Google Scholar (40), Orcid (23), les pages institutionnelles (20), et Academia (10). Même classement au niveau européen.

BAQuant au développement le plus important dans la communication scientifique au cours des années à venir, de nombreux répondants citent l’Open Access – soutenu par 110 d’entre eux (16 ne savent pas, 5 sont contre).

Tous ces chiffres, à manipuler avec précaution, donnent quand même des pistes sur les outils connus et utilisés, à défaut de pouvoir en tirer des généralités.

Une enquête nationale ciblant ces publics serait sans doute utile, pour mieux cerner les pratiques et les besoins, et y répondre au mieux en bibliothèque.

David Benoist

Exposition « Matières » (Guerlain) jusqu’au 28/08

guerlainLa boutique historique Guerlain (68, avenue des Champs-Élysées, Paris) accueille cet été une nouvelle exposition libre d’accès, «Matières, voyages aux frontières de l’invisible».

«Inaugurée les 14 juin dernier, cette exposition ouverte à tous interroge en images une part essentielle de l’identité de cette Maison. Une occasion de découvrir comment la matière inspire la création et comment l’art donne sens à la matière. Comment capturer en images l’éphémère sillage d’une fleur de jasmin ou la senteur suave d’une fève.»

Photographies et installations illustrent les quatre éléments, et deux films immersifs vous feront voyager en Inde et à Ouessant. Le tout complété par une création spectaculaire de l’artiste brésilien Vic Muniz :  une abeille, constituée des matières premières utilisées dans la fabrication des parfums :

Le catalogue de l’exposition sera disponible à la rentrée au pôle Pharmacie de la BIU Santé (n° inv. 216705).

La BIU Santé est Cadist en cosmétologie. De ce fait, elle possède de nombreux ouvrages de référence sur le sujet, ainsi que des documents sur la maison Guerlain et ses expositions.

L’exposition Matières est à découvrir jusqu’au 28 août 2016 (de 10h30 à 22h).

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En savoir plus

L’exposition Matières de la Maison Guerlain à découvrir

L’Exposition « Matières » chez Guerlain

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68, avenue des Champs-Elysées
Paris, île-de-France
75008
FR

Calendrier des formations fin 2016

Il est déjà temps de s’inscrire aux formations du second semestre 2016. Le calendrier est en ligne sur le site de la BIU Santé.

Vous pouvez le consulter et vous inscrire en cliquant ici.

La foule en liesse pour s’inscrire aux formations de la BIU santé

Au programme, de septembre à décembre :

  • Des séances PubMed 1, pour tout savoir sur le MeSH, et PubMed 2, pour aller plus loin et maîtriser la recherche en langage libre.
  • Une séance consacrée à Embase, de l’éditeur Elsevier, complémentaire de PubMed, pour laquelle la BIU Santé est l’une des rares bibliothèques à proposer l’accès.
  • Une séance pour se familiariser avec le concept d’Evidence-based Medicine (EBM) et la Cochrane Library, la plus populaire des bases EBM.

Et toujours des formations à Zotero, le logiciel libre et gratuit qui permet de gérer ses références bibliographiques efficacement et qui deviendra vite indispensable pour la rédaction de vos thèses, mémoires et articles.

Les formations sont gratuites et s’adressent aux lecteurs inscrits à la bibliothèque, ainsi qu’à tous les professionnels de santé et étudiants en médecine, odontologie et sciences paramédicales, à partir de la troisième année d’étude.

L’inscription aux séances se fait directement en ligne pour les lecteurs déjà inscrits à la bibliothèque, et par courriel à l’adresse suivante pour ceux qui ne le sont pas encore.

De nouvelles formations seront annoncées au cours de l’année sur ce blog : restez connectés et suivez-nous sur les réseaux sociaux pour être tenus au courant.

Nous espérons vous retrouver nombreux dans nos formations !

L’équipe formation de la BIU Santé

Pas de pont à la BIU Santé les 15 et 16/7

Bientôt la fête nationale du 14 juillet. Durant ce jour férié, la BIU Santé sera fermée comme la plupart des autres bibliothèques.

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CC Mikol sur Flickr

Mais elle sera ouverte normalement le vendredi 15 et le samedi 16 juillet :

  • de 9h à 20h pour le pôle Médecine ;
  • de 10h à 18h (uniquement le vendredi 15) pour le pôle Pharmacie (fermé le samedi en raison de Vigipirate).

Voir ici pour nos conditions d’accès et d’inscription.

Le pôle Médecine de la BIU Santé restera d’ailleurs ouvert tout l’été (horaires réduits durant la première quinzaine d’août).

Retrouvez ici nos horaires estivaux et ceux des autres bibliothèques de santé d’Île-de-France.

À bientôt et bon été à la BIU Santé

 

Lectures de vacances : une invitation au voyage

À l’approche de l’été et avant que vous ne vous envoliez vers d’autres cieux (pensez à nous ramener des photos d’officines !), le pôle Pharmacie de la BIU Santé vous invite à découvrir dans sa salle de lecture à la faculté de pharmacie une sélection d’ouvrages anciens et contemporains sur le thème de la botanique et du récit de voyage.

Source : Internet Archive
Source : Internet Archive

Qu’ils soient animés par des visées civilisatrices et éducatives ou par «le seul désir de satisfaire la curiosité des personnes qui aiment à entendre parler des pays éloignés», les naturalistes et voyageurs de la sélection rapportent de leur expédition descriptions et croquis qui enchantent le lecteur contemporain. Certains s’attardent exclusivement sur la description de la faune et de la flore des régions qu’ils visitent, d’autres s’attachent également à décrire les sociétés autochtones.

Si les premiers récits de voyage remontent au Moyen-Âge, le plus ancien ouvrage présenté ici date de 1648. Historiae naturalis Brasilae de Willem Piso (1611-1678) relate le voyage effectué au Brésil en 1637 par ce médecin et naturaliste néerlandais, accompagné par une équipe de scientifiques. La faune et la flore, ainsi que les maladies tropicales et leurs remèdes locaux y sont décrits avec minutie.

Lullier-Lagaudiers (16..-17..) est un voyageur français surtout connu pour son Nouveau voyage aux grandes Indes publié en 1726. Il agrémente son récit d’un exposé sur les pratiques commerciales à l’œuvre dans cette région du globe.

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Source : gallica.bnf.fr
À la fois dessinateur et naturaliste, Pierre Sonnerat (1748-1814) voyage aux Philippines et aux Moluques en 1771-1772. Voyage à la Nouvelle Guinée est le récit de cette expédition. Richement illustré, l’ouvrage dépeint plantes et oiseaux croisés lors de ce voyage, dont certains étaient encore inconnus en Europe à l’époque.

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Voyage dans les quatre principales îles des mers d’Afrique décrit le périple qu’effectua Jean-Baptiste Bory de Saint-Vincent (1778-1846), officier militaire et naturaliste, dans le cadre de l’expédition Baudin en octobre 1800. L’ouvrage permit au lecteur de l’époque de découvrir de nouvelles espèces marines ainsi que terrestres.

Les deux autres ouvrages exposés sont la Collection des Orchidées les plus remarquables de l’Archipel Indien et du Japon de Carl Ludwig Blume (Amsterdam, C. G. Sulpke : 1858-[1859) et les Voyages de M. P. S. Pallas en différentes provinces de l’empire de Russie, et dans l’Asie septentrionale (Maradan Paris, sn : 1789-1793).

Catherine Blum

Debut: 06/20/2016
Fin: 07/22/2016
4 avenue de l'Observatoire
Paris
75006
FR

Formations 2016-2017 pour les bibliothécaires de santé

La Bibliothèque interuniversitaire de Santé et l’Urfist de Paris proposent des stages en 2016-2017 à destination des collègues en poste en bibliothèque de santé (universitaire, hospitalière et autre établissement de documentation).

« Bibliothèque de santé : environnement et ressources documentaires (initiation) »

22-24 novembre 2016

Une nouvelle édition du stage « Bibliothèque de santé : environnement et ressources documentaires (initiation) » se tiendra du 22 au 24 novembre 2016, à l’université Paris Descartes.

urfistCette formation s’adresse prioritairement aux professionnels de l’information et de la documentation récemment affectés en bibliothèque de santé (universitaire et hospitalière notamment).

Elle a pour objectif de permettre aux nouveaux arrivants en bibliothèque de santé de maîtriser les outils et concepts indispensables pour exercer leurs fonctions : publics et cursus, contexte institutionnel, collections et services.

N’hésitez pas à consulter le programme et à vous inscrire à l’adresse suivante.

Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 30 septembre, mais ne tardez pas à vous manifester.

ATTENTION : Ce stage ne propose pas de formation pratique à l’utilisation de bases de données. Une session sur ce thème sera organisée sur 2 jours en mars 2017 (voir ci-dessous).

« Acquérir en santé »

13 janvier 2017

NOUVEAU Une session dédiée à la question spécifique des acquisitions en santé, « Acquérir en santé », est organisée le vendredi 13 janvier 2017, à l’université Paris Descartes.

Elle a pour objectifs de faire connaître les outils pour savoir acquérir, sélectionner et développer une collection sur tous supports en santé.

Elle s’adresse aux acquéreurs dans le domaine de la santé en poste en bibliothèque de santé (universitaire, hospitalière et autre établissement de documentation).

Vous pouvez d’ores et déjà consulter le programme et vous inscrire à l’adresse suivante.

« Recherche documentaire en médecine : outils et ressources »

Mars 2017

Une nouvelle édition de ce stage de 2 jours dédié spécifiquement à la manipulation des bases de données en médecine (PubMed, Cochrane Library, BDSP, LiSSa, EM-Premium…) est d’ores et déjà programmée en mars 2017.

Les dates exactes et les modalités d’inscription seront annoncées ultérieurement.

Alexandre Boutet, Benjamin Macé et Catherine Tellaa

Bibliothèque de santé : environnement et ressources documentaires (initiation)
Debut: 11/22/2016
Fin: 11/24/2016
12, rue de l'Ecole-de-Médecine
Paris, Île-de-France
75006
FR

Fermeture estivale et prêt vacances au pôle Pharmacie

La bibliothèque du Pôle Pharmacie (4, avenue de l’Observatoire) sera fermée du lundi 22 juillet au dimanche 25 août 2019 inclus.

Visuel fermeture estivale 2016

Elle fonctionnera en horaires réduits (10h-18h) du lundi 1er juillet au vendredi 19 juillet 2019 et du lundi 26 août au vendredi 30 août 2019 inclus.

Profitez des vacances : empruntez jusqu’à 10 documents dès le lundi 24 juin et rendez-les en septembre.

Pour vos révisions… Pour vos lectures estivales…

Les bibliothécaires vous proposent des récits de voyages, des guides botaniques, des romans…

Toute l’équipe de la bibliothèque vous souhaite de bonnes vacances.

Société d’histoire de la pharmacie : séance du 8/6

Le mercredi 8 juin 2016, se tenait une séance de la Société d’Histoire de la Pharmacie, présidée par le professeur Olivier Lafont, dans la salle des Actes de la faculté de pharmacie de Paris (4, avenue de l’Observatoire). Au cours de cette réunion, cinq intervenants ont pris la parole :

Salle des Actes (4, avenue de l'Observatoire)
Salle des Actes (4, avenue de l’Observatoire)
  • Alain LEGRAND, membre de la SHP : Michel Eugène Chevreul (1786-1889) : un chimiste aimé des peintres.
  • Florence SIROT, lauréate du prix Maurice Bouvet et Henri Bonnemain doté par la Société d’Histoire de la Pharmacie, en 2015 : Fonction, lieu et produits officinaux dans les dictionnaires de langue française.
  • Josette FOURNIER, membre de la SHP : Charles Davila (1828-1884), une jeunesse en France.
  • Quentin GRAVIER, doctorant à la Faculté de pharmacie de l’université de Rouen : Échange de lettres autour des Médicaments du Roy.
  • Olivier LAFONT, président de la SHP : Ce que Pomet pensait de Lémery révélé par le projet d’édition de 1699 de son Histoire des drogues.

Continuer la lecture de « Société d’histoire de la pharmacie : séance du 8/6 »

Coûts des abonnements : l’exemple finlandais

flag-of-finland-123273_960_720La nouvelle est passée relativement inaperçue, notamment en France : pour la première fois, un pays entier, la Finlande, a rendu public le montant des abonnements payés aux éditeurs scientifiques.

Cette divulgation inédite résulte d’une initiative menée notamment par Open Knowledge Finland (OKFFI) et rOpenGov.

Les données concernent la période 2010-2015, avec les montants réglés par les universités et institutions de recherche à 244 éditeurs – soit environ 22  millions d’euros par an. Les jeux de données sont téléchargeables et exploitables sous licence Creative Commons. Concrètement, ces chiffres sont difficilement exploitables en l’état, les coûts n’étant pas présentés de manière détaillée et uniforme suivant les établissements.

Une première analyse de ces données a été publiée par le site de rOpenGov (en anglais).

couts-finlandeUne telle initiative s’inscrit dans le cadre de l’Open Science et de l’Open Data, comme préconisé dans le plan d’action d’Amsterdam sur l’innovation en matière de science ouverte, dévoilé en avril dernier (cf. également le projet européen H2020). Questions également inscrites dans la nouvelle loi numérique, actuellement en cours de discussion en France (voir notre billet de septembre 2015 pour ses implications sur les articles scientifiques et les données de la recherche).

C’est une question cruciale dans une période où les bibliothèques connaissent des difficultés grandissantes pour s’abonner aux revues nécessaires à leurs lecteurs. Les prix des abonnements ne cessent d’augmenter (10% par an en moyenne pour 2010-2015 en Finlande), tandis que les budgets des bibliothèques stagnent ou diminuent.

Un site Web répertorie les informations partielles sur ces coûts qui étaient déjà disponibles pour différents pays (dont la France). Mais l’accès à ces données demeure difficile – comme le prouve cet exemple suisse d’un simple citoyen qui tente d’obtenir par voie de justice la communication de ces montants. Autant d’informations qui relèvent des politiques des consortia et des États qui négocient avec les vendeurs.

Un article au nom évocateur (en anglais), Opening the Black Box of Scholarly Communication Funding, milite pour la divulgation publique des sommes payées aux éditeurs.

Le développement de l’Open Access pourrait être l’une des solutions à cette problématique centrale pour la recherche. En Finlande, 18% des articles auraient été publiés en Open Access pour l’année 2014. La transition globale vers ce modèle pour ce pays étant estimée à 17 millions d’euros (à comparer aux 22 millions payés chaque année aux éditeurs).

Pourquoi un tel silence en France ?

En savoir plus

L’annonce officielle finlandaise avec le lien vers les données (en anglais)

Une première analyse de ces données par le site rOpenGov (en anglais)

Annonce (en français) sur le site Libre accès à l’information scientifique et technique

Interpellation citoyenne au Consortium des bibliothèques et BIS – billet du blog Publication scientifique, par Sylvie Vullioud (dont les prises de position ont largement inspiré notre texte)

Pour mémoire, la majorité des articles scientifiques dans le monde sont publiés par 5 maisons d’édition, présentant des marges annuelles de 30 à 40%. Se reporter aux Résultats financiers 2015 de l’édition scientifique, publiés par l’Eprist.