La Banque de données en santé publique est un réseau de coopération pour la mise en ligne de ressources en santé publique. Créé à l’initiative de la Direction générale de la santé, il développe depuis 1993 des services d’information en ligne destinés aux professionnels des secteurs sanitaire et social.
La BIU Santé contribue à ce réseau en signalant les thèses de médecine et de chirurgie dentaire.
Le 28 novembre dernier, à Rennes, la BDSP a fêté ses 20 ans. Ce fut l’occasion d’un colloque intitulé « Les portails en santé publique : quel avenir ? ».
Les 20e journées scientifiques de la Société méditerranéenne de médecine légale se dérouleront lundi et mardi prochain, 24 et 25 février au 15, rue de l’École-de-Médecine 75006 Paris.
Le sujet central de ces journées est le rapport de la personne, de l’égalité homme/femme, en sa dignité et la violence quotidienne. La première journée est plus particulièrement consacrée à la personne humaine, à la maltraitance des personnes et à la violence. La deuxième journée recense comment le médecin de médecine légale participe dans l’autopsie, dans les nouvelles techniques de médecine légale en rapport avec la justice et la société.
Il est encore possible de s’inscrire à ces journées et notamment au dîner au restaurant au palais du Luxembourg, où se déroulera un dîner-débat sur ces thèmes de l’égalité hommes/femmes et de la dignité de la personne humaine.
Les 28 février et 1er mars 2014, la Société Botanique de France avec la Bibliothèque interuniversitaire de Santé organise à Paris un colloque sur les domestications de végétaux.
Ce colloque a une vocation pluridisciplinaire. Il permettra d’aborder les nombreuses facettes des domestications des végétaux incluant les thématiques suivantes :
Histoire des domestications – histoire de l’agriculture, archéologie/archéobotanique.
Ethnobotanique, interaction Plantes – Hommes.
Modifications morpho-anatomiques, génétiques et génomiques associées aux domestications.
Diversité des modalités de domestication selon les espèces.
Position phylogénétique des espèces domestiquées par rapport aux parents sauvages.
Diversité au sein des espèces domestiquées.
Écologie des espèces domestiquées et de leurs parents sauvages.
Interaction et coévolution avec les parasites et mutualistes.
Il s’adresse aux naturalistes, étudiants, enseignants, formateurs d’enseignants et à tous les curieux de science !
Nous espérons vous y voir nombreux. N’hésitez pas à faire circuler l’information autour de vous.
Le 14 février 2014 aura lieu le colloque Sciences et Patrimoine culturel :
Images, textes, matières et techniques.
Du site à l’objet : environnements, chronologies, savoirs techniques.
Patrimonialisation du savoir scientifique.
Cette manifestation se tiendra de 9h à 18h, amphithéâtre Durand (bâtiment Esclangon) et Tour Zamansky Campus Jussieu – 4, place Jussieu – 75005 Paris.
Comité d’organisation : Jean-Louis BATOZ (UTC), Ludovic BELLOT-GURLET (UPMC), Stephan DUGAST (MNHN), Christophe FALGUÈRES (MNHN),Thierry LAUGÉE (Paris Sorbonne), Sylvie LE BOMIN (MNHN), Dany SANDRON (Paris-Sorbonne), Charlotte RIBEYROL (Paris-Sorbonne), Philippe WALTER (UPMC).
« La chimie entre les deux guerres : l’affirmation d’une profession dans le contexte d’une profonde recomposition industrielle »
L’après Première Guerre mondiale a été un déclencheur pour la professionnalisation de la chimie en France, parallèlement à une recomposition importante de l’industrie chimique dans un cadre économique profondément modifié.
Ainsi, les chimistes, à travers leurs associations représentatives, ont cherché à mieux représenter et défendre leur métier. Les organisations professionnelles, et la formation des chimistes, notamment dans les écoles d’ingénieurs, seront un premier thème à examiner.
Parallèlement, la modification du paysage industriel durant l’effort de guerre a généré la mise en production massive de différents produits, entraînant un développement important de certaines entreprises. Et, après la guerre, la prise des brevets allemands en a amené d’autres (l’azote par ex.). L’étude de ces évolutions ainsi que le développement des recherches académiques et industrielles (en pharmacie, catalyse, polymères ou colorants) sera un second thème à aborder.
D’autres secteurs ont rencontré le même souci de réorganisation après la guerre. La chimie ayant été amenée à répondre à leurs demandes, qu’en est-il par exemple des relations établies avec l’aéronautique, l’automobile, l’industrie électrique, ou le textile ? La place de la région lyonnaise dans ces différentes évolutions scientifiques et industrielles sera un dernier thème à mettre en valeur dans cette session.
Les collègues intéressés sont invités à proposer des communications à cette session, auprès du site officiel du congrès, comme indiqué ci-dessous : http://sfhst2014lyon.sciencesconf.org/
Pour plus de renseignements, veuillez contacter Danielle Fauque.
« Ce colloque permettra de faire le point sur les défis auxquels sont confrontés les dispositifs de ressources documentaires, par des regards croisés de spécialistes (documentation, internet, pédagogie) et de porteurs de dispositifs dans le champ de la santé publique en France et à l’étranger. »
Salle des séances de l’Académie nationale de médecine
Anaphylaxie, sérothérapie, physiologie, chaleur animale, suc gastrique et digestion, fermentation lactique, lactose, contraction musculaire, méthode graphique, sensibilité, addition latente optique, mémoire organique, physiologie botanique, etc. Ces quelques mots et expressions dessinent le portrait d’un physiologiste d’exception, Charles Richet, honoré du prix Nobel de physiologie et de médecine en 1913 pour sa découverte de l’anaphylaxie.
Pourtant, en parallèle de son activité de chercheur, Charles Richet s’est voulu écrivain, constructeur aéronautique, militant pacifiste, etc., résumant à lui seul de nombreuses contradictions de son temps. Véritable pionnier de l’aviation et père spirituel de Louis Breguet, il est également écrivain et auteur de fables, romans, poèmes et drames à l’antique. Quoique adepte du spiritisme, érigeant la science métapsychique en véritable science, ses travaux de physiologie n’en portent pas moins la marque d’un esprit positiviste et imprégné de rigueur. Eugéniste convaincu, favorable à la « sélection humaine » – pour reprendre le titre d’un de ses ouvrages -, il combat cependant l’antisémitisme. Son pacifisme militant ne l’empêche pas, non plus, d’anticiper l’appel en 1870 et, de nouveau pendant la Première Guerre mondiale, de partir de son propre chef en Italie afin de la rallier à une cause qu’il estime fondée en droit.
Cent ans après l’attribution du prix Nobel de physiologie et de médecine à Charles Richet, il est grand temps de faire le point sur cette figure scientifique fascinante de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, homme et savant aux multiples facettes. C’est la raison de la tenue du colloqueCharles Richet et son temps, sous le patronage de l’Académie des sciences et de l’Académie nationale de médecine, pour lequel nous avons convié aussi bien des médecins que des chercheurs en histoire, littérature ou sciences sociales. Nous espérons que ce dialogue de spécialistes de différents domaines s’avèrera fructueux et fera émerger, au-delà de la figure même de Charles Richet et d’un angle d’approche monographique, l’extraordinaire intrication des intérêts, des actions et des passions tels qu’ils pouvaient s’incarner dans le Paris savant de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle.