Coûts des abonnements : l’exemple finlandais

flag-of-finland-123273_960_720La nouvelle est passée relativement inaperçue, notamment en France : pour la première fois, un pays entier, la Finlande, a rendu public le montant des abonnements payés aux éditeurs scientifiques.

Cette divulgation inédite résulte d’une initiative menée notamment par Open Knowledge Finland (OKFFI) et rOpenGov.

Les données concernent la période 2010-2015, avec les montants réglés par les universités et institutions de recherche à 244 éditeurs – soit environ 22  millions d’euros par an. Les jeux de données sont téléchargeables et exploitables sous licence Creative Commons. Concrètement, ces chiffres sont difficilement exploitables en l’état, les coûts n’étant pas présentés de manière détaillée et uniforme suivant les établissements.

Une première analyse de ces données a été publiée par le site de rOpenGov (en anglais).

couts-finlandeUne telle initiative s’inscrit dans le cadre de l’Open Science et de l’Open Data, comme préconisé dans le plan d’action d’Amsterdam sur l’innovation en matière de science ouverte, dévoilé en avril dernier (cf. également le projet européen H2020). Questions également inscrites dans la nouvelle loi numérique, actuellement en cours de discussion en France (voir notre billet de septembre 2015 pour ses implications sur les articles scientifiques et les données de la recherche).

C’est une question cruciale dans une période où les bibliothèques connaissent des difficultés grandissantes pour s’abonner aux revues nécessaires à leurs lecteurs. Les prix des abonnements ne cessent d’augmenter (10% par an en moyenne pour 2010-2015 en Finlande), tandis que les budgets des bibliothèques stagnent ou diminuent.

Un site Web répertorie les informations partielles sur ces coûts qui étaient déjà disponibles pour différents pays (dont la France). Mais l’accès à ces données demeure difficile – comme le prouve cet exemple suisse d’un simple citoyen qui tente d’obtenir par voie de justice la communication de ces montants. Autant d’informations qui relèvent des politiques des consortia et des États qui négocient avec les vendeurs.

Un article au nom évocateur (en anglais), Opening the Black Box of Scholarly Communication Funding, milite pour la divulgation publique des sommes payées aux éditeurs.

Le développement de l’Open Access pourrait être l’une des solutions à cette problématique centrale pour la recherche. En Finlande, 18% des articles auraient été publiés en Open Access pour l’année 2014. La transition globale vers ce modèle pour ce pays étant estimée à 17 millions d’euros (à comparer aux 22 millions payés chaque année aux éditeurs).

Pourquoi un tel silence en France ?

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L’annonce officielle finlandaise avec le lien vers les données (en anglais)

Une première analyse de ces données par le site rOpenGov (en anglais)

Annonce (en français) sur le site Libre accès à l’information scientifique et technique

Interpellation citoyenne au Consortium des bibliothèques et BIS – billet du blog Publication scientifique, par Sylvie Vullioud (dont les prises de position ont largement inspiré notre texte)

Pour mémoire, la majorité des articles scientifiques dans le monde sont publiés par 5 maisons d’édition, présentant des marges annuelles de 30 à 40%. Se reporter aux Résultats financiers 2015 de l’édition scientifique, publiés par l’Eprist.

 

Accès modifiés au pôle Médecine (23-24/6)

Attention, l’accès au pôle Médecine de la BIU Santé sera modifié le jeudi 23 et le vendredi 24 juin 2016.

Toute la journée, l’accès à l’université se fera par le 85, boulevard Saint-Germain.

Si la porte est fermée, SONNEZ pour qu’on vous ouvre !

La salle Landouzy sera également fermée le jeudi 23 juin, de 13h à 15h. Certaines ressources imprimées en odontologie seront donc inaccessibles pendant cette période.

La grande salle sera ouverte comme à l’accoutumée, vous pourrez donc venir travailler au 12, rue de l’École-de-Médecine. La bibliothèque sera ouverte normalement de 9h à 20h.

Nous vous prions de nous excuser pour la gêne occasionnée.

Ouvertures estivales des BU Santé

leyendo-un-libro-en-la-playaComme tous les ans à l’approche de l’été, la BIU Santé vous propose la liste des bibliothèques de santé d’Île-de-France ouvertes pendant les vacances.

Dans le fichier à télécharger à l’adresse habituelle, vous trouverez :

– la liste des bibliothèques de santé de Paris et d’Île-de-France, classées par université ;

– leurs dates éventuelles de fermeture entre juin et septembre ;

– les changements d’horaires pour cette période.

Merci de nous signaler toute erreur ou omission.

En ce qui concerne la BIU Santé :

– le pôle Médecine (12, rue de l’École-de-Médecine) demeurera ouvert tout l’été (sauf samedis en août, ainsi que les jours fériés du jeudi 14 juillet et du lundi 15 août), avec des horaires réduits (10h-18h) du 1er au 12 août inclus ;

– le pôle Pharmacie (4, avenue de l’Observatoire) sera fermé du 23 juillet au 28 août inclus. Il fonctionnera en horaires réduits (10h-18h) du 4 au 22 juillet et du 29 août au 2 septembre inclus. La salle Fialon demeure fermée tout l’été ;

– le pôle Histoire du 12, rue de l’École-de-Médecine sera fermé du 30 juillet au 15 août inclus (ainsi que les samedis de juillet et août).

En complément, nous vous rappelons que notre service de questions-réponses en ligne (gratuit !) BIUMInfo restera lui aussi ouvert tout l’été.

La BIU Santé vous souhaite de bonnes vacances, en attendant de vous revoir en nombre à la rentrée.

Colloque sur la maltraitance (7/7)

Un colloque sur le thème «Quelle place pour les maltraitances faites aux enfants dans la stratégie nationale de santé ?» est organisé le 7 juillet 2016 au centre universitaire des Saints-Pères à Paris.

Visuel-colloque-7-juillet«À la suite du colloque des 30 septembre et 1e décembre 2014 qui associait université et associations pour des propositions effectives contre la maltraitance à enfant, les partenaires se retrouvent pour promouvoir la mise en place d’un plan de prévention de la maltraitance.

Le Professeur Vincent Felitti fondateur de l’ACE-Study (sous réserve) préside ce colloque. L’ACE permet une prise de conscience de l’importance des conséquences médicales à long terme des violences subies dans l’enfance pour mettre en place des stratégies de prévention. Ces stratégies nécessitent la mobilisation de tous les acteurs de la société dans tous les domaines : santé, police, éducation, social…
L’OMS propose son soutien pour la mise en place de l’ACE dans un État. Le ministère de la Santé s’associe à cette initiative qui débouchera sur une ACE-Study en France.»

Inscriptions / Renseignements scientifiques :
Laboratoire d’Éthique Médicale et de Médecine Légale
Tél. : +331 42 86 41 32 ou 33 35
Email : christian.herve@parisdescartes.fr

Entrée libre avec carte d’invitation obligatoire

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Quelle place pour les maltraitances faites aux enfants dans la stratégie nationale ?
Debut: 07/07/2016 08:30 am
Amphithéâtre Binet, 45, rue des Saints-Pères
Paris, Île-de-France
75006
FR

« Art et patrimoine pharmaceutique », un portail dédié à l’histoire de la pharmacie

Un nouveau portail dédié à l’histoire de la pharmacie vient d’être mis en ligne. Découvrez plusieurs siècles d’histoire de la pharmacie, du médicament et de la santé à travers une sélection d’objets et de documents accompagnés de commentaires éclairants.

Portail Art et patrimoine pharmaceutiqueCe portail est une réalisation du Fonds de dotation pour la gestion et la valorisation du patrimoine pharmaceutique, créé en 2014 par le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens (CNOP). Conçu comme un véritable musée virtuel, il est à la fois un outil de communication, un espace d’expositions en ligne et de contenus éditoriaux pouvant être partagés sur les réseaux sociaux, ainsi qu’une mise en ligne de données (développement de l’inventaire, signalement des collections).

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Parmi les ressources proposées sur le site, vous trouverez des expositions virtuelles consacrées à l’officine, aux pharmaciens célèbres ou encore aux caricatures de Daumier, ainsi qu’une bibliothèque d’ouvrages, un ensemble d’objets ainsi qu’un cabinet des estampes. Un moteur de recherche vous permet d’effectuer une recherche au sein de l’ensemble de ces ressources.

Le Fonds de dotation a pour missions la sauvegarde, la conservation et la valorisation des biens et objets mobiliers et immobiliers relatifs à l’histoire de la pharmacie, du médicament et des sciences de la santé, ainsi que la médiation de ces collections auprès du public.

Catherine Blum

Le traitement, appel à contribution

L’équipe «Médecine grecque» de l’UMR 8167 (laboratoire Orient & Méditerranée) propose d’interroger la notion de traitement au sens large, au cours d’une journée d’étude qui aura lieu au le vendredi 17 février 2017 à l’université Paris-Sorbonne (Paris IV).

Le thème retenu : «Le traitement : de la notion physique à ses représentations métaphoriques dans l’Antiquité gréco-romaine classique et tardive.»

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Hippocrate, portrait issue de notre Banque d’images

Cette journée scientifique s’adresse aux jeunes chercheurs (étudiants en master 2, doctorants et jeunes docteurs) des différentes disciplines du monde antique, quelle que soit l’école ou l’université de rattachement. Les communications feront par la suite l’objet d’une publication.

«Lors de cette journée d’étude, nous étudierons la notion de traitement en nous concentrant sur le monde gréco-romain, de l’époque classique (Ve siècle avant J.-C.) jusqu’à l’antiquité tardive (jusqu’au VIe siècle après J.-C.), afin d’analyser les divers types de traitements et leurs représentations et afin d’interpréter leur évolution au cours des siècles. Le traitement (en grec θεραπεύύειν, ἰατρεύύειν, ἰᾶσθαι ou en latin curare) est une notion assez large, c’est pourquoi nous souhaitons l’appréhender dans une perspective pluridisciplinaire.

Vous pouvez envoyer une proposition de communication (résumé d’environ 300 mots) en français ainsi qu’un court CV avant le 30 juin 2016 à l’adresse mail suivante : traitement17jd@gmail.com. Une réponse vous sera notifiée dans le courant du mois de juillet 2016.
Le temps de parole sera de 20 minutes par intervenant. Un programme sera établi courant septembre 2016.

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Argumentaire avec présentation des axes de recherche

Notre bibliothèque numérique Medic@ propose un corpus des médecins de l’Antiquité, avec de nombreux ouvrages libres de droit à télécharger.

Le 346e cachet à collyres

labonnelie-muriel_L’édition 2016 du Festival du film de chercheur vient d’avoir lieu à Vandœuvre-lès-Nancy. L’an dernier, Muriel Labonnelie, une fidèle lectrice de la BIU Santé, y avait remporté le concours Filmer sa recherche.

De ce prix est né un court métrage produit par CNRS Images. On découvre dans cette vidéo de 8 mn l’histoire méconnue des cachets à collyres ou cachets d’oculistes. C’est l’un des sujets d’étude de Mme Labonnelie, maître de conférence à l’université de Bourgogne, chercheuse en histoire de la médecine gréco-romaine au Laboratoire d’Archéologie Moléculaire et Structurale (LAMS).

«Les collyres se présentaient sous forme de “petits pains solides” : on dissolvait une petite portion de ces “petits pains” au moment de les administrer. Les cachets à collyres présentent des inscriptions gravées en caractères rétrogrades sur leurs petites faces : ils servaient à estampiller les remèdes.»

Les ouvrages de Muriel Labonnelie à la BIU Santé

  • Gourevitch D, Biville F, Pardon-Labonnelie M, Bonet V. Pour une archéologie de la médecine romaine. Paris: De Boccard; 2011. (Collection Pathographie).
  • Guardasole A, Pardon-Labonnelie M, Marganne M-H, Oulad Hammou K, Bénézet J-P, Moulinier L, et al. Pharmacopoles et apothicaires : les “pharmaciens” de l’Antiquité au Grand Siècle [actes des 4èmes Rencontres d’histoire de la médecine, des pratiques et des représentations médicales dans les sociétés anciennes, Troyes, 20-21 janvier 2006]. Paris: l’Harmattan; 2006.
  • Pardon M, Guillaumin J-Y. L’oculistique dans le monde romain : textes et documents épigraphiques (1er-Ve s. apr. J.-C.). [S.l.]: s.n.; 2004. (thèse)
  • Pardon-Labonnelie M. La coupe d’Hygie : médecine et chimie dans l’Antiquité [actes de la journée d’étude organisée au Centre de recherche et de restauration des musées de France, Paris, le 24 juin 2011]. Dijon: Éd. universitaires de Dijon; 2013. (Sociétés).
  • Dutailly et la démocratisation de la botanique à Lyon (1879-1881). Chaumont: Société de sciences naturelles et d’archéologie de la Haute-Marne; 2000.

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Présentation du film sur le site du CNRS

Photos du tournage sur Facebook

 

Accès modifié au pôle Médecine (11/06)

Attention, l’accès au pôle Médecine de la BIU Santé sera modifié le samedi 11 juin 2016.

Toute la journée, l’accès à l’université se fera par le 85, boulevard Saint-Germain.

Si la porte est fermée, SONNEZ pour qu’on vous ouvre !

La bibliothèque sera ouverte normalement de 9h à 20h.

Nous vous prions de nous excuser pour la gêne occasionnée.

La BIU Santé s’exporte !

Au mois d’avril 2016, dans le cadre du programme de mobilité internationale initié par la COMUE Université Sorbonne Paris Cité, une bibliothécaire (votre serviteur) a eu l’opportunité de faire un séjour à Washington.

Le but était triple :

    • Assister au workshop “Images and Texts in medical history” hébergé par la National Library of Medicine.DSCN2530 Ce workshop a été l’occasion tout d’abord de rencontrer des chercheurs en histoire de la médecine et des bibliothécaires spécialisés du monde entier (le monde entier étant les États-Unis et l’Angleterre comme chacun sait…), et de discuter de l’apport des méthodes liées aux humanités numériques dans l’étude de l’histoire de la médecine à travers des partages d’expérience et des sessions de travaux pratiques (manipulation d’outils de fouille de texte et d’analyse d’images principalement).
      Pour en savoir plus :

    • DSCN2528Ce séjour s’est poursuivi par une immersion de quelques jours dans le service d’histoire de la médecine de la National Library of Medicine sise à Bethesda, Maryland. Lieu emblématique par la richesse des collections qui y sont conservées (inversement proportionnelle au nombre de fenêtres du bâtiment !), la NLM s’est lancée depuis 2006 dans une politique de numérisation soutenue du patrimoine médical conservé dans ses murs (dont vous pouvez voir les résultats sur leur bibliothèque numérique locale (http://collections.nlm.nih.gov/) ou sur Internet Archive)). Ainsi pendant ces quelques jours, nous avons pu échanger sur nos pratiques en matière de numérisation, de matériel et d’outils utilisés, de politique documentaire numérique, de signalement des collections numérisées… Panorama complété par les visites des ateliers de numérisation de la Cullman Library, la Dibner Library, de la Folger Shakespeare Library, de la bibliothèque du Congrès et la rencontre très enrichissante avec l’équipe de la Biodiversity Heritage Library ;
    • Last but not least, ce voyage bibliothéconomique a surtout permis d’amorcer la concrétisation d’un projet depuis longtemps évoqué dans les murs de la bibliothèque, l’intégration de la BIU Santé en tant que principal contributeur de la Medical Heritage Library. La bibliothèque numérique MHL regroupe les collections des principales bibliothèques du monde (mais comme dit plus haut, le monde c’est surtout les États-Unis et l’Angleterre !) ayant un fonds intéressant en histoire de la médecine. Les collections numérisées de la BIU Santé rejoindraient donc dans un futur relativement proche cette bibliothèque numérique collaborative hébergée sur Internet Archive. Ainsi, nos documents numérisés prendront place dans un ensemble thématique cohérent et bénéficieront d’une visibilité accrue du fait du public international drainé par Internet Archive. Et enfin, de nouvelles fonctionnalités permettront d’autres types de recherche et de navigation au sein de nos collections (la recherche plein-texte grâce à la reconnaissance optique de caractères…) en complément de Medic@ qui continuera bien sûr de rendre ses bons et loyaux services.

Donc un grand merci à toutes les personnes qui ont permis que ce voyage soit aussi fructueux !

Solenne Coutagne

Après la pluie vient le beau temps… (calendrier de juin)

calendrier-juinCalendrier des DIEVX de la BIV (suite)

Officiellement, l’été approche. C’est du moins ce qu’affirme le calendrier du mois de juin bien que la météo ne soit pas au diapason. Il ne vous reste donc que quelques semaines pour être prêts à vous exposer sur la plage. Et pour s’y préparer, pourquoi ne pas mettre en œuvre la célèbre méthode naturelle du Lieutenant Hébert (1875-1957) ? D’ailleurs, à l’heure de l’intérêt pour le végétarisme et d’un effet de mode autour de la pratique de la musculation, comment ne pas parler des travaux pionniers de cet officier, initialement en charge de l’éducation physique des fusiliers marins de Lorient ?

La méthode naturelle du Lieutenant Hébert en quelques mots

Développée au début du XXe siècle, la méthode Hébert est une méthode globale incluant trois axes : la pratique d’activités physiques, le développement de valeurs morales et de valeurs viriles.

hebert-gladiateurSon auteur s’est inspiré des qualités physiques de populations autochtones rencontrées lors de ses différents voyages, et qui n’étaient pas soumises aux contraintes de la vie citadine, considérée comme sédentaire et nocive. Il a donc eu l’idée de constituer un programme d’entraînement basé sur des exercices en mouvement et des parcours pratiqués en pleine nature, mais aussi sur une prise en charge globale de l’individu.

Initialement enseigné à l’armée dont Hébert a été rapidement évincé, le programme a ensuite été adapté à la jeunesse et aux femmes dans des centres de formation établis à Deauville, à Nice et à Paris[1]. Il a fait l’objet de nombreuses de publications, pour la plupart consultables à la BIU Santé[2].

Récupération et dérives

Dans le contexte politique du début du siècle, la méthode a été récupérée par des idéologies les plus diverses et les plus opposées. Le Front populaire la préférait à la pratique du sport au sens classique du terme dans la mesure où elle lui semblait s’éloigner d’une vision fasciste de l’éducation physique. Mais elle a également été récupérée par le régime de Vichy qui, en inversant la lecture de l’utilité de l’homme fort à la société prônée par Hébert, y voyait un moyen de lutte contre «l’inutilité des faibles». Il convient néanmoins de noter que cette récupération, qui jette une ombre sur les travaux d’Hébert, s’est faite sans l’agrément de l’ancien lieutenant de marine[3].

Quoi qu’il en soit, si vous hésitez encore à vous jeter à corps perdu dans la méthode, que ce soit pour des raisons éthiques ou parce que l’accrobranche sous l’orage ne vous attire pas plus que ça, pas de panique ! Votre «corps d’été» peut encore être sauvé par les nombreux ouvrages du lieutenant :natationImage source[4] : « Appareil de natation de MM. Petit et Dumoutier » in A.C. Collineau, La gymnastique, notions physiologiques et pédagogiques. Applications hygiéniques et médicales, Paris, 1884. Cote BIU Santé : 56637.

Chloé Perrot

Références

[1] G. Guillot, « Georges Hébert et l’éducation intégrale » in Revue EPS n°15, Université de Poitiers, 1992, p.161.

[2] Voir entre autres : G. Hébert, L’éducation physique ou l’entraînement complet par la méthode naturelle, Paris 1943, 11e éd. Cote : 156795. G. Hébert,  L’éducation physique, virile et morale, par la méthode naturelle, Paris, 1942, 3 vol. Cote : 156525.

[3] G. Guilot, Ibidem, p.166.

[4] Image modifiée numériquement par l’auteur de l’article. Aucun livre n’a été torturé.